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Critiques Séries : Boss. Saison 2. Episode 6. Backflash.

Publié le 23 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Boss // Saison 2. Episode 6. Backflash.


Depuis le début de la saison, Boss parle beaucoup de la folie qui ronge son personnage principal. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cela est fait avec beaucoup de dextérité de la part des scénaristes. Dans l'épisode précédent, j'avais beaucoup adoré trois scènes particulières. Cette semaine, Boss change un peu la donne et fait un parallèle intéressant entre Kane qui tente de se soigner et sa ville qui, sans lui, part en brasier. Les tensions qu'il y avait autour du fameux projet de construction de Kane passent de troubles à émeutes. J'ai trouvé que la série avait su bien gérer cette histoire. Notamment parce que l'on a plusieurs points de vue. Celui des émeutiers dans un premier temps, celui du bureau du Maire dans un second temps et enfin celui des médias. Ce dernier est assez intéressant notamment parce qu'il permet de mettre en avant toute l'histoire de ce point de vue. Les médias véhiculent souvent une image exagérée des évènements et des révolutions, du coup quand ils parlent de l'émeute comme l'une des pires choses que la ville de Chicago ait vécue… forcément.
Pour ce qui est du bureau du Maire, ils doivent gérer l'affaire sans Kane qui est absent. Là encore c'est aussi un assez bon exercice pour la série qui est assez bien mis en scène. J'en n'attends pas grand chose non plus, mais au moins, on tente aussi de montrer la synergie des personnages. Les interventions de la femme de Kane seront elles aussi là mais pour faire le lien entre Kane et son staff. Le lien entre les deux histoires de l'épisode. Pendant ce temps nous suivons toujours les aventures des personnages gravitationnels Ben Zajac qui est devenu une risée dans le monde politique (on peut le comprendre). C'était tout de même le seul espoir de la ville de Chicago de sortir de l'ère de Kane et il a tout ruiner uniquement en faisant passer ses besoins sexuels avant tout. J'avais beaucoup aimé la déconstruction de ce personnage dans les épisodes précédents. Petit à petit on amenait la série vers la chute de Zajac. De toute manière, Kane devait rester à la tête de Chicago ce n'était pas possible autrement.

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Ce que j'ai également apprécié dans cet épisode c'est la manière dont Kitty arrive à rebondir d'histoires en histoires. Elle n'est plus aux côtés de Kane mais qu'est ce qu'elle évolue et rapidement. Elle se retrouve aussi être la proie de pas mal de gens du monde politique. Mais l'épisode était aussi une excuse pour montrer encore une fois Kitty au lit. Je n'en saisi pas vraiment l'utilité si ce n'est de coller au public de Starz (qui diffuse, je le rappelle la très mauvaise et pornographiquement gentillette Spartacus). Pour ce qui est de la partie autour de Kane, même si elle reste intéressante car brillamment interprétée par Kelsey Grammer, je trouve qu'il manquait un scénario. Ce n'était pas assez dense à mon goût. On aurait pu aller encore plus loin, plus dans l'émotion, mais ce n'était certainement pas la volonté des scénaristes de la série. Un choix qui peut s'avérer judicieux quand on voit le talent de Grammer. Je suis certains qu'on lui donne beaucoup de scènes de ce genre là cette année pour qu'il soit (enfin) nominé aux prochains Emmy (ce qui serait amplement mérité).
Note : 7/10. En bref, toujours de bonnes choses dans cette surprenante série politique.


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