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840. Une période pleine d'Agatha Christie - partie 2

Publié le 16 juillet 2012 par Samarian

J'ai toujours peur d'en dire trop lorsque je commente un livre, un film ou une série. Alors quand il s'agit d'un polar c'est encore pire, j'ai peur de tout gâcher.

840. Une période pleine d'Agatha Christie - partie 2

Quatrième de couverture:
C'est toujours après le drame qu'on s'avise qu'un personnage falot a traversé la scène sans que personne lui prête attention. Et justement, dans le bureau de Mr Whittington, il y avait un clerc qui se faisait appeler Mr Brown. Mais voilà ! Personne n'était capable de se rappeler quoi que ce fût de Mr Brown. Pas même son visage.

840. Une période pleine d'Agatha Christie - partie 2

Quatrième de couverture:
1940.
Tommy et Tuppence Beresford - as du contre-espionnage durant la Grande Guerre - bouillent d'impatience - se lamentant qu'on refuse de mettre à profit leurs compétences. Trop vieux ! Ils ont dépassé la quarantaine... C'est à ce moment qu'un agent du 2e bureau propose à Tommy une mission : débusquer un agent nazi, installé - soupçonne-t-on - dans une paisible station balnéaire. Bien entendu, Tommy accepte, sans toutefois révéler à sa femme le vrai but de sa mission.
Tuppence, fine mouche, surprendra son secret. Quel beau tandem ils feront, chacun sous un faux nom ! Leur séjour dans cette pension au nom idyllique de " Sans souci " ne sera pas de tout repos...


Quatrième de couverture:
Dans ce livre nous retrouvons des héros familiers aux lecteurs d'Agatha Christie : Tommy et Tuppence Beresford qui, par gout de l'aventure, fondèrent une agence de détectives privés.
Ils ont vieilli et, retirés des affaires, ils goutaient des jours paisibles jusqu'au moment où ils se rendirent au Coteau ensoleillé , maison de retraite pour personnes âgées où vit une tante de Tommy, Ada. Tante Ada s'éteint doucement et une pensionnaire - Mrs Lancaster - part dans des conditions si mystérieuses que Tuppence est intriguée. Malgré les moqueries de son mari, elle décide de retrouver cette Mrs Lancaster.
Lorsque Tommy rentrera chez lui après avoir assisté à une conférence, ce sera pour apprendre que sa femme n'est pas rentrée de la mission qu'elle s'est imposée.

Mon avis:
Rahalala Agatha Christie était une auteur de génie. Pour moi policier rime avec lecture de vacance et avec ce livre la j'ai été servie. C'est bien simple, personne n'est innocent. Oui mais alors qui est le vrai coupable? Sans aucun doute celui auquel on s'attend le moins !!!
ici

Agatha Christie a mis en scène ce couple dans seulement cinq romans, dommage car ils sont tous les deux très attachants. Je peux donc rajouter sur ma LAL: Le crime est notre affaire et Le Cheval à bascule. Très éloigné de l'habituel Poirot, certain auront peut-être un peu de mal à plonger dans l'univers des Beresford (moi j'avoue parfois je suis un peu agacée par la supériorité d'Hercule P.)

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840. Une période pleine d'Agatha Christie - partie 2

Quatrième de couverture:
Lewis Serrocold et sa femme Carrie-Louis vivent dans l'Institut pour jeunes délinquants qu'ils dirigent. Ils ont rassemblé leur famille sous le même toit, et comme chacun a déjà été marié plusieurs fois, c'est une véritable tribu composée de beaux-fils, de belles-filles et même de petits-enfants...

Mais Carrie-Louise inquiète son entourage. Elle présente des symptômes étranges et souffre d'une maladie qui ne ressemble à rien de connu. L'infirmière qui la soigne avec dévouement a le sentiment de travailler dans une maison de fous. La maladie de Carrie-Louis évolue soudain et présente une analogie évidente avec un empoisonnement à l'arsenic. Le drame finira par éclater mais la victime n'est pas celle que l'on croit...

Mon avis:
C'était la ma première rencontre avec Miss Marple. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui de part son age et son allure vulnérable arrive à déjouer les plus infimes complots en laissant trainer une oreille et en devenant la confidente. L'histoire est tordue, alambiquée et tellement bien ficelé que je n'ai rien vu venir.

- [Gina Hudd] [...] La femme est bien plus malheureuse que l'homme. Elle est plus vulnérable. Elle a des enfants et elle se tourmente terriblement à leur sujet. Aussitôt que sa beauté disparaît, l'homme qu'elle aime ne l'aime plus. On la trompe, on l'abandonne, on l'écarte. Je ne blâme pas les hommes. Je ferais comme eux. Je déteste les gens qui sont vieux, ou laids, ou malades, ou qui geignent parce qu'ils ont des ennuis, ou qui sont ridicules [...] Vous [Alex Restarick] dites que je suis cruelle ? Le monde est cruel ! Un jour ou l'autre, il me traitera avec cruauté. Pour le moment, je suis jeune et jolie et on me trouve séduisante [...] Oui, je trouve ça très agréable, Alex. Pourquoi pas ?

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