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Reportage « en Chine avec l’expat » : les thermes de la clarté glorieuse.

Publié le 04 août 2012 par Kelin
Avec encore plus de retard que je ne l’imaginais, je vous livre enfin le onzième épisode de la série « en Chine avec l’expat ». Il s’agit de la deuxième partie d’un voyage à Xi’an, qui vous dévoile les Sources de Huaqinchi, à travers l’histoire de Yang Gui Fei, l’une des quatre grandes beautés de Chine. J’ai du reposter tous les épisodes sur Youtube (désolé pour les lecteurs qui se trouvent en Chine, où la plateforme vidéo est censurée) car ExposureRoom, le site où j’hébergeais les épisodes… A tout simplement fermé boutique. C’est bien dommage, car c’était, au même titre que Viméo (aussi censuré en Chine), un intéressant lieu de rendez-vous pour les passionnés. Et puis il permettait aux lecteurs chinois du blog de visionner les vidéos… Désolé, ce ne sera plus le cas, à moins que je ne retrouve un site équivalent, qui permette de publier en 720p minimum. Je reprendrais le clavier après la projection. Comme le savent les lecteurs assidus du blog, Louis, notre petit deuxième, est né courant février. Son aîné, Angelo, ne le dépassant que de seize mois, l’intendance quotidienne, en plus du travail, laisse peu de temps à la concrétisation de nouveaux épisodes… D’où le retard dans la publication d’aujourd’hui. Déjà que je suis naturellement assez lent, tout cela n’arrange rien !    Je dois confesser aussi une baisse notoire de motivation depuis que j’ai découvert dernièrement les nouvelles caméras numériques HD et en 3D.    Tout d’abord, la haute définition ou « HD » a balayé la définition standard, et la caméra numérique dont je dispose depuis maintenant sept ans et donc à mettre au rebus, ainsi que les métrages réalisés. Car le résultat, en comparaison de la haute définition, est comparable au delta qu’il y a entre la VHS et le DVD… Pas très stimulant de livrer de nouveaux épisodes dans ces conditions-là. C’est fondamentalement sans solution, car les constructeurs évoquent déjà « l’UHD » ou ultra haute définition, qui devrait a priori être quatre fois supérieure à la HD.    Ensuite, les premiers caméscopes 3D sont sortis… Et résister à la tentation est bien difficile. Les prix sont encore très élevés par rapport à une caméra standard en 2D, mais sauter le pas du relief m’excite au plus haut point, malgré qu’elle rencontre encore actuellement de nombreux détracteurs. A mon sens, nier la 3D, c’est nier l’avenir, comme à une époque, certaines sommités du cinéma ont nié le sonore, le technicolor, ou le cinémascope, qui, eux aussi, « n’étaient que des gadgets ». C’est bien évidemment archifaux : l’essence même du cinéma est dans l’immersion la plus totale possible. Et qui a vu Avatar ou Titanic en Imax 3D sait que le résultat en plus d’être bon, ne génère pas de migraines malgré une légende qui a la vie dure.    Le problème, c’est que d’une part ces caméscopes 3D sont très chers, et d’autre part il n’existe pour ainsi dire aucun logiciel de montage qui permette actuellement de supporter facilement le relief. Cela parait étonnant que des constructeurs renommés sortent des produits dispendieux sans qu’on puisse les utiliser comme il se doit… Mais c’est le cas !    Néanmoins, je ne perds pas espoir, d’ici peut-être trois à quatre ans, d’investir dans une telle machine, dès lors que les logiciels de montage permettront de faire ce qui me chante… Cela me laisse le temps d’achever la série. Car il me reste encore de très nombreux rushs filmés ces dernières années, et donc du matériau pour au moins encore une dizaine d’épisodes. Mais ne souhaitant plus utiliser ce matériel presque obsolète, je ne filmerais a priori plus de nouveaux épisodes. En conséquence, la série devrait s’arrêter dans un peu plus d’une dizaine d’épisodes, quand j’aurais fini d’exploiter tous mes rushs…    … Après, qui sait, peut-être relancerais-je une série en HD avec un caméscope 3D. C’est une possibilité. Pour autant, je me remettrais bien aussi à l’écriture. Et puis, si je passais en HD et 3D, je pense que je m’orienterais plus volontiers vers un travail de fiction que du reportage amateur. Car les reportages, du moins tels que je les propose actuellement, sont très limitatifs : la plupart du temps, je brode à travers des rushs familiaux ou bien d’une visite touristique effectuée rapidement, et sans aucune préparation… Tout cela se sent, à mon avis, grandement à la vue du résultat final. Et je préfèrerais passer à quelque chose de bien plus travaillé… Mais j’ai encore le temps d’y songer !    En attendant, je démarre le montage du troisième et dernier épisode concernant Xi’an, et qui portera sur les soldats de terra cotta du premier empereur. Pour une fois, et pour éviter d’annoncer n’importe quoi, je ne préfère pas avancer de date !

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