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Batman & Robin (1997) de Joel Schumacher

Publié le 23 septembre 2012 par Flow

Batman & Robin.

(réalisé par Joel Schumacher)

Nanarland.

 

 

On aurait cru que Batman Foreveraurait jeté un froid éternel mais non, la Warner en remet une couche avec cette abomination qui a fini de congeler la saga égarée à tout jamais dans les griffes du nanar.

 

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Dans cette nouvelle aventure, Batman aura bien besoin de son audacieux partenaire Robin, juché sur sa fringante (sic) moto turbo. En effet, le glacial M. Frezze fait régner une vague de froid polaire sur Gotham City avec la complicité de la belle et vénéneuse Poison Ivy, au baiser mortel et aux formes sinueuses, qui rêve de soumettre le monde au pouvoir des plantes.

 

Il suffit de survivre au long prologue de 15min (tâche compliquée) pour se rendre compte du mal que va faire ce soi-disant film à la réputation du chevalier noir. Plus occupée à vendre des jouets qu'à faire des long-métrages de qualité la Warner s'est rendue coupable (aidé par un Joel Schumacher en roue libre) d'un sabotage en règle comme on en a rarement vu dans l'histoire du cinéma.

 

Digne d'un mauvais épisode de Power Rangers(oui, ça existe) les décors font peine à voir et j'évoque à demi-mots le casting. D'un Clooney mal à l'aise à un Schwarzie désespérant en passant par une Thurman qui nous ressort le coup de la plante vénéneuse, on se demande tout du long quelles drogues tout ce beau monde a ingéré pour oser participer au massacre.

 

Mais le pire, je crois que c'est le traitement réservé au génial Bane. D'un criminel à la force monstrueuse mais coriace par son intelligence hors du commun, ils en ont fait un gros bras décérébré incapable de prononcer une seule phrase. Une honte.

 

Ennuyant de bout à bout, on est à peine sauvé de la somnolence par des dialogues d'un niais monumental. Petit festival.

 

«Adam et crève!»

«Bonjour Freeze je suis Batman!!!»

«Je te les empoignerai avec joie tes diamants.»

«Freeze, t'es givré!»

«Tu vas perdre tes feuilles vieille branche!»

 

Et ma préférée:

Robin: «Aucun signe du bonhomme de neige».

Batgirl: «Il a peut-être fondu?»

Batman: «Non, il doit hiberner!»

 

Tout est dit!

 

 

En conclusion, je vous donne celle que Batman avait préparé sur son Bat-ordi.

«Il est facile de détruire une vie. Le vrai pouvoir c'est d'en sauver une (Batman à Freeze)».

Avec ça, il y a de quoi être triste que Schumacher ait refusé d'en réaliser un troisième avec l'épouvantail. Snif.

 

 

Note:

Pastèque de la honte

navet


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