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Rentrée scolaire : A la chasse aux bonnes affaires

Publié le 29 août 2012 par Seifenblase @Pointe_d_Actu

La rentrée scolaire, c’est mercredi 4 septembre et dans les rayons des supermarchés, la papeterie a la cote. Les parents sont rentrés de vacances et les enfants ne parlent plus que de l’école donc achat de trousses, cartable, stylos et cahiers devient inévitable. Prise de température dans les rayons d’un hypermarché drômois qui ne désemplissent pas.

C’est toujours le grand dilemme de la rentrée scolaire : quelles fournitures acheter ? Si les collégiens bénéficient de la liste fournie par l’établissement, pour d’autres, tout se fait à l’instinct. Et selon le budget. « On n’achète pas grand-chose, il reste pas mal de fournitures de l’année dernière », explique Christine. Avec sa fille Julie, qui entre en terminale à Lamastre, elle parcourt le rayon des stylos d’Auchan à Guilherand-Granges à la recherche de la bonne affaire. « On évite les marques et on prend le moins cher » reconnaît-elle.

Elle ne bénéficie pas de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) car ses revenus sont trop élevés. Alors, même si Julie a vendu ses livres de première, « l’achat des fournitures, ça fait toujours mal. Ce serait bien que tout le monde puisse toucher l’ARS. »

« Même en maternelle, il y a des listes ! »

Résultat, les offres promotionnelles proposées par le magasin ont la cote selon Eulalie Bonnefoy, la chef du rayon papeterie du magasin. « Les fournitures sont installées depuis le 15 juillet jusqu’au 12 septembre. Et comme les gens commencent à rentrer de vacances, il y a du monde. Surtout entre 11 et 12 heures et entre 17 et 18 heures. On garantit nos prix comme étant les plus bas sur 100 produits et, pour l’instant, personne n’est venu faire de réclamation. » Il faut dire que la responsable veille au grain…

De l’autre côté, au rayon des trousses et des cartables, Oriane, Laly et Jana cherchent leur bonheur. « Je les laisse libres sur le cahier de texte et la trousse mais, sinon, je fais attention au budget », explique la maman, Fabienne. Oriane entre en 6e à Cornas mais « même en maternelle, ils demandent plein de choses sur les listes ! » Son astuce : « Ne pas s’y prendre au dernier moment. »

Libre de choisir son agenda

Rentrée scolaire : A la chasse aux bonnes affaires

PARIS / Photo par Gilles Carvovyeur, Presse Agence Côte d’Azur

Et ça, Nathalie l’a bien compris. Drômoise d’origine résidant en Espagne, elle profite tous les ans de vacances chez des amis pour venir acheter les fournitures scolaires. Ses deux enfants sont au lycée français en Espagne et difficile de trouver sur place les mêmes produits qu’en France. « Les cahiers sont plus chers car les Espagnols écrivent sur des petits carreaux et les cahiers Seyes coûtent plus cher. Pareil pour les classeurs, peu utilisés là-bas. »

Alors forcément, les enfants s’en donnent à coeur joie, surtout pour les agendas, dont le format est différent en Espagne. « Je veux des produits qui durent longtemps donc je prends pas mal de marques », reconnaît Morgane, sa fille, qui entre en 3e. Agenda, cahiers et stylos ne sont donc pas du premier prix. D’autant que la maman a l‘esprit écologique.

« On préfère prendre des stylos et du papier recyclé, quitte à mettre un peu plus cher ». En attendant, il reste encore quelques jours pour profiter du soleil : la rentrée, c’est le 4 septembre.

En lycée technique, la note grimpe

Heureusement que Philippe et sa femme bénéficient de l’allocation de rentrée scolaire pour leurs deux enfants. Leur fille Mauren entre en 4e à la rentrée et, dans le chariot, pas de marques. « Je n’en vois pas l’intérêt », explique le papa. Et ce, malgré les 375 euros d’allocations qu’il touche pour elle.

« Les allocations de rentrée scolaire couvrent largement les achats des fournitures scolaires », continue-t-il en comparant les différentes calculatrices pour son fils. Ce dernier rentre en lycée technique en vue d’un bac électrotechnique et, pour l’heure, les parents ne sont pas en possession de l’ensemble des demandes des professeurs. Mais Philippe sait déjà qu’il doit acheter une boîte à outils, des tournevis et des pinces. « Il y en a pour une centaine d’euros. Le gros avantage, c’est qu’il suffit d’aller en magasin de bricolage. On n’a pas besoin de chercher des boutiques spécialisées. » Rien à voir avec des cursus comme la cuisine où le trousseau avec mallette à couteaux, tenue de salle et de cuisine peut coûter jusqu’à 600 euros.


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