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Publié le 21 mars 2008 par John

18.01 – 10.02
Vernissage le jeudi 17 janvier 2008 à partir de 18h30
cocktail & mix electro d’Antislash (Circus) & Dolibox (Karat)
L’espace d’art contemporain Eugène Beaudouin accueille du 18 janvier au 10 février 2008 SAUVES PAR LE GONG, une exposition collective de 9 artistes : Gaëlle Boucand, Valentine de Boursetty, Joan Braun, Laurence Cathala, Lukas Hoffmann, Christophe Lemaitre, Jean-François Leroy, Yu Matsuoka et Olivier Sévère.
Bayside pour Ecole des Beaux-Arts, le titre fait référence à une série télévisée culte des années 90 : le groupe d’amis de lycée – Zack, Kelly, Slater, Screech, Lisa et Jessie se retrouvent toujours pour le bal de promo à la fin de l’année. L’exposition est un pastiche de la série : les artistes ont tous le même âge environ, tous été à l’ENSBA et ont tous partagé adolescent le même enthousiasme pour la série télé.
Néanmoins la citation n’est pas anodine. On assiste aujourd’hui à une nostalgie de l’esthétique ado des années 80-90, qui se manifeste par le triomphe actuel du fluo et des paillettes, dans la mode American Apparel par exemple (proche de l’esthétique de la série Fame), le retour des sons pop et house des années 80 et 90, la vague d’un graphisme très coloré et vintage (comme SO ME) et une frénésie pour les séries et les dessins animés à travers Youtube.
Les artistes de SAUVES PAR LE GONG témoignent à leur tour dans leurs travaux d’une forme de nostalgie plus complexe. La mémoire contemporaine est une thématique récurrente chez eux. Cependant loin d’une esthétique fluo, leurs œuvres sont épurées sur le plan de la forme et/ou de la couleur. Qu’est-il donc arrivé à Zack, Kelly, Slater, Screech, Jessie et Lisa pour qu’ils ne s’habillent plus qu’en gris, noir et blanc ?
Les contes « vidéo » de Gaëlle Boucand mettent en perspective de manière allégorique les espaces de nature dont l’homme est absent et des espaces de rassemblement euphorique, comme les free parties.
Valentine de Boursetty présente des photographies à grande échelle de bagues de fiançailles, élément féerique traité de manière clinique.
Les ambiances de fêtes photographiées par Joan Braun sont immobilisées et vidées de leur contenu et de leur spatialité.
À travers un mélange de textes de Proust et de Beckett, Laurence Cathala questionne le langage et la mémoire dans une forme sculpturale.
Lukas Hoffmann rassemble des micro-évènements sous forme de portraits.
Le cabinet de curiosités de Christophe Lemaitre à partir d’un travail sur la relation entre Duchamp et la mode amorce une forme de nostalgie de l’art conceptuel.
La sculpture en lino roulé de Jean François Leroy retrace l’espace de travail de l’atelier dans une forme qui rapproche la matière utilisée de son état pré-travaillé.
Les peintures de Yu Matsuoka font cohabiter kitsch et paysages bucoliques.
Olivier Sévère transpose des objets instables de l’univers marin en matériau dense, la céramique.
Commissaire : Barbara Sirieix
(copy&paste du communiqué de presse)


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