Magazine Culture

Pussy Riot

Publié le 06 août 2012 par Thot

Vous n'avez pas entendu parler des Pussy Riot? Vous étiez donc en vacances ou sur mars!

Ce groupe punk russe est habitué aux performances artistiques non-autorisées à Moscou pour promouvoir les droits de la femme en Russie, et plus récemment pour s’opposer à la campagne d’élection du premier ministre Vladimir Poutine pour la présidence de la Russie. 

Seulement voilà, la réalité politique rattrape très souvent la réalité artistique et contestataire.

Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 29 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, sont actuellement emprisonnées dans une geole de Moscou depuis plus de 5 mois. Leur crime? Ceci...

Rien d'autre qu'une prière punk faite en février 2012 dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, encagoulées, avec guitares et sonorisation,... une simple "prière punk" anti-Poutine.

Pas de quoi fouéter un chat lorsqu'on habite un pays démocratique. Oui mais voilà, la Russie de Poutine & Co est loin, très loin de l'horizon démocratique. Et les 3 Pussy Riot risquent jusqu'à 7 ans de prison pour "hooliganisme".

Je profite d'être né dans un pays démocratique pour publier ce bout de texte et supporter les Pussy Riot dans leur combat contre l'idiotie, car peut-être, si j'étais né en Russie, aurais-je subit le même sort qu'Anna Politkovskaïa assassinée en octobre 2006 pour avoir fait son boulot de journaliste compétente? D'après un rapport du FIEX (Échange international de la liberté d'expression (IFEX)) sorti en 2009, plus de 300 journalistes ont été tués en Russie depuis 1993.

Des musiciens britanniques de renom parmi lesquels Pete Townshend, les Pet Shop Boys et Sting, ainsi que des stars américaines comme le chanteur du groupe de rock Red Hot Chili Peppers et Anthony Kiedis ont exprimé leur soutien aux jeunes femmes.

Rapellons à Mr Poutine & Co qu'il y a eu des précédents dans l'histoire du rock politique. Les protagonistes n'ont jamais fait de prison (en tout cas pas) pour ces crimes d'expression.

Rue Saint Jacques à Paris, mai 1968, il était écrit.. "L'agresseur n'est pas celui qui se révolte mais celui qui réprime".

Thôt 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Thot 29 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines