EXPENDABLES 2: Critique du film

Stallone et sa bande sont de retour et explosent le Body count hors de toute proportion. Si le premier volet était une bonne surprise, le second accumule sans complexes tous les ecueils d’une suite: plus de tout, trop de tout.  Rassurez-vous, l’esprit reste le même et le plaisir est intact! Côté scénario, plus manichéen que le premier, Sly rallonge la sauce avec une longue scène d’ouverture pré-générique, puisqu’il n’a pas une grande (ou longue) histoire à nous raconter. Peu importe, on était pas venu pour ça.  On a même droit à un super Vilain savoureux bien campé par Van Damme, et à qui on laisse volontiers notre place.  Comme prévu, les répliques fusent et font souvent mouche au jeu de la répartie, même si Jet Li manque rapidement à l’appel. Stallone s’impose un peu plus encore comme le boss dans  Expendables 2; normal, c’est lui qui donne du boulot à tout le monde. Toujours très copain avec Statham, on peut se poser des questions en revanche sur les rapports qu’il entretient avec JCVD dans la vraie vie. Les scènes des vétérans avec Schwarzy, Willis, ou Chuck Norris sont un peu moins fraîches et spontanées que dans le premier opus, mais toujours aussi efficaces pour désamorcer le premier degrés des scènes de gunfights. On est donc parfaitement contenté par ce Expendables 2 concocté par l’ami Sylvester Stallone, comme après un bon Kebab. Sly veut faire plaisir à ses potes et à ses fans; ça marche.