The Way(s) avec Joseph Gordon-Levitt et Lynn Collins, une romance épique

« Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n’a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix. »  Eric-Emmanuel Schmitt.

The way(s) est un film produit en 2009 mais nous avons décidé de vous en parler maintenant car sa sortie en DVD date de cet été. L’un des deux rôles principaux est tenu par Joseph Gordon-Levitt, le même beau et talentueux jeune homme que dans “500 jours ensemble” et “Batman The Dark Knight rises”. On peut le dire, Joseph aime les rôles discrets qui demandent de la présence et du génie. Il est de ces acteurs qui jouent des mots et du charisme. Pour le second rôle principal, le film nous dévoile Lynn Collins, aussi talentueuse et envoûtante que son partenaire.

Synopsis : Deux jeunes adultes, Kate et Bobby, se promènent sur le pont de Brooklyn, essayant de prendre une décision importante. Plutôt que de faire un choix crucial, ils laissent le hasard décider pour eux en jouant à pile ou face. De cette décision, le spectateur ne connaît encore rien, mais les deux vies parallèles qu’ils vont vivre vont nous permettre de le découvrir. Kate part en trombe d’un côté du pont et Bobby se précipite de l’autre côté. Nous voilà projeté dans deux réalités.

Dans l’une, Kate et Bobby se rendent chez les parents de Kate pour la fête de l’indépendance. Mais de nombreuses interrogations les tourmentent. Comment faire comprendre à sa mère que l’on peut être heureux en vivant différemment ? Comment faire face à l’Alzheimer  d’un oncle qu’on aime tant ? Comment vivre avec la mort d’un proche ? A qui est ce chien errant et perdu ? Faut-il garder un enfant quand on est pas sur de pouvoir être de bons parents ? Voilà les questions auxquelles Kate et Bobby vont tenter de répondre durant ces deux jours. Mais est-ce la réalité qu’ils ont choisi ou bien celle qu’ils auraient du choisir ?

De l’autre côté du pont, les deux jeunes gens grimpent dans un taxi où Bobby trouve un téléphone oublié par son propriétaire. Il décide d’appeler pour signaler cet oublie et laisse son propre numéro. S’en suit alors une journée catastrophique durant laquelle les deux personnages iront de mal en pis, faisant des choix pas très éthiques et même dangereux. Un homme est abattu sous leurs yeux et peut être même par leur faute. Ils cherchent à comprendre comment ce téléphone qu’ils ont trouvé peut avoir autant d’importance pour ceux qui les poursuivent. Dans cette réalité, pas question d’enfant ou de famille. Ils sont seuls, face à leurs choix.

Que ce soit dans une réalité ou dans une autre, le film dépeint deux amants qui restent unis quoi qu’il arrive. C’est un couple de bohème, elle est danseuse et lui compositeur. Ils paraissent toujours prendre leurs décisions en accord. À vrai dire, c’est assez plaisant de regarder un film ou le problème ne vient pas de la relation entre les deux protagonistes. La vraie problématique réside dans les choix et dans leurs conséquences.

Ces deux journées sont réelles. L’une est vraie si la pièce tombe sur le côté pile et l’autre l’est aussi si la pièce tombe sur le côté face. Le film ne raconte pas de quel côté la pièce tombe vraiment, quelle réalité ils ont vraiment vécue. Mais ce que le film nous dit, c’est qu’il suffit d’un choix pour que tout change. Croyez moi, je réfléchirai à deux fois demain lorsque je me poserai cette question quotidienne : “escalier ou ascenseur ?” Qui sait, ce pourrait être crucial.