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Critiques Séries : Partners. Saison 1. Pilot.

Publié le 25 septembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Partners // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Les premières images de Partners qui avaient été diffusées par CBS en mai dernier ne m'avait pas donner confiance en la série. Les créateurs de la très bonne Will & Grace, David Kohan et Max Mutchnick, étaient de retour pour nous offrir Partners, sauf que pour le coup c'est une très mauvaise idée. Reprenant les clichés éculés sur les gays, tout en rendant Michael Urie encore plus gay et cliché que son personnage dans Ugly Betty. D'ailleurs, Louis (son personnage) apparait vraiment comme une sorte d'hystérique qui bouge dans tous les sens. Et personnellement, les comédies hystériques ce n'est pas trop mon truc. Je n'ai pas réussi à réellement rire devant ce premier épisode, très souvent à côté de la plaque. En effet, Partners reprend tellement de blagues déjà vu, de comique de situation éculé. Le personnage le plus sympathique c'est Wyatt (incarné par Brandon Routh - Superman Returns, Chuck -) car il était utilisé à bon escient sans rendre son personnage ennuyeux ou énervant. Je ne suis pas spécialement un grand fan de l'acteur, mais ici on sent qu'il est à l'aise.
Partenaires en affaires et amis de longue date, Charlie et Louis - l'un est gay et l'autre hétéro - sont engagés l'un et l'autre dans une relation de couple sérieuse. Soit quatre personnes impliquées dans trois relations différentes...

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Evidemment, Partners doit aussi parler d'amitié. Cela reprend tout de suite ce que l'on a déjà pu voir dans des années et des années de comédies de potes post-arrêt de Friends. Les rapports entre les personnages ne sont pas vraiment intéressants. Je pense notamment à Joe (incarné par David Krumholtz - Numb3rs -) et Louis. Ces deux là sont censés être les meilleurs amis du monde sauf que l'on parvient à les faire bouder comme des enfants. Finalement, la scène d'ouverture (que je ne comprends pas vraiment et qui n'était pas drôle non plus), permet aussi de voir que les deux amis n'ont jamais grandis et qu'ils sont les mêmes. La première partie de l'épisode était hystérique. On enchaine les scènes, les dialogues pas forcément très inspirés, et le manque total de références culturelles. Ce que j'adore dans les sitcoms (et qui peut encore plus se faire dans une sitcom gay-friendly) ce sont les références. Ryan Murphy l'a parfaitement compris dans The New Normal (l'autre comédie gay de l'année).
Dans le reste des personnages, nous avons donc Wyatt, l'un des rares atouts de la série, et Ali (incarnée par Sophia Bush - One Tree Hill -). Je n'ai clairement pas trouvé ce personnage intéressant. Elle est assez transparente et n'a rien à offrir. Ce que j'aurais largement préféré c'est que Partners s'amuse différemment avec ce personnage et sa relation avec Joe. La scène la plus ridicule de l'épisode étant celle de la demande en mariage avec la réaction ridicule et disproportionnée d'Ali. J'avais la mauvaise impression de me retrouver dans une telenovela mexicaine. Au final, je ne retiens pas grand chose de Partners. C'est vieillot dans sa construction, ce n'est pas intéressant, pas forcément drôle (je n'ai pas ri en tout cas) et surtout cliché. Les personnages sont des caricatures d'eux même et c'est réellement un problème à mon goût. Je viens donc de faire le ménage sur mon planning de rentrée, je ne regarderais surement pas la suite de cette série.
Note : 1/10. En bref, clichée, caricaturale, et ennuyeuse, Partners n'offre rien de nouveau et recycle très mal.


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