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Non, je ne suis pas nomophobe (enfin presque)

Par Sylvm

Autant le monde et nos habitudes de vie évoluent, autant ils y a des chercheurs qui cherchent et qui arrivent à trouver en publiant des thèses sur de nouveaux maux qui accablent notre société. En 2012 on est donc devenus nomophobes. Une étude anglaise précisait en début d’année que 70% des femmes et 61% des hommes se révélent nomophobes, c’est-à-dire qu’ils vivent dans la peur d’être privés de leur téléphone portable.

Et oui avec les smartphones qu’on possède tous, on a à présent la possibilité d’être connecté à plein temps et donc pourquoi s’en passer. Le premier geste du matin n’est plus d’aller aux WC, mais de consulter son portable (ou bien on le fait assis sur le trône, les yeux à peine ouvert). Dans la journée notre graal est toujours à porté de moins et on se précipite dessus à la première alerte pour être au courant de la nouvelle inratable. Puis le soir on ne va pas se coucher sans notre “précieux” (Oui à réflexion on est un peu comme Gollum avec son anneau non?)

Donc aujourd’hui on se demande tous comment on pourrait faire si on perdait notre portable, car rien que de l’oublier paraît impensable! Une partie de nous nous manquerait, on se sentirait les mains vides, avec rien à faire lorsqu’on est à attendre quelqu’un ou un bus.

C’est un peu la sensation que j’aurai pu avoir lorsque j’avais mon cher et tendre Iphone. Toujours à portée de main, souvent consulté. A la limite de l’asociabilité des fois comme bon nombre de nous tous! Mais un trajet en taxi aura tout changer. Dans la poche lors d’une soirée où il ne m’aura même pas servi, le petit malin s’est échappé sur la banquette pour prolonger ses vacances à Singapour et je ne m’en suis aperçu qu’une fois le taxi à 150 mètres de nous… 20 secondes pour se rendre compte qu’il me manque quelque chose…

Cela était il y a un peu plus de deux mois et je suis toujours en vie. Certes il y a des moments où je me dis que c’était bien ou pratique : écouter ma musique dans la voiture en traversant le désert musical qu’est la vendée, avoir l’infotrafic et éviter les bouchons, avoir les news pendant les vacances, suivre les actus plus ou moins intéressante sur Facebook ou Twitter… Mais au final autant ça ne change pas la vie un smartphone, autant ça la rend pas meilleure de ne pas en avoir, je ne me sens pas aujourd’hui plus libre qu’avant ou moins dépendant. J’ai juste relativisé sur son utilisation en voyant mes amis toujours à jeter un oeil à leur téléphone alors qu’on est en train d’échanger (et je devais être comme ça aussi sans vraiment réaliser).

Bref, ma survie actuelle me montre que je ne suis pas nomophobe, que je relativise sur l’utilisation intensive et associable d’un smartphone. Une sorte de thérapie finalement qui ne fait pas de mal. Mais bon maintenant cela a assez duré! J’ai récupéré un nouveau joujou, reste à le débloquer! Et à moi ma musique, les infos et mon réseau social!

Non, je ne suis pas nomophobe (enfin presque)

On ne choisit pas sa famille, mais on ne choisit pas non plus la couleur de son téléphone

(surtout quand il est d’occasion et gratuit!)

A lire aussi : http://blogs.lesinrocks.com/basgeekinstinct/2012/07/08/cest-decide-pendant-les-vacances-je-nomodecroche/



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