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Take That !

Publié le 21 août 2012 par Oneigatyff @Oneig_Atyff

Bon bon bon, il est temps que je m’y remette un peu non ?
Je vais inaugurer une nouvelle rubrique qui m’a été suggéré. Celle de la [retro-critique], alors attention, il ne s’agit pas d’une critique de jeu vidéo rétro, mais une rétro critique de jeu vidéo. En effet, je ne joue pas qu’aux jeux qui viennent de sortir donc pourquoi devrais-je me priver de donner mon avis sous prétexte que le jeu n’est plus forcément disponible dans le commerce en neuf ?

Maintenant que cette pré-introduction a été faite venons en au vif du sujet, la critique du jour est : Phoenix Wright : Ace Attorney, premier volet de la série “Ace Attorney” sortie initialement sur GameBoy Advance en 2001 au Japon, et en Europe sur la réédition Nintendo DS en 2006. La série Ace Attorney vous met dans la peau de Phoenix Wright (pour cet opus), jeune avocat, oui oui vous avez bien lu, Ace Attorney est une “simulation” d’avocat.

Take That !

Accusé levez vous !

Concrètement le gameplay est divisé en deux phase, une d’enquête, et le procès en lui même. La phase d’enquête est du Point & Clic tout ce qu’il y a de plus traditionnel, il s’agira d’interroger les témoins, et de fouiller les lieux en quête de preuve, ici aucune inquiétude, vous avez de toutes façons tout votre temps, la phase ne se terminera pas tant que vous n’aurez pas découvert tout ce qu’il y a découvrir.

Le procès en lui même tiens plus du jeu d’énigme, vos possibilité d’action sont minimaliste. Après avoir entendu le témoin vous pouvez faire une cross-examination, avec la possibilité d’appuyer sur les dires du témoins pour y déceler des contradictions, ou de présenter directement des preuves qui contredisent le témoin. Attention avec cette dernière option, car le nombre d’erreur est limité, et il faut bien savoir QUAND apporter une preuve.

Take That !

Phoenix Wright tout en confiance, c’est rare !

Objection !

Je sais ce que vous allez dire, le gameplay est incroyablement minimaliste et dirigé, en plus le jeu ne propose que 5 affaires (même 4 uniquement sur la version GBA), ça va être ennuyeux !
Et bien vous auriez totalement faux. Je peux vous le dire tout de suite, ce jeu est juste une perle et si le gameplay tiens sur un timbre poste, la réalisation elle est juste magistrale.

L’histoire tout d’abord, en effet le jeu ne comporte que 5 affaires, mais elles sont chacune incroyable longue et riche en rebondissement, si découvrir le coupable est souvent évident, arriver à lui faire avouer son crime est par contre une autre paire de manche, surtout lorsque le procès joue vraiment en votre défaveur.

Les personnages ensuite, tous charismatique, aussi bien amusant (le jeu ne manque absolument pas d’humour comme le montre par exemple les noms des personnages.), qu’agaçant, le jeu ne manque par ailleurs pas d’humour pour décompresser. Enfin la musique, le procès se passe sur une musique oppressante vous rappelant que l’avenir d’un innocent dépend de votre capacité à déceler le mensonge, jusqu’à ce que vous sortiez une désormais célèbre objection, là alors l’oppression laisse place à un thème entrainant, ou vous vous sentirez soulagé, mais et c’est là que le jeu est prenant, si vous défendez votre client, vous avez toujours en face de vous le procureur qui tentera et souvent avec succès de démonter votre argumentation, et ici le soulagement laisse place à la frustration, vous repartez donc en quête d’une faille et ainsi de suite jusqu’à faire craquer le témoin, dont vous verrez progressivement la confiance ou la patience disparaitre plus vous vous rapprocherez de la vérité.

Take That !

Bref peu de jeu sont capable de jouer comme cela si facilement avec votre ressentis, à tel point qu’on finit par se prendre littéralement pour Phoenix Wright et cela est d’autant plus remarquable de par les limitation de la GBA en terme d’immersion.

Verdict ?

Je pense qu’il est sans appel non ? Phoenix Wright est un sans faute, un des rares dernier bon jeu de Capcom non pourris par les DLC à outrance. La série compte aujourd’hui six épisodes, dont le dernier jamais sortis du Japon, la série à su s’entourer d’une pléiade de personnages, et le désormais célèbre “Objection !” est même devenu un phénomène sur internet !

Take That !

la “famille” Ace Attorney au grand complet.

Enfin la série à eu une tel succès que des affaires faites par des fans sont disponibles sur le web gratuitement sur Ace Attorney Online et qu’une adaptation cinématographique va être faite cet été :

Take That !

Oui bon ça vaut ce que ça vaut hein…


Classé dans:One Up Tagged: Ace Attorney, jeu vidéo, Objection!, Phoenix Wright, [Retro-Critique]

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