Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare: Critique du film

Ne passez pas à côté.

Avec son affiche un peu kitsch, on aurait vite fait de zapper ce film en le classant dans la catégorie « comédie boursouflée de l’été ». Car sous ses faux airs de fond de tiroir estival, Jusqu à ce que la fin du monde nous sépare est en réalité une co-production indépendante qui vaut vraiment le détour.  Entre comédie, tragédie, et romantisme, la réalisatrice Lorene Scafaria ne tranche jamais, pour offrir un film aussi souvent drôle qu’émouvant. Steve Carell et Keira Knightley soufflent le chaud et le froid, et habitent cette histoire de fin du monde pour demain à notre place.

Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare est à voir sans cynisme et en jouant le jeu:  si tout s’arrête pour le genre humain, on fait quoi du temps qu’il reste ? La réponse est peut-être dans le sentiment qui vous étreint durant la projection, qu’il faut profiter des petites choses et les apprécier à leur juste valeur. Réhabiliter le disque vinyle par exemple, et apprécier le caméo culotté d’un Expert.