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Les dernières réflexions sur la semaine # 2

Publié le 18 septembre 2012 par Sixverges
Les dernières réflexions sur la semaine # 2
Les observations de la semaine qui vient de prendre fin suivront plus bas, mais laissons d’abord la place à un match du lundi soir tout en longueurs et en rebondissements.
Broncos 21 Falcons 27
Here we go. Si ce que nous avons vu la semaine passée est une indication de ce qui s’en vient, le premier rendu à 60 gagne!
Mauvais début pour Peyton qui lance une interception dès le troisième snap du match. Atlanta ramène la roche à la ligne d’une verge.
Nous sommes habitués à la traditionnelle et peu inspirante course au centre de Michael Turner. Ici cependant, elle est justifiée, même s’il faudra la répéter à 3 occasions pour finalement franchir la verge manquante. Le jeu devient donc la course au centre pour 1/3 de verge plutôt que pour une verge, mais qu’à cela ne tienne, c’est suffisant pour prendre les devants 7-0.
Avec ses petites lunettes de nerd dans l’avant-match, Von Miller n’a vraiment pas l’air du linebacker psychopathe qu’il est sur le terrain!
Décidemment, Manning en arrache. Après un manque de communication sur un jeu de course qui avorte, le QB se fait de nouveau intercepter. Si le premier pick pouvait être attribué à une mauvaise lecture de la couverture défensive d’Atlanta, celui-ci résulte d’un lancer manquant nettement de vélocité. Heureusement pour Denver, Julio Jones échappe un TD dans la zone de but et Atlanta se contentera d’un placement. N’empêche, la rencontre n’est vieille que de 5 minutes et c’est déjà 10-0.
Ben voyons donc. Manning lance une 3e interception en 3 séries offensives. Cette fois-ci la défensive tiendra le coup.
Bizarrement, le dernier QB à avoir lancé 4 interceptions dans un quart n’est pas Trent Dilfer, Joey Harrington ou Ryan Leaf. C’est plutôt Tom Brady, ironiquement contre les Broncos, qui revendique ce douteux exploit. Peut être est-ce parce que n’importe qui d’autre qu’un grand QB réchaufferait le banc avec un début comme cela.
Question de bien terminer le premier quart, Denver commet un autre revirement. Cette fois un fumble de Moreno en est la cause. Les mastodontes des 2 formations s’échangent ensuite quelques mots doux ce qui déstabilise complètement les officiels de remplacement qui montrent bien leurs limites ce soir.
Atlanta ne tire qu’un placement de cette énième bévue des Broncos et ils n’ont les devants que par 13 points alors que la partie devrait être déjà pliée. Il faudra s’en souvenir si Denver revient dans le match.
Les arbitres de remplacement souffrent particulièrement ce soir, mais ils ne sont pas aidés par John Fox. Le coach de Denver les engueule vertement en challengeant une punition de trop d’hommes sur le terrain portant valide. Ça prend des heures à résoudre l’imbroglio. Calvaire John, sais-tu compter? Le pire pour Denver est que Fox a brûlé sa dernière cartouche sur ce challenge idiot. Rien ne fonctionne pour les Broncos ce soir.
Atlanta inscrira un second touché qui porte l’écart à 20-0, sauf que sur le dernier jeu du half, Peyton Manning rejoint Demaryius Thomas dans la zone de buts pour réduire l’écart à 20-7. Franchement, vu la première demie qu’ils ont disputé, ce n’est pas si mal pour Denver.
Vous l’avez probablement déjà vu, mais comme pause de la mi-temps, revoici le bloc de Golden Tate des Seahawks aux dépends de Sean Lee des Cowboys. Ouch!!
La remarque Timex du jour nous dit que selon mon pas du tout scientifique calcul, la première demie à duré 2 heures. Trop long. Une bonne partie de ce retard est attribué au cafouillage des arbitres de remplacement. Ces pauvres bougres font de leur mieux, mais ils sont au-dessus de leurs têtes. Ramenez les vrais refs, ça presse!
Atlanta frappe en premier dans la seconde mi-temps. Malgré quelques soubresauts supplémentaires d’incompétence des arbitres de remplacement, Matt Ryan conduit une belle poussée diversifiée qui se conclut par une passe captée par Roddy White dans la zone payante. 27-7 Falcons, ce qui sera d’ailleurs le pointage à la fin du 3e quart.
Mes excuses à notre lecteur nommé Coach Martin pour mes conseils de Fantasy Football hier. Ce n’est pas tant le fait que Julio Jones soit improductif après 3 quarts ce soir qui dérange. C’est plutôt d’avoir ignoré Hakeem Nicks, ses 199 verges et son touché qui fait mal. D’Oh!!
Willis McGahee conclut une séquence offensive du Denver dans la zone de buts, ramenant l’écart à 13 points avec 10 minutes à jouer au match. C’est jouable, mais on n’y croit pas trop.
La défensive des chevaux sauvages tient le coup 2 fois et Peyton mène de nouveau les siens à la terre promise, encore une fois par l’entremise de McGahee sur un 4e essai. Oh, oh! Après avoir été dominés pendant toute la rencontre, voici les Broncos a un touché d’écart avec 3 minutes à faire.
Finalement, Matt Ryan gagnera les 2 premiers jeux nécessaires pour écouler le temps restant et les Falcons remportent une victoire méritée. Denver a rendu ça excitant vers la fin, mais dans les faits, ils ont été déclassés toute la soirée. Après quelques matchs où la logique a été défiée, le vieil adage que ce sont les revirements qui décident du résultat de la rencontre s’est avéré vrai ce soir.
Les dernières réflexions sur la semaine # 2
Les dernières réflexions :
Eagles, Bills, Patriots composent les principaux sujets de discussion de la semaine.
Les Eagles passent le test : Expliquez-moi une chose. Comment une équipe qui a plus de revirements que de quarts disputés peut être invaincue? Ma seule explication, c’est qu’elle excelle dans toutes les autres phases de jeu. Malgré ses revirements, l’attaque demeure explosive et personne ne pourra dire que Vick ne livre pas la marchandise sous la pression. Cependant, c’est surtout la défensive qui m’a impressionné. A l’exception d’une longue course, Ray Rice a été contenu. Quant à Joe Flacco, après une grosse première demie, il n’a complété que 8 des 25 relais qu’il a tentés aux quarts 3 et 4. Le crédit revient au marquage très serré des Aigles contre les receveurs mauves. Si l’attaque limite les revirements, les verts représenteront toute une menace dans la NFC.
NFL, voici CJ Spiller : Lorsque les Bills ont utilisé leur choix de première ronde à l’encan 2010 sur le porteur de ballon en provenance de l’université Clemson, plusieurs y ont vu un des nombreux flops qui marquent l’histoire récente de la ville des ailes de poulet. Poirotant derrière Marshawn Lynch puis Fred Jackson, Spiller n’a pu se faire justice à ses deux premières campagnes dans la grosse ligue. Appelé en renfort dans une cause perdue la semaine passée, ses gains totaux de 194 verges n’ont pas eu d’impact. Ce dimanche toutefois, c’est lorsque ça comptait vraiment que Spiller a brillé, pulvérisant les Chiefs avec 170 verges totales (123 au sol) et 2 touchés. Les Bills avaient bien besoin de cette étincelle, tant pour leur mental que celui de leurs partisans après le désastre du match d’ouverture face aux Jets. La question : de la façon de Spiller joue, les jours de Fred Jackson sont-ils comptés à Buffalo ? Ça me semble évident que oui. Mention honorable aussi à Trent Richardson, très discret la semaine dernière qui a explosé dans une cause perdante cette semaine récoltant 145 verges totales et 2 majeurs.
Défaite salutaire des Patriots ? : Lorsque Ryan Williams a bêtement échappé la roche dans sa zone en fin de match, les Pats semblaient de nouveau en voie de gagner une partie qu'ils ne méritent pas. Mais le placement de l'habituellement fiable Stephen Gostkowski fut plus imprécis que mes coups de départ au golf, ce qui représente un exploit en soi! Le Pats hater qui sommeille en moi était évidemment ravi du résultat, mais je soupçonne Bill Belichick de ne pas être trop déçu non plus. À un moment donné, le succès devient une habitude et les joueurs le traitent comme un acquis en oubliant qu'il ne représente que la conséquence d'un travail acharné. Déjà au camp d'entraînement, le coach a du élever le ton à quelques reprises. Si l'empire du mal s'en était encore tiré, le message serait de nouveau passé dans le vide, mais cette défaite permettra à Belichick de serrer la vis et de ramener ses ouailles dans le droit chemin. Une défaite en septembre qui pourrait rapporter gros plus tard donc. A mon avis, seul le jeu très erratique de la ligne offensive, qui laisse Brady se faire malmener comme jamais, représente une source légitime d'inquiétude à Boston.
Palmarès en rafales :
Jusqu'à maintenant, nous lançons des fleurs à :
- La défensive des 49ers : La cédule ne leur a pas fait de cadeaux en lever de rideau, mais ils ont muselé les foudroyantes attaques des Packers et des Lions. Meilleure défensive du football. Que dis-je? Meilleure équipe du football!
- Sam Bradford qui l'espace d'un match à tout le moins, a redonné aux partisans des Rams l'espoir que le premier choix du repêchage 2010 remplira les promesses placées en lui.
- Les unités spéciales des Seahawks qui ont frappé fort, deux fois plutôt qu’une en début de match pour donner le ton et mener Seattle à la victoire
Et jusqu'à maintenant, les pots vont à :
- La défensive contre la passe des Bengals : Va toujours de concéder un gros match à Joe Flacco à Baltimore, mais accorder 300 verges et 27 points à Brandon Weedon , ce n'est pas très fort
- Chris Johnson et Darren McFadden : Depuis le début de la saison, leur total cumulé de verges au sol représente un minuscule 75 verges!!! Nous parlons ici de RB d'élite qui devraient accumuler près de 100 verges chacun par match. Pitoyable!
- La défensive des Saints : Ils ne devaient pas se démener comme des possédés sur le terrain avec une mentalité « nous contre le monde » eux autres? Leur tenue actuelle embarrasse l’organisation 100 fois plus que le scandale des primes pour blesser.
Ça complète pour cette semaine. On vous en souhaite une bonne… même si vous êtes un partisan des Saints!

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