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Ptérodactyles

Publié le 01 août 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
durée: 1h25
année: 2005

L'histoire: Des archéologues se rendent en pleine forêt, à la frontière turquo-arménienne. Au même moment, un commando de l'armée américaine tente de capturer un rebelle. Bientôt, les archéologues et les militaires vont devoir unir leurs forces face à de redoutables ptérodactyles.

La critique d'Alice In Oliver:

Avec la trilogie Carnosaur et autre Raptor, Roger Corman a contribué à rendre les dinosaures moisis populaires dans le l'univers des direct-to video.
Ptérodactyles, réalisé par ce tâcheron de Mark L. Lester en 2005, vient donc s'inviter au bal des nanars. Mais cette fois-ci, pas de Roger Corman à la production.
Pourtant, on retrouve de nombreux points communs avec Carnosaur et Raptor, que j'ai déjà cités.

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Là aussi, il est question de scientifiques et de militaires qui doivent affronter une espèce de dinosaure que l'on croyait disparue depuis belle lurette, donc, des ptérodactyles, comme l'indique le titre du film.
Pas de bol, nos créatures préhistoriques sont de véritables prédateurs et ont bien l'intention de satisfaire leur appétit vorace.

Tout du moins, c'est ce que tente de nous expliquer laborieusement le scénario du film ! Evidemment, inutile d'attendre ici un cours de Préhistoire.
A l'origine, les ptérodactyles ne sont pas du tout (mais alors, pas du tout) des carnivores. De leur vivant, ces oiseaux géants se nourrissaient exclusivement de poissons et de crustacés. Mais peu importe, le film ne semble pas s'embarrasser avec le passé de ses créatures.

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Même remarque pour le casting aux abonnés absents. Ce sont tous des inconnus, à l'exception de ce cher Coolio, qui vient jouer les militaires courageux.
Par chance, ce dernier ne chante pas mais assure largement le spectacle en terme de nanardise et de répliques débiles.
Conscient de la faiblesse de son long-métrage, Mark L. Lester joue la carte du gore. Sur ce dernier point, nos oiseaux préhistoriques sont particulièrement en forme: têtes décapitées, bras amputé et soldats dévorés dans le nid des ptérodactyles font partie du menu fretin.

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Evidemment, dans ce désastre filmique, les dialogues sont à se pisser dessus. A cela, rajoutez des effets spéciaux et visuels fort médiocres et réalisés en CGI, et vous obtenez un gros nanar dans les règles.
Bref, dans son genre, Ptérodactyles n'a pas grand chose à envier aux productions "préhistoriques" et/ou animalières de Roger Corman.
Clairement, on en redemande ! En deux mots: miam, miam !

Note: objectivement, 0/20 (impossible de mettre plus)
Note nanardeuse: 17/20 (un très gros nanar dans l'ensemble !)

Ptérodactyles
Il me tente bien celui là! Ça a l'air d'un beau nanar. Vrai pour les ptérodactyles qui se nourrissaient également d'insectes et nqui n'étaient pas gigantesque.


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