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Royal Ivey un homme de devoir

Publié le 31 août 2012 par Insidebasket @insidebasket
Royal Ivey un homme de devoir
Slamonline est parti à la rencontre de Royal Ivey qui depuis son arrivée en NBA n'a pas eu l’opportunité d'avoir un rôle majeur au sein d'une franchise. Ce n'est pas pour autant que l'intéressé ne se montre pas actif en dehors des terrains puisqu'il a créé il y a un cinq ans the royals skills clinic dont l'objectif est en partie de fournir des valeurs fondamentales aux jeunes comme le fait de devenir un élève dévoué.
Issu d'une famille d'enseignant, Ivey accorde beaucoup d'importance à l'éducation et Slamonline le questionne dans un premier temps sur les raisons qui l'ont amené à mettre en place un camp de basket.
Comment vous est venue l'idée de créer un camp de basket estival ?
"Je voulais juste donner en retour à ma communauté. J'ai parlé avec mon père et ma mère, et nous avons eu l'idée de le faire, et de le faire gratuitement. Nous ne souhaitons pas faire un tournoi ou quelque chose de ce genre. Ces gamins, ils pensent tous qu'ils savent déjà comment jouer et tous veulent inscrire des trois points ou faire des dunks. Ce que nous souhaitons leur apporter ce sont les fondamentaux."
Apparemment, il y a plus d'enfants cette année que l'année dernière ?
"Bien sûr. Cette année nous avons dû répartir les jeunes et de placer les plus avancés à l'intérieur d'un gymnase. Donc oui, il y a eu plus de monde en raison du bouche à oreille."
Quel est votre but dans tout ça ?
"Le but est simplement d'apprendre aux jeunes à être disciplinés, de leur apprendre les fondements de la vie et de leur montrer le droit chemin [...] Leur apprendre à devenir un bon coéquipier, à devenir une personne avec une forte personnalité, du dévouement. Des éléments comme ça qui sont souvent négligés."
Vous êtes vraiment impliqué et actif sur le camp. Vous êtes présent chaque jour, vous proposez des exercices aux jeunes, chose que je ne vois pas faire beaucoup de joueurs NBA durant leurs camps. C'est quelque chose dont vous êtes conscient ?
"C'est vrai que je viens tous les jours, que je joue avec les enfants... Vous savez, je suis passionné par les enfants. A la fin de la journée, j'apprécie de les voir quitter le camp avec le sourire. Je connais pas mal de gars qui viennent le premier jour ou bien le dernier jour et qui donne leurs opinions et tout ça, mais ce que je veux c'est laisser une impression durable à ces enfants, et pour un joueur NBA venir et montrer qu'il les considère, ça signifie quelque chose pour eux."
Vous êtes revenu dans le Texas l'été dernier et vous avez obtenu votre diplôme et, comme vous le dites, l'éducation semble clairement être quelque chose d'important pour vous. Pensez-vous que vous êtes différent des autres joueurs dans la ligue par rapport à la valeur que vous accordez à l'éducation ?
"Oui, à cause de mes parents. Vous savez, l'éducation a toujours été importante dans ma famille. Les livres avant le basket, les livres avant le basket. Peu importe les circonstances, c'était toujours les livres avant le basket. C'était imprégné dans mon esprit, et, quand je n'ai pas obtenu mon diplôme après quatre ans à l'université, nous étions tous déçus, mais j'ai dit à mes parents que j'allais revenir à l'école et obtenir mon diplôme. Et je l'ai fait. Je suis un homme de parole."
Vous étiez dans une très bonne équipe cette année, mais vous n'avez pas beaucoup joué. Est-ce que ce fut plaisant ?
"C'est une situation difficile. Mais je suis un professionnel, ainsi je venais travailler chaque jour, j'ai travaillé dur. Je ne restais pas assis à me morfondre parce que je ne jouais pas, vous ne savez jamais ce qu'il peut se passer et vous devez vous montrer prêt. Tout est mental. Mais ce fut difficile de rester sur le banc, de travailler dur et d'attendre d'obtenir une chance. J'ai déjà été dans cette situation auparavant et ça vous forge le caractère. Mais j'ai aidé cette équipe et ces gars m'ont aidé. Et même si ce fut dur, c'est aussi une récompense de faire partie de quelque chose comme ça, et de faire partie du quotidien de gars comme ça. Kevin Durant, Russell Westbrook, ces gars sont le futur de la NBA. J'ai apprécié mon expérience à OKC, ils ont été bons avec moi."
Est-ce vous préfèreriez jouer dans une mauvaise équipe et beaucoup jouer, ou être dans une très bonne équipe et rester sur le banc ?
"J'ai joué dans des mauvaises équipes. Ce n'est pas amusant. Vous voulez être dans une situation où vous pouvez aider une bonne équipe. Dans une mauvaise équipe, ce que je fais, ne peut aider l'équipe. Mais dans une bonne équipe, ça peut aider. C'est difficile de faire partie d'une mauvaise équipe et d'avoir toutes ces minutes. Tout le monde souhaite jouer et personne ne souhaite perdre. Je n'aime pas, je suis un vrai compétiteur, ainsi je ne souhaite pas être dans une équipe qui perd et jouer beaucoup de minutes."
J'ai parlé des joueurs de banc avec un ami, il y a de ça quelques semaines et je luis ai dit que me je comprenais James Jones, il a vu Ray Allen signer et s'est dit "je peux faire ce que Ray Allen fait, si seulement..." :
"C'est une question d'opportunité. En NBA, tout le monde peut jouer. Tout le monde a quelque chose de spécial, ou peut faire un tas de chose correctement. Mais au final, vous devez avoir à l'esprit l'endroit où vous pouvez avoir les meilleures opportunités, vous pouvez faire ce que les gars auxquels vous êtes confrontés font, parce que si nous n'avez pas cette attitude, vous ne serez pas au niveau auquel vous pouvez être. Ainsi tout le monde a cette attitude, et tout le monde a le souhait d'être sur le terrain. Parfois, cependant, si vous continuez à ne pas obtenir d'opportunité, c'est difficile de garder cette attitude. Mais vous ne pouvez pas, il faut continuer de persévérer."
Dites moi quelque chose que je ne sais pas à propos de Kevin Durant :
"Il n'aime pas les légumes verts. Il a commencé à manger de la salade il y a un an. Il adore les ailes de poulet cependant, il ne veut pas manger de légumes verts. Je ne sais pas comment il est devenu si grand, et comment il peut rester si maigre sans manger de légumes verts. J'étais assis à côté de lui dans l'avion et je ne l'ai jamais vu manger de légumes verts."
Et au sujet de Westbrook ?
"Il s'auto-proclame le joueur NBA le mieux habillé (rire). J'adore Russ parce que, vous savez, il est lui même sur le terrain et en dehors. Sur le terrain il joue avec le feu en lui, il est intense, compétiteur, et c'est ce que les gens voient. Mais en dehors du terrain, il est insouciant. Il pense également qu'il est bon danseur. Lui, Durant, tous ces gars, je les apprécie tous et ils occupent une place particulière dans mon cœur."
Êtes-vous motivé à l'idée d'avoir signer chez les Sixers ?
"Oui, très. Être près de la maison est une bonne chose, je suis dans une bonne situation, et nous avons réellement une bonne équipe avec des gars comme Andrew Bynum et Jrue Holiday. Je suis vraiment heureux."
Pensez-vous avoir plus l'opportunité de jouer à Philadelphie ?
"Ils m'ont contacté et m’ont dit qu'ils souhaitaient que je sois le back-up de Jrue Holiday. Mais rien n'est certain, je dois le mériter. Donc je vais aller aux camps et me tenir prêt à concourir pour ce poste parce que rien n'est joué à l'avance. Mais je suis un homme de parole, j'espère qu'ils le sont aussi."
Que pensez-vous du transfert de Dwight Howard aux Lakers ?
"Vous savez, je sais que tout le monde parle de cette équipe, mais il s'agit avant tout d'alchimie en NBA. Sur le papier, oui, ils ont les moyens de lutter pour le titre. Mais vous devez jouer, personne n'a jamais gagné un titre sur le papier. Si l'alchimie n'est pas là, vous pourrez gagner en saison régulière, mais lorsque vous allez arriver en playoffs, et que les choses deviennent irritantes, c'est ici que vous reconnaissez les vraies équipes."
Est-ce que la postseason est réellement différente ? Qu'est-ce qui est si différent ?
"Tout. Sur une échelle de 1 à 10, en saison régulière, tout dépend de qui vous jouez, le match peut se situer entre 5 et 8. Lorsque l'heure des playoffs arrive, c'est un 10. Tout le temps. En playoffs, tous les matchs comptent, toutes les possessions comptent, et une possession peut vous permettre de gagner le match, vous ne savez jamais de quelle possession il s'agit. Les gars y mettent le cœur dès l'ouverture du premier quart-temps."

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