Après le sulfureux “Church of noise”, digne représentant des lives énervés des Bloody, le groupe néo-punk-rock-électro italien a sorti un titre moins bourrin, presque plus travaillé : Rocksteady.
Une forme d’hommage au style musical jamaïcain, voisin du ska et du raggae, qui aura influencé le punk plus tard ? Ou est-ce une manière de montrer qu’ils sont toujours là, fermes et présents (rocksteady = rigide, sous entendu “qui ne bouge pas”) ?
Au niveau du son, c’est un mélange de beats Skrillex et de synthé Justice. C’est le prix à payer pour se renouveler.
Mais c’est très efficace et meilleur pour durer dans le temps, en tout cas pour les oreilles (on se lasse trop vite sinon). L’inconvénient étant que le son “Bloody” se fonde dans celui des autres et ne devienne plus reconnaissable.
Alors pour être sûr de garder leur identité (en tout cas visuelle), ils ont demandé à Wyatt Neuman de reprendre les codes – désormais convenus – du groupe (masque Venom, cuir noir, défonce) dans un décor désertique type Death Valley (tout de suite, dès qu’il y a “death”, ça fait plus punk) avec une Camaro et quelques filles.
Si on enlève le côté dirty du punk, on pourrait croire à un clip de hip-hop type Rick Ross
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble