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Bill Carrothers " Civil War Diaries, Live "

Publié le 21 septembre 2012 par Assurbanipal

Bill Carrothers

" Civil War Diaries, Live "

Sans Bruit. 2012.

Bill Carrothers: piano

Enregistré en concert à Vélizy, Yvelines, Ile de France, France, en 2006.

Bill Carrothers Civil Diaries, Live

La photographie de Bill Carrothers est l'oeuvre du Vertueux Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette photographie sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Blll Carrothers connaissait-il l'existence de la base aérienne 107 en allant jouer à Vélizy? Des militaires français étaient-ils présents dans la salle? En tout cas, lorsqu'il joua ce soir là son programme de chansons tirées de la Guerre civile américaine, dite Guerre de Sécession en France, comme il le fait à presque chacun de ses concerts en solo depuis 1993, il y avait une ambiance particulière. Cela se ressent dans le jeu du pianiste et l'attention du public.

La Guerre civile marque encore les Etats Unis d'Amérique 150 ans après car c'est la dernière guerre qu'ils firent sur leur territoire, qu'elle eut pour cause officielle l'émancipation des Noirs dont le Jazz demeure la manifestation artistique la plus remarquable.

Bill Carrothers explore cette période par sa musique, tant du côté nordiste que sudiste. Ecoutez comme il transcrit le son des fifres avec la main droite et celui des tambours avec la main gauche sur " Seventh Calvary March " (n°4). L'auditeur a parfois l'impression de se retrouver dans un western de John Ford avec John Wayne surnommé lui aussi " The Duke " ( " Yellow rose of Texas " n°6).

Tout du long du concert, l'auditeur parcourt un chemin vers la lumière et la liberté. Ce n'est certainement par hasard que le morceau final se nomme " Hard times coming no more ".

" La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique " (Georges Clemenceau). Pourtant, la musique militaire si figée, si mécanique est une des origines majeures du Jazz via les fanfares. C'est ce que nous rappelle Bill Carrothers en jouant de façon moderne cette musique déjà ancienne, pour que le prix de cette souffrance ne soit pas oublié et que les temps difficiles ne reviennent plus.

Lectrices chevaleresques, lecteurs cavaliers, voici la marche du 7e de cavalerie jouée par Bill Carrothers lors d'un autre concert. En avant!




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