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El Festival Dvořák de Prague 2012

Publié le 06 septembre 2012 par Cardigan @onlyapartmentsF

Prague est peut être la capitale musicale secrète du vieux continent. Les rues de la ville ancienne ont une résonance d’une petite boite à musique aux dessins délicats dont les mécanismes d’automate de la vieille civilisation mitteleuropéenne, moitié Golem moitié robot pionnier, vibrent et font vibrer hypnotiquement la ville entière sous les pas qui sans but prédéterminé tracent la figure d’une silhouette dont le centre est innombrable mais dont le cœur, de même que cela arrivait dans les plans anthropomorphes de la Renaissance, coïncide avec l’inoubliable capitale de la République Tchèque.

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Il suffit de se promener sans hâte dans la ville, il se peut qu’il soit même absolument nécessaire de se promener sans hâte dans la ville, pour s’en rendre compte. Sur ses façades on peut voir continuellement des affiches qui annoncent des concerts dans des théâtres et églises, dans les recoins il n’est pas rare de trouver des solistes et des orchestres de musiciens de rue qui accentuent l’air somnambule qui entoure les ponts, places et jardins avec des cadences mélancoliques et énergiques, des fenêtres des maisons sortent des sons qui suspendent et parfois arrêtent le temps et semblent à leur façon confirmer la vérité des mots qu’André Breton a dirigé au groupe surréaliste local en 1935, lorsque le poète français a déclaré que Prague, enveloppée par une magie légendaire, est vraiment une de ces ville qui ont été capables de fixer et de retenir l’idée poétique qui d’une certaine manière flotte toujours à la dérive à travers de l’espace.

Peu de villes ont rendu plus d’hommage à leur musiciens bien aimés. Le cas le plus célèbre est naturellement celui de Mozart, idolâtré là-bas depuis le commencement, mais la passion pour l’idole locale et protégé de Brahms Antonín Dvořák n’est pas non plus dédaignable, célèbre aussi bien pour l’impulsion optimiste américaine reflétée dans sa neuvième symphonie, plus connue comme la Symphonie du Nouveau Monde, comme pour l’attention qu’il a prodigué au folklore et à la musique traditionnelle de leur pays, qui a influencé toutes ses œuvres symphoniques.

Le culte à Dvořák à Prague se manifeste aussi bien dans le nom de plusieurs rues que dans l’existence d’un musée entièrement dédié à lui qui se trouve dans une ravissante villa baroque de la partie neuve de la ville. Et également dans la célébration d’un festival international de musique qui porte son nom et qui cette année célèbre sa douzième édition du 8 au 22 septembre (http://www.dvorakovapraha.cz/en/).

Il s’agit d’un évènement d’une qualité extraordinaire composé de 20 concerts dans des endroits aussi importants que la cathédrale de San Vito ou l’auditorium du Conservatoire qui a comme principales attraits cette année la présence de Zubin Metha, Marina Rebeka, Jean-Yves Thibaudet, Vilde Frang, Veronika Eberle et l’acclamée Orquesta Joven de Caracas, qui visitera la ville pour la première fois.

Que vous alliez ou pas au festival, que vous vous sentiez ou pas romantique, si vous louez des appartements à Prague, ne ratez pas l’occasion de vous imprégner de l’esprit local en devenant plus que jamais une simple vibration de cordes.

Paul Oilzum Only-apartments Author
Paul Oilzum


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