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Abraham Lincoln-Chasseur de vampires: Critique du film

Par Pulpicons

Abraham Lincoln-Chasseur de vampires: Critique du film

Pas le meilleur cru de l’année, le nouveau Bekmambetov vous fera néanmoins passer un bon moment en salle, pour peu que vous aimiez les ambiances néo-gothiques à la sauce barbecue qui gicle au ralenti. Vaguement étalonné sur la recette qui a fait le succès des Sherlock Holmes 1 et 2, le film s’appuie sur la dynamique du tandem pour donner plus d’aspérité au personnage d’Abraham Lincoln, somme toute relativement neutre. Rien de nouveau donc, si ce n’est un concept plutôt cool pourvu qu’on y adhère, et un casting judicieux. Moins heureux dans sa direction artistique que pour Wanted, Timur Bekmambetov fait parfois preuve d’un manque de goût qui plombe un peu l’entreprise, et certaines séquences ( la carriole à la rescousse ) sabordent l’ambition du projet. Adepte des transitions elliptiques, on passe d’une séquence à l’autre par le biais de raccords clichés ( les coupes de champagnes qui trinquent) dignes d’un cours de storyboard pour débutant. Dommage. Les FX sont plutôt réussis et les designs de François Audouy (Je suis une légende, Watchmen, Green Lantern, Zorro Reborn) sont magnifiques (cocorico !). En dépit de ses défauts, Abraham Lincoln: Chasseur de vampires emporte le morceau par la passion évidente qui anime le projet, et deux grosses séquences épiques bourrées de CGI (les chevaux, le train) réalisées par Weta et Method, qui marqueront les mémoires des mordus du genre.


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