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Henri Guaino ou l’art de se tirer une balle dans le pied

Publié le 05 septembre 2012 par Kamizole

Henri Guaino ou l’art de se tirer une balle dans le pied

Je rigolai déjà pas mal en découvrant sur ma boîte une alerte Guaino au Figaro: Je suis candidat à la présidence de l'UMP (Flash-Actu 3 sept. 2012) officialisant ainsi sa candidature par une inter-view donnée à Charles Jaigu : « pourquoi je suis candidat »  (Le Figaro 3 sept. 2012) sur laquelle je ne m’étendrais pas sinon pour dire qu’il ne souhaitait pas dévoiler le nom des hypothétiques « alliés suppo-ser l’aider à passer la barre des parrainages du 18 septembre ». Lesquels (8.000 parrainages d’adhérents sont requis) lui feraient actuellement défaut. Silence fort compréhensible lorsque l’on se souvient que s’agissant des alliés en vue de la constitution des listes pour les élections cantonales à Paris, Pierre Charon - en guerre de sécession avec l’UMP de Paris dont il affirmait au demeurant que c’était « La Corée du Nord » ! - agit de même, sachant que sinon ses co-listiers subiraient d’énormes pressions de l’UMP.

D’après ce que j’ai pu lire, il aurait pris contact avec Christian Estrosi et lui aurait proposé un « ticket » : celui-ci aurait le leader-ship de cet « attelage »… Je ne saurais dire s’il était dans l’intention de Christian Estrosi d’accepter ce « deal ». Toujours est-il que l’annonce prématurée - et solitaire - de sa candidature précipita très certainement celle du ralliement d’Estrosi à François Fillon pour des raisons que j’expose dans un précédent article Prince Jean « adoube » Jean-François Copé à la présidence de l’UMP (5 sept. 2012) et ce, principalement pour des raisons de politique politicienne notamment dans sa fédération des Alpes-Maritimes.

Je ne sais si Henri Guaino avait eu connaissance que Jean Sarkozy devait recevoir le lendemain Jean-François Copé pour un « café politique » dans ce qu’il continue croire être encore « Sarkoland » et son fief (les Hauts-de-Seine). Mais s’il possédait la moindre once de sens politique cela aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, François Fillon ne pouvant manquer de prendre les devants pour contrer d’une manière ou d’une autre cette offensive médiatico-politique de son principal et dangereux rival. Ce fut donc l’annonce - par une conférence de presse organisée en toute hâte - du ralliement bien mis en scène de Christian Estrosi.

Celle de la candidature d’Henri Guaino aura donc fait un magistral « flop ». Qu’il la maintienne ou non - il n’a aucune chance de l’emporter et son audience auprès de la plupart des militants de l’UMP doit être proche du zéro absolu. Cela confirmant qu’il n’est qu’un bouffon - le plus souvent détestable - malgré les grands air suffisants qu’il prend en permanence.


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