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À la recherche de l’ordinateur portable idéal

Publié le 19 août 2012 par Abouchard

OK, le titre de cet article est un peu grandiloquent. Mais trouver un ordinateur portable qui vaille le coût (dans tous les sens du terme) n’est pas si évident que ça.

Reprenons. Il n’y a encore pas si longtemps, ma machine principale était un Asus EeePC 1201N, un ultra-portable pas très puissant mais qui me satisfaisait la plupart du temps. Acheté il y a plus de 2 ans, il était équipé d’un écran 12 pouces 1366×728.
Ce brave PC − qui tournait sous Linux − a décidé de me lâcher d’une manière franchement ridicule : le connecteur d’alimentation a commencé à avoir du jeu, pour finir par ne plus fonctionner du tout. Ce qui est rageant, c’est que peu de temps auparavant j’avais boosté sa RAM et remplacé le disque dur par un SSD.

Il a donc fallu le remplacer. J’avais le choix entre repartir sur une machine « light » qui me coûterait moins de 500 Euros, ou casser ma tirelire et claquer entre 1000 et 2000 euros pour acheter une machine haut de gamme.
Une machine pas cher a l’avantage… de ne pas être chère. S’il faut la changer de nouveau dans 2 ans, on hésite moins. Par contre, cela voulait dire qu’à part un peu de puissance supplémentaire, je me serais retrouvé avec plus ou moins la même chose que ce que j’avais depuis 2 ans.
Un ordinateur haut de gamme, même s’il coûte beaucoup plus cher, offre des caractéristiques qui font rêver. Certains ont des autonomies particulièrement longues. D’autres ont des écrans full-HD. La plupart ont des processeurs très puissants.

Ah, répondons tout de suite à une question : non, je n’achète pas de Mac. Je suis très heureux sous Linux, donc j’ai peu d’intérêt à payer la « taxe Apple ». Je sais bien qu’Apple a une certaine avance dans plein de domaines (écrans IPS, batterie, design unibody, …), mais les fabricants de PC ont fait de gros progrès. Et comme on va le voir plus tard, il y a des choses qui ne me conviennent pas plus sur les Mac que sur beaucoup de PC.

J’ai donc décidé d’investir l’argent nécessaire pour m’acheter un portable haut-de-gamme. Plutôt que de dépenser 400 euros tous les 2 ou 3 ans, je me suis dit que ça pourrait être confortable de mettre 1500 euros pour une machine que je garderais 5 ou 6 ans…
Au début, j’ai jeté mon dévolu sur l’Asus ZenBook Prime. Design unibody (complètement pompé sur le MacBook Air), processeur Core i7, 4 GO de RAM, disque dur SSD 256 GO… et surtout un écran 13,3 pouces à dalle mate IPS avec une résolution full-HD de 1920×1080 pixels. D’après LesNumériques.com, il semblerait que ce soit le meilleur écran 13 pouces actuellement sur le marché.

Problème, le ZenBook Prime vient tout juste de sortir, la distribution se fait au compte-goutte. Je fini par le voir marqué « en stock » chez un cyber-marchand, alors je l’ai commandé. Évidemment c’était trop beau, il n’y avait pas assez de machines pour que je sois livré (belle technique de vente, ceci dit, même si très discutable).

J’en ai profité pour aller toucher du doigt le ZenBook de première génération, toujours en vente et exposé dans pas mal de magasins. Et là je me suis rendu compte d’un soucis auquel je n’avais pas prêté attention auparavant.

Voici une photo du clavier du ZenBook Prime :

À la recherche de l’ordinateur portable idéal

 © lesnumeriques.com

Et voici une photo du clavier du EeePC 1201 que j’avais avant :

À la recherche de l’ordinateur portable idéal

 © Asus.com

Est-ce que vous voyez la subtile différence ?
Mon vieux portable 12 pouces bon marché a une colonne de touches supplémentaires sur la droite, et des touches de flèches de direction qui ont une taille normale. Sur le ZenBook, les flèches de direction sont microscopiques, et les actions « début de ligne » / « fin de ligne » / « page précédente » / « page suivante » nécessitent des combinaisons de touches.

J’ai pris le temps de tester le clavier du ZenBook, et celui de quelques autres machines qui présentent les mêmes caractéristiques. Sincèrement, vous avez l’air un peu con quand vous passez 20 minutes dans une FNAC, à taper du code imaginaire sur les claviers de plusieurs ordinateurs.
Mais cela m’a permis de me rendre compte que c’était vraiment un problème pour moi. Les touches de directions me servent continuellement quand je programme, ainsi que les autres touches de déplacement. Pas possible de me faire à des micro-touches ni à des combinaisons.

J’ai donc annulé ma commande, me disant que j’allais bien trouver un portable haut de gamme qui me corresponde pleinement, quitte à mettre le prix. Ce qui est sûr, c’est que je n’allais pas dépenser 1500 euros dans un ordinateur qui ne me conviendrait qu’à moitié.

Toujours aussi naïf, je pensais que ce que je cherchais était trouvable facilement :

  • Un écran full-HD (1920×1080). Hors de question d’acheter un ordinateur onéreux si c’est pour rester sur la même résolution que j’avais il y a 5 ans. Éventuellement, j’accepterais du 1600×900.
  • Un processeur puissant, au minimum un Core i5, si possible un Core i7. On prend goût à la rapidité.
  • Un disque dur SSD, parce que c’est plus rapide, c’est plus solide, ça chauffe moins et c’est silencieux.
  • Une batterie qui me permette de coder et de surfer pendant 5 heures, parce que j’en ai marre de courir après une prise électrique au bout de 2 heures quand je suis en vacances.
  • Un poids inférieur à 1 kilo et demi. Le plus près du kilo possible, même. L’idée étant de pouvoir trimbaler la machine en vacances sans avoir l’impression de me balader avec des briques dans le sac. L’épaisseur est moins un problème ; si la machine est fine comme un ZenBook ou un MacBook Air, pas de soucis ; mais le but premier n’est pas de me la pêter avec une machine ultra-fine.
  • Et un clavier avec des touches de direction « pleine taille », et toutes les touches de déplacement habituelles.

Et miracle, aucune machine ne remplit ces conditions.

Même en regardant les machines les plus récentes et les plus chères, aucun “ultrabook” ne possède de clavier complet (à part le Lenovo IdeaPad u310, qui n’offre qu’un écran en 1366×768).
Et les machines moins chères, héritières des netbooks, offrent souvent un clavier complet, mais jamais avec un écran supérieur au 1366×768.

Je ne comprends pas le problème. J’ai quand même ma petite idée : Avec les ultrabooks, les fabricants de PC visent clairement le marché sur lequel le MacBook Air est positionné. Et à force de le copier, ils en ont même aveuglément copié le clavier.

À la recherche de l’ordinateur portable idéal

Bah… ça fait chier.
Il est notoirement connu que Steve Jobs voulait des claviers les plus simples possibles. Mais de là à les atrophier de cette manière, c’est dommage. Et surtout, il est complètement débile de voir les compétiteurs reproduire les mêmes limitations sur leurs machines haut de gamme. Si encore ils augmentaient la résolution de leurs portable d’entrée de gamme… Mais non, la majorité des ordinateurs ultra-portables (12 ou 13 pouces) restent scotchés au 1366×768.

Au final, j’ai botté en touche. Je m’achèterai la machine idéale le jour où je la trouverai. En attendant, il me fallait une machine avant de partir en vacances. Alors j’ai commandé un EeePC 1215N, reconditionné par Asus (jolie expression pour dire que c’est une machine d’occasion, révisée par le constructeur et qui bénéficie d’une garantie). Grosso modo, c’est la même machine que celle que j’avais avant, juste un peu plus puissante et plus autonome.
Ce qui est magique avec les machines reconditionnées, c’est qu’elle sont vendues au même prix (voire moins cher) que celles qu’on trouve sur eBay. J’en reste sur le cul.

Sinon, si jamais vous voyez passer un modèle qui répond à mes critères, contactez-moi !


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Francois
posté le 31 août à 12:48
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Bonjour, Il me semble que le nouveau Sony Vaio Série Z peut satisfaire tous tes critères (sur le processeur puissant).

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