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69 - en finir avec l’espace-temps d’einstein

Publié le 23 septembre 2012 par Jeanjacques

Pour Einstein, l’espace n’est plus un absolu, il ne saurait exister en soi, il ne peut être que par la mesure du mouvement des corps qui s’y positionnent ou s’y déplacent. L’absolu est désormais celui d’une vitesse, celle de la lumière à laquelle se rapportent tous les mouvements qui deviennent relatifs à cette vitesse. Le temps, la seconde, mesure une quantité d’espace parcourue par la lumière. Ainsi, temps et espace fusionnent et une quantité donnée d’espace diminue à mesure que la vitesse pour le parcourir s’élève. L'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et s'influençant l'une l'autre. Ce qui unifie espace et temps dans une même équation, c'est que la mesure du temps peut être transformée en mesure de distance (en multipliant t, exprimé en unités de temps, par c), et t peut donc de ce fait, être associé aux trois autres coordonnées de distance dans une équation où toutes les mesures sont en unités de distance. En ce sens on pourrait dire que le temps, c'est de l'espace ! (ou plutôt un mouvement, dans l'espace)

Avec la relativité, nous sommes désormais très loin de Newton et de son espace absolu qui existe indépendamment de son contenu matériel, auquel il est totalement indifférent. (C'est mathématiquement, dirions-nous aujourd'hui, un espace euclidien R3, sans courbure, infini et éternel.)

Cette définition essentiellement mathématique de l’espace-temps autorise ainsi toutes les opérations comme de donner une représentation géométrique de l’espace, telle sa courbure par les masses, de plaquer des schémas sur un objet physique qui n’a pas de réalité en lui-même et qui n’existe pour autant que la matière s’y trouve positionnée ou en mouvement.

Il en résulte que là ou la matière n’est pas, l’espace également disparaît. Ceci conduit logiquement à l’absurdité suivante : « après » la dernière des galaxies à 13,7 AL de distance, l’espace cesse brusquement et nous tombons dans le pur néant. Inversement, dans la seconde avant le big-bang, il n’y avait Rien, même pas de lieu de son surgissement puisque l’espace paraît avec le temps et celui-ci avec la naissance de la matière. Enfin lorsque se produit l’expansion, c’est l’espace qui se dilate avec le mouvement des galaxies, lesquelles semblent « inventer » leur propre espace, le produire même, à mesure que la tête de pont de ces astres s’avancent et extraient du néant l’espace où ils vont  se mouvoir. Notons également que cette dilatation de l’espace – telle une « matière » extensible - va avoir pour effet mécanique d’étendre la longueur d’onde des rayonnements initiaux dits fossiles, comme un ressort qui semblait auparavant comprimé.

Toutes ces aberrations logiques et surtout physiques sont donc permises par « Cette conception de l'espace et du temps qui est l'un des grands bouleversements survenus au début du XXe siècle dans le domaine de la physique, mais aussi pour la philosophie. »

A ce stade de notre analyse, on ne peut s’empêcher de se questionner pour savoir : « mais où se trouve l’erreur ? »

La relativité a été inventée grâce à une sorte de tabula rasa consistant à faire moderne en se délestant des vieilleries à savoir l’espace absolu de Newton et l’éther qui en était son constituant. Mais en voulant éviter certains impasses de la physique classique nous en avons rencontré d’autres beaucoup plus insurmontables.

Nous sommes donc contraint de faire à la fois machine arrière en retournant à l’espace absolu de Newton mais à aller de l’avant en le débordant et dépassant d’une toute autre façon que la relativité.

L’espace est absolu en ce sens qu’il a une réalité en soi indépendamment des corps de matière. Allant plus loin on peut dire que l’espace est le lieu de surgissement de la matière et que la condition PREALABLE à la genèse de la matière est son existence. L’espace précède la matière, il en est son géniteur. Ceci implique qu’il ne soit pas vide de contenu mais au contraire qu’il contienne une substance entretenant des liens de réciprocité d’état avec la matière, à savoir la prématière. Les propriétés et modes de preuve de cette prématière ont été très longuement présentées sur ce blog pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir.

Un grand géant de la pensée du XXeme siècle à était destitué : K.Marx. Le deuxième, Freud, vacille de toutes parts sur ses bases. Il reste à la physique nouvelle de se déprendre de cette maladie de l’esprit qu’a inoculé Einstein avec sa théorie de l’espace temps pour ouvrir vers un nouveau paradigme historique. Ainsi s’achèvera véritablement le XXeme siècle qui fut une époque de grandes découvertes mais aussi de terribles tragédies.


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