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Renault licencie

Publié le 13 août 2012 par Copeau @Contrepoints

La filiale coréenne du constructeur français Renault a annoncé vendredi un plan de réduction de postes. L’avantage de ne plus produire en France, c’est que lorsqu’on licencie, c’est à l’étranger…

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Renault licencie

80% de salariés en moins, des places en plus sur le parking !

Renault Samsung Motors (RSM) a des difficultés. La filiale coréenne du constructeur français Renault a annoncé vendredi dernier 10 août 2012 un plan de réduction de postes ouvert à 80% de ses salariés. Une bagatelle ! Enfin, 80% des salariés ne faisant pas partie des 1 000 qui travaillent dans le domaine de la recherche et développement et du design.

Il faut dire que les ouvriers de RSM ne sont pas trop occupés, depuis quelques temps. L’usine tourne à peine à 60% de ses capacités et, fermée plusieurs jours par mois, elle ne devrait produire que 180 000 voitures cette année, essentiellement destinées au marché intérieur coréen. Or, justement, sur ce marché intérieur, c’est la claque. -34% de ventes depuis le début de l’année quand les concurrents (Hunday- Kia) ont, eux, augmenté leur part de marché de 10%. La politique de Ghosn, le cost killer, n’est pas adaptée à un marché toujours en recherche de nouveautés et de performance technologique.

Ce n’est pas pour autant que le groupe a décidé de fermer son unité de production, au contraire. Le mois dernier, son PDG, Carlos Ghosn, a annoncé un investissement de 160 millions de dollars sur son site de Busan. La nouvelle orientation sera désormais la production de modèles du groupe. C’est déjà là qu’est produite la Renault « Latitude » qu’on ne voit pas beaucoup sur nos routes, ni sur les autres d’ailleurs… et le « Koleos », le crossover mal nommé de Renault qui, malgré son lifting de l’année dernière a du mal à convaincre. Désormais le site coréen produira le Rogue, le futur 4×4 de Nissan. Souhaitons lui meilleur avenir.

En attendant, on vire. Les conditions de départ, toujours bonnes à connaître pour pouvoir négocier demain si d’aventure une telle mesure pointait son nez dans l’hexagone, vont jusqu’à deux ans de salaire d’indemnités, en fonction de l’ancienneté.

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