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Une version remaniée de Guinée quel devenir2

Par Basicinstinct82

Pour vous rafraichir la mémoire et aider, ceux qui ne savent point explorer, les archives du présent blog, tout en vous permettant d’accéder à mes anciennes publications, je me permets de republier, le volet 2 de “Guinée quel devenir”, rédigé, courant 2006.

Pour des raisons sécuritaires liées au vol de documents, au plagiat et à la falsification dont j’ai été victime, je me sens dans l’obligation de procéder à la publication du volume 2 de “Guinée quel devenir”, avant même de le finaliser. A ce propos, je tiens, à en finir, avec les injonctions, mal pourvues des uns et autres, en attendant la réaction de celui qui revendique, mes écrits..

Guinée quel devenir revient cette année dans son second volume, avec pour objectif, l’analyse exhaustive de la situation des secteurs clés de l’économie, qui n’ont pas pus figurer, dans le premier volume, mais aussi et surtout, mettre à profit le court temps qui s’est écoulé entre la parution du premier volume et le second, pour passer en revue, la difficile période que traverse le pays, aussi bien, du point de vue institutionnel, politique que social à savoir, sur le plan constitutionnel:

L’amendement de la constitution qui a permis au général Conté de briguer un troisième mandat.

Sur le plan politique:

Le climat de méfiance et de rupture qui prévaut entre l’opposition et le gouvernement,

la démission spectaculaire de François Louncény Fall, les multiples arrestations de certains membres de l’opposition, et l’incapacité notoire et constante du régime Conté, à concilier les revendications d’une opposition vraisemblablement en mal d’être, et en quête, d’une unité d’action avec les objectifs de développement économique et politique qui soient, en accord avec la société civile, seront au menu, afin de faire, l’objet, d’une analyse conséquente et dépassionnée.

Sur le plan social:

La grogne sociale, engendrée par la misère quotidienne dans laquelle est plongée la plupart des familles Guinéennes.

Sur le plan économique et financière:

La faible rentabilité financière des entreprises publiques.

Le manque de transport public, dans un pays dont le parc automobile ne dépasse guère 200.000 véhicules, avec une population d’environ 8 millions d’habitants, ayant un revenu national par tête d’habitant ne dépassant pas 500 $.

Le déficit chronique de l’énergie dans un pays qui proclame une ambition d’industrialisation à outrance.

La flambée des prix des denrées de premières nécessités.

L’inflation galopante, que connaît le FNG et cela, malgré l’avènement très prochain, d’une UEM, appelée la deuxième zone monétaire Ouest Africaine, lequel, pointe à l’horizon temporel, avec ces objectifs de remodelage structurels et institutionnels.

L’accroissement vertigineux, du déficit budgétaire, constaté dans les faits, malgré qu’on ne détienne pas les statistiques officielles.

La faible croissance, caractérisant, l’économie Guinéenne, et qui se traduit logiquement par:-un chômage élevé, un faible pouvoir d’attraction en terme d’investissement privé,

la faiblesse de la production nationale, un manque apparent de synergie dans la gestion multisectorielle de l’état, une gestion trop contestée des deniers publics avec des scandales financiers à répétition, ainsi que le non respect des engagements financiers de l’état à l’égard à la fois des bailleurs de fonds( ce qui entraîne souvent des ruptures dans les programmes de redressement économique) et les créanciers internes, c’est à dire, les opérateurs économiques qui sont des partenaires non négligeables de l’état-reviennent, en force dans, le sillage, des approches parallèles à l’action publique, à travers, une ébauche, d’acception nouvelle.

Sur le plan de la santé et des structures sanitaires:

Dorénavant, s’il faut entamer, une étude comparative, des périodes de réelles souplesses, techniques, structurelles et institutionnelles, à l’opposée, des périodes, regorgeant, les schémas de dysfonctionnements, les mieux illustrés, dans le cadre d’une évaluation pérenne et à mi-parcours de la mise en œuvre, des politiques publiques, il va de soi, que le contraste le plus, usité, reflux, sur une esquisse de questions, concernant, la marge d’investissement, consacrée à ce secteur, autrement, celle d’allocation sectorielle, en terme de budget d’investissement, corrélativement, à l’accroissement de la masse globale des prêts, consentis dans le cadre des réformes structurelles, y compris, l’étude d’impact de cet investissement, le niveau de vulgarisation et d’exécution des programmes déjà, entérinés, et faisant, l’objet, de bases de données, cumulatives des indicateurs de performance.

A cet égard, le bilan dressé d’une politique de santé publique, qui augure des lendemains meilleurs, se voit remis en cause, par les différentes formes, de prestations, qui ne sont pas forcement accessibles, pour une population dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté extrême.

Sur le plan de l’enseignement:

Une politique d’enseignement, caractérisée par l’inadéquation de son orientation, aux objectifs du moment, notamment, la stratification de la demande, de mains d’œuvre, à l’offre de formation et d’emploi, consécutive, à la réorientation libérale, du système économique.

Sur le plan des libertés fondamentales:

Le manque de transparence et d’information, dus à coup sur, à la rétention de l’information, à laquelle l’état, se livre, en vue de dissimuler malencontreusement, les réalités de sa gestion scandaleuse des dossiers socio politiques et économiques.

Le mécontentement généralisé, à toutes les couches sociales, notamment, au sein des institutions d’enseignement supérieures, qui sont de nature, des foyers de contestation par excellence,

Sur le plan des perspectives d’industrialisation:

Sans ambages, le point d’achoppement d’une ambition, qui fait flamber, les spéculations, en tous genres, si mal, que les perspectives dans ce secteur, viennent, s’énoncer, au grand Dame, des concepts théoriques et doctrinaux, axés, sur la pérennisation de la croissance et l’extension du développement, prônés par les organes de l’ONU et les institutions de Brettons Wood, évidemment, dans ce qu’ils ont de préjudiciables, à l’ordre des valeurs prônées, en tant que support, des rapports entre, les nations, autrement, l’ordre économique international, plate forme, engrangeant, les échanges commerciaux, la mobilité internationale du travail, ainsi que le transfert espéré des technologies, devant en découler.

A ceci près, le programme de privatisation des entreprises publiques, qui continue à balbutier, sous l’effet, de la tentative de reprise ratée, de certaines unités industrielles, y souscrit d’emblée.

Sur le plan de l’image et l’autorité de l’état:

Certainement, un sujet assez controversé et révélateur, du nœud d’un problème, récurrent, entre la légitimité et l’efficacité de l’action publique et la culture démocratique, de l’état, du compromis, alliés à l’exercice à la fois, effectif des prérogatives, la consolidation et l’assouplissement de l’exercice de l’autorité au rythme, des mutations institutionnelles. En cela, la restauration de l’image et l’autorité de l’état, y trouvent, leur sens épanouis, et de ce fait, prévenir,  le ternissement de cette image, bien que résultant, progressivement, de son enfoncement dans le carcan de la démagogie et des méthodes révolutionnaires révolues, allusion faite, aux soient disant complots montés de toute pièce, en vue d’éliminer toutes les poches de résistance, à un régime qui ne veut plus, user des règles démocratiques, parce que s’inscrivant dans un registre dictatorial et totalitaire.

Cependant, qu’au même moment, une gestion des processus électoraux, de surcroit, qui assure la suprématie du parti au pouvoir, lors des différentes joutes électorales, se fait jour et prend âme et corps dans les consciences, alors même que, le paradoxe d’une population, dont le train de vie ne reflète pas l’immensité de la richesse du pays, se fait constater au sein de tous les ménages.

Un régime qui a accumulé trop d’erreurs politiques, trop de mécontents au sein, de la population, trop de victimes, trop de malheureux, trop d’ennemis, trop de pauvretés, trop d’exilés surtout au sein de l’armée, sans oublier une portion considérable de la population active.

A cet effet, une jeunesse qui se pose trop de questions sur son devenir, sans trouver une réponse satisfaisante, et de loin, sur un gouvernement, qui se réclame pourtant et au mieux, crédible et rassembleur sans en fournir les gages essentiels.

Par extension, une population qui assiste impuissante à la détérioration perpétuelle de son pouvoir d’achat, suscitée par une situation socio politique qui interpelle toutes les bonnes consciences, en vue de pallier à un possible déchirement du tissu social, car il faut avoir le courage de l’affirmer à qui veut l’entendre, que loin, des affres de la déconvenue, le tableau indicatif des efforts consacrés, par la politique de développement, aux questions juvéniles, et leur extension aux besoins et critères nouvellement, définis, ressort un constat axé, sur un déficit structurel latent et des directives de gestion, destructurantes, tout aussi explicatif, de l’échec, de l’ébauche d’une politique globale, que celui, d’une politique multisectorielle, alliant, le développement concomitant des structures, des infrastructures, ainsi que les ressources humaines.

Sur le plan institutionnel:

Décidément, le point d’encrage, ainsi que celui, de l’évaluation continue de l’impact avéré, de la véritable amorce, des réformes, primo constitutives, des agrégats, conceptuels, des grandes orientations, devant soutendre, le renouveau, font resurgir, son versant institutionnel, au cœur de l’œuvre de construction, à bâtir, en portant, très haut, l’élucidation de la somme de ses ramifications, tentaculaires, supposées, les traduire et les transposer, à l’échelle même de l’organigramme technique de l’état, y compris celui, des collectivités territoriales.

Partant de ce qui précède, une main mise quasi totale du gouvernement sur l’ensemble des institutions républicaines, de sorte à empêcher leur fonctionnement selon les règles démocratiques, sape et annihile une volonté, de renouveau politique et économique tant, clamée, par le gouvernement en place, mais qui ne verra, pratiquement jamais le jour et même, si elle est entrain de s’opérer, comme peuvent le prétendre et le revendiquer, les prédateurs du renouveau, elle demeure non-conforme aux aspirations collectives de bien-être et de prospérité, tant rêvées par une population, apparemment las de se faire berner, par des dirigeants incrédules, insensibles, insensés, baignant dans l’atmosphère inouïe de la corruption, passant maître dans l’art de la diversion, de la dissuasion et de l’incompétence dans l’exercice de leur fonction. De ce point de vue, tout porte à croire que le régime, Conté semble s’enfoncer vers son apogée qui était jusqu’en 2003, réversible.

Par extension, la combinaison des facteurs endogènes et exogènes négatifs, dudit régime, en plus de la désuétude des méthodes de gestion politique et socio économiques qu’il a connu, ont contribué, à accentuer son ahurissement par les plus défavorisés, car, à l’origine de cet état, la misère a atteint un seuil intolérable pour les uns, tandis qu’elle est difficilement, acceptable pour les autres, et en ce sens, où, l’approche fondée sur l’éradication de la pauvreté, s’astreint l’inertie, lorsque les ressources matérielles existent, tout comme les possibilités de création de la richesse, d’assainissement, et de rentabilisation des structures de perception des recettes.

De ce fait et sur la base d’une approche politique et institutionnelle, la notion d’alternance politique, trouve, son explication et l’exigence qui en est faite, dans le concept, d’une gestion saine des deniers publics.

Par ailleurs, la puissance publique, en tant que l’incarnation de l’autorité de l’état, ne peut être confortée, que, quand, elle est exercée par des personnes, soumises à des contraintes juridiques, et redoutant la sanction électorale, à l’issue de leur mandat, de surcroit, capables d’offrir le meilleur d’eux-mêmes, en vue de la consolidation du devenir collectif.

Un véritable point d’orgue, à l’aune des avancées considérables, pour un développement futur, adapté aux exigences d’innovations nouvelles, faisant table rase, des aspects, sans apport conséquent, sur la consolidation de l’édifice institutionnel.

Ceci dit, le chemin à faire est sans aucun doute long, parsemé d’embûches, d’obstacles de tous genres, difficiles à surmonter, mais pas impossibles, ce qui fait resurgir, l’alternance politique, aux confluences, d’une ultime solution, de sortie de crise en douceur, en tout cas, c’est la solution, qui semble requérir l’unanimité, pour sauver ce qui peut encore l’être. Au demeurant, l’interprétation que je suppose, objective, pourquoi pas scientifique de l’évolution de la Guinée, révèle, et démasque, les véritables fondements, de nos difficultés socio politiques et économiques, notamment à travers, l’incapacité des hommes, aux commandes des affaires, de maîtriser, une situation qu’ils ont crée et entretenue, pendant une période non négligeable.

A cet égard, l’alternance politique, s’impose comme une alternative indépassable, au vu bien évidemment, corroboré, par les éléments d’appréciations connus de nos jours, du moins, ne seraient-ce que pour préserver les acquis démocratiques, et promouvoir un développement harmonieux, stable et durable de notre pays.

Ceci dit, la longévité d’un régime n’est plus, ni ne constitue, une donnée fondamentale pouvant influencer sa capacité à résoudre les difficultés sociales, politiques, économiques d’un pays, et tout au regard, de la conception, évidemment moderne du pouvoir, exercé dans un contexte démocratique. Dans ce cas, admettre et vouloir le devenir radieux d’un pays, c’est avant tout accepter les exigences qui en découlent, les implications qui en résultent, sans oublier le savoir-faire, qui doit en être le support.

Sur ce, étant donné la complexité de la situation qui prévaut en Guinée, les pouvoirs publics semblent dans l’expectative, en même temps qu’ils sont aveuglés par une envie excessive de continuer à régner, n’augurant aucune perspective d’apaisement. Ainsi, les erreurs se sont accumulées au fil de l’évolution du pays, contribuant du coup, à exacerber, les revendications de l’opposition, laquelle se sent, depuis belle lurette, muselée de plus en plus et exclue du débat politique interne. Ce faisant, la tentation d’user, de tous les moyens, pour venir à bout du régime Conté pour l’opposition, ne fait l’ombre d’aucun doute, quitte à remettre en cause l’ordre constitutionnel, qu’elle estime trop défavorable à son égard, je veux parler de la constitution elle-même, qui en garantit l’institution et le fonctionnement, et pour avoir été demandée, conçue, et élaborée pour et au service de l’état en place, nonobstant qu’elle offre de surcroît, peu de garanties à l’homogénéisation, du débat politique interne, comme en rêverait bien vainement l’opposition, par extension, la vie politique, est peu encline à l’assouplissement.

Ce constat qui crédibilise et rend plausible la plate-forme de revendication de l’opposition, solde la dérive économique et engendre la grogne sociale, qui se traduisent par des remous de tous genres, à tel enseigne, qu’elles finissent, par doper le choix des électeurs et créer un climat de méfiance entre élus et électeurs.

A défaut d’y remédier par principe et à temps, elles peuvent, entraîner une divergence de vue, au sein d’une même formation politique et provoquer une scission à haute échelle, comme le démontre l’impitoyable lutte à laquelle se livre, le PUP et l’UFR pour le contrôle de l’électorat de la basse côte, tout comme c’a été le cas entre le PRP et l’UNR en moyenne Guinée, ainsi qu’en haute Guinée entre le parti DIAMA et le RPG. Elles peuvent, ainsi évoluer et s’étendre, corrélativement à des aspects in contenus, puisqu’échappant à l’approche, politique de l’évolution institutionnelle, qui en est faite, jusqu’à entraver la cohésion sociale, mettrent à nue les intentions des uns et des autres, avant de se transformer en crise politique, d’une ampleur inimaginable.

Pour ce faire, préserver l’unité nationale, ainsi que la paix sociale, procèdent par la souscription, à un code de conduite fédérant l’initiative, des différentes tendances politiques, le conseil représentatif de la société civile, les organisations juvéniles, en somme, tout ceux qui concourent à la consolidation du développement économique et social.

Ceci étant, le développement à mon sens, ne saurait se traduire, seulement par un taux d’investissement élevé, malgré qu’il soit l’une des conditions permissives, encore moins la croissance économique, bien que, prouvant la bonne santé d’une économie, par le biais, de l’accroissement à un rythme, soutenu de la productivité, tout en impliquant, la maitrise des grands équilibres macro économiques, tels qu’en témoignent les travaux, de grandes envergures, d’ores et déjà, à l’auspice du vivier, des pôles de croissance, au sein des pays en voie de développement, allusion faite aux immeubles, qui poussent en compte gouttes, je revois d’ailleurs, à travers les images stockées dans mon subconscient, la cité des chemins de fer, située en plein cœur de la presqu’île du kaloum entre les chemins de fer, le port autonome de Conakry, le quartier Corentin, plus précisément à côté de la direction de la sûreté nationale, sans oublier en arrière plan le dépôt central des hydrocarbure (ancien APT) sur la corniche nord , ainsi que la fameuse résidence du 2 octobre, à côté du jardin du 2 octobre, sur la bretelle gauche, juste près de la porte du kaloum, y compris,  quelques immeubles privés ça et là.

Par delà ces aspects exigus, le développement s’élargit à bien des aspects, non énumérés, plus hauts, parce que relevant d’une approche, englobant la totalité des préalables, à l’atteinte d’un seuil de bien-être minimum, requis pour enclencher la spirale du désendettement, conforter l’épargne national et la création de la richesse, tout en intégrant, la mentalité collective, en ce sens, où le concept de développement, admet ostensiblement la cooptation par la population de l’idéal qu’il doit constituer, l’évolution de cette mentalité, en harmonie avec l’accroissement des infrastructures, le niveau d’instruction de la population, lequel, à son tour, contribuera, à améliorer sa capacité de compréhension de l’évolution de l’environnement juridique et sociétal, y compris, sa participation à la vie publique.

Par extension, l’adaptation de nos valeurs culturelles, aux exigences politiques et économiques, est une autre facette du progrès, tout comme inciter la population à faire sienne les projets de société initiés par les gouvernements successifs, retraçant les grandes lignes de son devenir, et apporter son savoir faire dans l’édification et la consolidation des acquis sociaux, en vue d’affiner le devenir de la nation, constituent aussi un jalon important dans l’amorce du progrès social et économique. Consentir un effort considérable et faire preuve d’impartialité dans l’application des innombrables textes de lois, qui sommeillent dans les tiroirs, constituent une volonté manifeste de gouverner avec transparence, lucidité et compromis.

Sur le plan de la justice:

Selon toutes les conceptions que nous avons du développement, la justice ne saurait être en marge des secteurs qui magnifient la grandeur d’une nation, font d’elle, un modèle de réussite, dans le sens du développement social, politique et économique, vue qu’elle devient, abruptement, de plus en plus, et contrairement, à ce que les Guinéens en pensaient, car ils la réduisaient à la seule volonté populaire, à travers les garanties, qu’elle offre aux uns et aux autres, si bien qu’elle soit la condition essentielle et en même temps, le gage de l’investissement privé, le fondement du partenariat public-privé(les différents codes du secteur économique: investissements, miniers etc.), assure la flexibilité des institutions publiques et toutes les formes d’organisations sociales.

A cet effet, la réforme juridico-judiciaire, tant souhaitée, s’opère, mais avec beaucoup de mea-culpa et sans cooptation réelle des valeurs qui s’y prêtent, parce qu’elle continue, je veux parler de la justice Guinéenne, à porter les séquelles du passé révolutionnaire et demeurer figer dans les pratiques d’un autre âge, pour le simple fait que, les hommes qui la dirigent pour l’essentielle, tirent leur approche conceptuelle et intellectuelle des méandres de la révolution, malgré les stages de perfectionnement et d’adaptation pour satisfaire les exigences du nouveau système. En outre, la justice doit intégrer et s’enraciner dans les traditions et mœurs, parce que notre culture linguistique, politique, sociale et économique, est un amalgame d’une langue d’emprunt, avec tout ce que cela, puisse comporter, c’est-à-dire l’acculturation, l’assimilation et une volonté récente d’enracinement, de revalorisation de nos valeurs culturelles, l’affirmation d’une identité sur le plan civilisationnel avec en toile de fond, une approche contributive à l’édification de la civilisation universelle. Elle contribue à promouvoir l’égalité, même si elle la relativise entre les hommes d’une même société, et à la pérennisation des acquis de développement, sans oublier les effets bénéfiques des contraintes, qu’elle met en place, du point de vue, de la responsabilité pénale des décideurs politiques, dans le but de prévenir bien évidemment, l’exercice abusif de certaines responsabilités, ainsi que la gabegie financière etc…

A partir du moment, qu’elle régit la vie dans une société organisée, elle ne peut pas, ne pas faire l’objet, pour Guinée quel devenir, d’une attention particulière, laquelle, se veut un cadre d’observation scientifique des mutations sociales, politiques et économiques de la Guinée sans vouloir me répéter.

Ainsi, la volonté de doter la Guinée d’instruments juridiques et d’institutions judiciaires, propices à son développement, par extension, les moderniser et les adapter, au gré de l’évolution, doivent être, une préoccupation constante pour les gouvernants, avec bien évidemment, le concours des élus, qui sont les représentants mandatés par la population, pour veiller à la sauvegarde de son intérêt au sein de l’état.

Pour ce faire, la période de l’état providence, étant révolue, du fait du passage d’un régime révolutionnaire et totalitaire, à celui, démocratique, avec pour principe fondamental, le libre exercice des droits politiques et civiques, dans le strict respect de la diversité ethnolinguistique, des différentes composantes de la république, comme les garantissent, la constitution et l’institution d’un régime démocratique, le respect des conditionnalités liées à l’adhésion au nouveau système politique, doit être la quête nouvelle de la population, non pas continuer à manifester, une nostalgie insensée à l’égard du régime politique, qui les avait certes habitué à la gratuité, mais dont les retombées, autrement, les répercussions sur le devenir politique, social et économique de la Guinée, ont suscité et continuent d’ailleurs, à susciter des questions dont les réponses, ne sont pas faciles à trouver, où aisées, parcequ’immensement profondes.

Par ailleurs, la montée de ce sentiment de nostalgie, prouve et révèle une situation de crise, émanant de l’accroissement vertigineux de familles, en situation de précarité, pire qu’ils ne l’ont connu, sous le précédent régime, ainsi que l’incapacité du régime Conté à pallier, à cette situation qualifiable d’urgence absolue. Cette situation, qui ne fût pas de toute vraisemblance, cernée par les militaires, lors de leur accession au pouvoir, où par les intellectuels qui les ont assistés, dans l’élaboration de leur stratégie de gestion de la transition, hypothèque du fait, le sort du régime. En d’autres termes, ils(les militaires et leurs conseillers) ne possédaient pas les aptitudes nécessaires pour prévoir l’avènement de la situation que nous connaissons, ou sommes entrain de vivre.

Raison pour laquelle, il est à reconnaître, en toute honnêteté que la majorité des membres du CMRN, n’avaient non seulement pas, d’assises politiques, encore moins une expérience de gestion administrative et politique d’une situation aussi complexe, basées sur des outils intellectuels, enclins à la perfection perpétuelle. Ce qui fait, que la cohésion sociale, en a pris un sérieux coup, du moins le sentiment d’un destin commun, d’une quête commune, pour l’ensemble des composantes sociales, s’en sont trouvés, fortement ébranlés. D’où quelques-uns des problèmes engendrés par le régime Conté, trouve leurs origines, dans la situation exposée plus haut.

Ceci dit, le peuple continua à avoir un espoir anodin, quand à l’aboutissement des réformes annoncées, sans grande conviction, avec pour seul gage, la confiance absolue où le culte, aveugle qu’il continuait à vouer aux dirigeants, dû peut être à l’euphorie suscitée par le changement de régime, comme si le seul discours politique, auréolé par leurs victoires sur un régime, que le peuple croyait invincible ou éternel, suffisaient à remettre à flot l’économie et rehausser le statut social des plus démunis. Ainsi, à l’avènement, du pluralisme politique, il faut admettre de toute évidence, que le régime Conté, n’offrait pas de projets de société cohérents, nonobstant, quelques réalisations, permettant au peuple de cautionner sa victoire pour les premières élections pluralistes de l’histoire de la Guinée. Une fois de plus, tous les agrégats politiques et idéologiques, étaient réunis, pour user de l’argument de la fourberie, en vue d’entraîner le peuple dans le canevas, de la légitimité divine, de l’exercice du pouvoir. De là, comme une suite logique, les dérapages et les imperfections, continueront à s’accumuler, malgré les victoires du PUP, lors des élections de 1991, celles présidentielles de 1993 et législatives de 1995, à une majorité écrasante, jusqu’à la mutinerie des 2 et 3 février 1996, laquelle fera sonner le glas, car elle permettra, aux uns et aux autres, de savoir que le régime ne parvenait plus, à satisfaire les attentes et les revendications, de ceux qui assuraient pour une large part, sa survie. Cette situation de révolte des conscrits, due à la modicité de leurs salaires, pendant que la plupart d’entre, eux sacrifiaient leurs vies dans des missions d’interpositions sous-régionales, avait failli plonger le pays, dans un chaos total, c’est à dire, le retour à un régime militaire, dont on ne pouvait connaître, l’aboutissement. Les officiers qui ont voulus, se servir de cet état de fait, qui était à l’origine, une simple revendication de salaires, bénéficiaient à l’évidence, de toutes les faveurs et largesses du régime, à savoir, un salaire décent, qui leur conférait un train de vie largement supérieur à celui des agents de la fonction publique de catégorie A, etc… La répression qui a suivi cette tentative de putsch manquée, fera date, dans l’histoire politique de la Guinée, sauf qu’à la différence des situations similaires, elle connaîtra un dénouement quelque peu acceptable, car, elle fût couronnée d’un procès, qui limitera les dégâts, pouvant résulter d’un procès sur fond de crise, dans un pays, où la protestation face à une situation de déconfiture sociale est toujours rangée dans une logique d’affaiblissement de l’autorité de l’état. Ce fait dénote, une incompréhension de l’évolution de la capacité d’analyse et de perception d’un peuple, dans sa quête du bonheur et du bien-être, qui constituent, pourtant, un combat de tous les instants, un effort continu, en vue de consolider sa liberté et faire entendre, sa voix au plus haut sommet de l’état.

Par conséquent, il existe une véritable rupture de communication entre les élus et le peuple, ce qui fait que, l’assemblée nationale, paraît quelque peu fictive dans la vie politique et économique de la nation. Son existence, peut être réduite pour l’instant, à un besoin de respect, de la configuration politique et institutionnelle d’un régime démocratique, même si ces différentes commissions, notamment celle économique, soient associée, au processus d’adoption du budget, de la loi rectificative des finances, tout comme la commission des lois, des affaires étrangères, ainsi de suite.

Au delà, l’initiative des lois, pour soit honorer les promesses électorales, soit assumer le rôle de lien entre le peuple et l’état qui leur est dévolu, ne se traduit guère dans les faits et gestes des députés. L’assemblée nationale Guinéenne de la seconde législature, beaucoup plus que sous la première législature, semble rater sa vocation, de servir de moyen de contrainte, afin de permettre l’interaction des institutions. On pourrait être tenté, de dire, qu’elle sert à dissimuler les méthodes de gestion de l’état, car elle n’en offre aucune garantie de transparence, encore moins d’assouplissement. Elle a, un budget de fonctionnement exorbitant, au regard des ressources disponibles, en plus, d’un parc automobile, qui aurait puis assurer une très grande mobilité aux députés dans l’optique de faciliter leur contact régulier avec les localités les plus reculées, mais une fois de plus, la volonté de confisquer le pouvoir et d’en utiliser les moyens et les retombées au seul bénéfice du parti au pouvoir, se substituent à un choix conséquent et rationnel des hommes chargés de l’exercer, surtout dans le cadre du parlement, dont la mise en place, n’aurait pas suffi à influencer, le processus de développement de la nation et apporter des réponses satisfaisantes à l’espoir et aux attentes, que sa mise en place, ont suscités pour la population. Le PUP qui a toujours fourni, la majorité des députés, parce qu’étant vainqueur des différentes élections législatives, n’a pas su mettre à profit sa majorité acquise, au sein du parlement pour améliorer sa méthode de gestion du pouvoir politique, bien au contraire, il s’est plutôt appuyé sur des considérations ethniques et régionales dans le choix de ses membres.

Partant, ce constat est propre à la plupart des pays Africains, où les parlements sont truffés d’hommes, qui n’ont que faire de la compétence, n’offrant aucune alternative en matière d’équilibre dans la prise des décisions, qui n’ont eus de cesse à agir pour leurs maintiens au sein du parlement, beaucoup plus que pour sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation et apporter une sérieuse réponse, à l’espoir généré par le libre exercice du suffrage universel. Ce qui revient à dire, qu’ils ont contribué, à embellir l’image de la configuration des institutions, sans pour autant rehausser le niveau de vie de la population, j’en passe.

APPROCHE CONCEPTUELLE

Après avoir exposé, de façon sommaire, quelques-unes des questions cruciales, qui émaillent la vie des institutions politiques, le fonctionnement des structures économiques et étatiques en général, mais aussi et surtout, la situation politique et sociale explosives, je me fais le devoir moral et intellectuel de les disséquer, les analyser et proposer au demeurant des solutions qui me paraissent être la réponse aux questions soulevées.

Ceci étant, d’une approche psychologique à celle sociologique, on se rend compte à l’évidence que la vie d’une nation, doit constituer pour toutes ses composantes, une quête perpétuelle de soi, du perfectionnement de ses structures de gestions politiques, économiques et sociales. Elle est faite, par les crises en tous genres, pouvant déboucher sur des perspectives d’avenir radieux, mais aussi, sur des dérapages politiques d’une grande ampleur, tout comme les guerres, j’en passe.

Cependant, quelque soit, la situation sur laquelle, elle débouche, elle prône généralement un renouveau, une remise en cause de l’ordre des valeurs, en permettant de recomposer l’échiquier politique, de redynamiser les structures économiques, et de favoriser le raffermissement du tissu social. Ainsi, la notion de progrès, mais aussi celle du développement, trouvent toute leur explications dans la capacité de résolution des crises sociales, politiques et économiques d’une nation, de sorte à promouvoir un état d’esprit enclin à l’autosuffisance et à l’accaparement des valeurs sans lesquelles, toute initiative du dirigisme, se verrait corroborer d’illusions.

Pour ce faire, les institutions politiques et les structures ne doivent être que l’émanation de la volonté générale, car, ces mêmes structures et institutions, naissent avant tout dans l’esprit des hommes, avant qu’elles ne deviennent réalités. De là, à imaginer l’essor politique et économique, dépendant aussi bien de la force de persuasion des leaders à l’égard du peuple, de leur aptitude à l’éduquer dans le sens de la compréhension des mécanismes de fonctionnement des institutions, les lois qui les régissent, ainsi que le caractère inaltérable du devenir commun, paraîtraient probant. A ce propos, les institutions et les structures, permettent de canaliser les hommes, de mieux les orienter, de coordonner leurs activités de création, d’équilibrer les relations entre élus et électeurs, gouvernants et gouvernés, tandis que, réciproquement, les hommes assurent la survie des institutions, traduisent sa vivacité, en révèlent le dynamisme et leurs corrélations avec les objectifs économiques et politiques prioritaires. Cependant, que le politique et l’économique, se combinent, s’intègrent au gré de l’influence environnementale périodique, en vue de la mise en place d’une stratégie globale de développement. Faire donc, abstraction de certains facteurs, quelque fois subjectifs, quelque fois objectifs, dans une perspective d’analyse et de compréhension du processus d’évolution d’une nation, ferait paraître ladite perspective d’analyse, impertinente, incohérente, insatisfaisante, incomplète, voir dénuée de tout fondements logiques. C’est pourquoi, la spécificité de cet ouvrage, résidera dans sa capacité, à pouvoir cerner, l’ensemble des phénomènes sociaux, des faits politiques et économiques, c’est-à-dire, les envisager, des plus simples aux plus complexes, du rigide au souple, d’une situation de régression au progrès, de l’amalgame à la déconvenue, de sorte à épouser tous les contours du développement. La Guinée, l’Afrique sont entrain, de vivre, l’une des périodes les plus sensibles et agitées de leur histoires, car, il s’opère une véritable transformation de leurs structures sociales, politiques et économiques.

Ce faisant, ce boom mutationnel, se résume au plan national, à 26 années passées, sous les auspices d’une démocratie populaire, un régime de type révolutionnaire et dictatorial, 8 ans sous un régime d’exception, avec un vide constitutionnel, une privation des droits civiques et politiques, une gestion malsaine de l’économie; A présent, nous voilà, au firmament d’un régime, qu’on pourrait qualifier, de semi démocratique, notamment de par la configuration juridico-institutionnelle, qu’elle esquisse et requiert, si bien, que, la perfection, n’y est pas, encore moins, toutes les garanties concourantes à l’existence, d’un état de droit, au sens, le plus large du terme. La Guinée continue néanmoins, sa marche vers la construction d’un état de droit moderne, grâce à l’action cumulative du champ de confrontation des groupes de pression avec le pouvoir, en marge, d’une montée, soudaine de l’exigence de résultat à l’égard de l’action publique, et quoi que, les tenants du pouvoir à Conakry, n’y sont pas disposés et s’emploient, à activer son obstruction, en sachant de surcroît, fermement et avec vigueur, à l’opposé, que le processus d’évolution d’une nation, procède dans certaines circonstances, de la combinaison des situations inconsciemment crées par les hommes. Elles peuvent, avoir une influence, considérable sur les changements qui s’opèrent, à défaut, elles peuvent, en être le moteur, l’enclencher. C’est pourquoi, cet ouvrage prône et prônera, une indissociabilité des phénomènes politiques, économiques et sociaux, dans sa tentative, d’explication rationnelle des mutations en cours. Après 12 ans, d’expériences démocratiques, teintées d’une gestion trop contestée des institutions républicaines, avec en toile de fond, les différends post électoraux, certaines restrictions de la liberté de la presse, telles que la pratique de la censure et toutes les formes, d’intimidation qui s’y rattachent, font que le processus de démocratisation, semble de loin, en dessous, des ambitions initiales, de son instauration. Ainsi, la volonté des hommes, de parfaire les institutions, de les modeler, au gré des aspirations nouvelles de la population, en les fondant sur les principes universels de démocratie, cèdent peu à peu, la place, à certaines raisons d’ordres communautaires, ethniques, identitaires, est-ce stratégiques, me demanderai-je? Le tout auréolé d’un scepticisme inouïe, apparemment affiché, tout comme le souligne, les travaux d’un éminent chercheur Africain, Rachid Bembé, lequel, ne s’insurgerait-il pas, au pessimisme avéré des Africains, en élaborant un concept qui porte le nom d’une œuvre « l’Afro pessimisme »? Ces replis ethniques et communautaires, constituent de nos jours, un véritable frein, au processus de démocratisation, mais aussi à l’essor des institutions républicaines. Ils revêtent, certaines formes, de contestations, dénuées de toute logique, fondées sur des revendications absolutistes, mettant en avant, l’autosatisfaction, donc aux antipodes, des revendications justifiées, par l’adhésion commune, de la majorité du peuple.

LA POLITIQUE DE DÉCENTRALISATION:

La politique de décentralisation, amorcée à l’avènement de la deuxième république, refera, elle aussi, l’objet d’une critique objective pour « Guinée quel devenir », afin d’en dégager les faiblesses, les disparités constatées ça et là, les innovations à apporter pour en définir les contours réels, d’autant plus que le développement, à la base, constitue, un impératif du progrès social et économique, en sachant, qu’à l’appui, de cette affirmation, le schéma pyramidal du développement, selon qu’il soit orienté de la base au sommet ou l’inverse, est fonction, des prédispositions naturelles et des agrégats locaux, de toute économie, à l’image de l’origine de la constitution d’un marché . Pour le cas spécifique de la Guinée, l’effort de développement et ses retombées, doivent être avant tout, ressentis, sur le niveau de vie de la population, à la base, rien qu’en, partant de l’analyse précédente, cette approche, trouvera un écho favorable, du moment que la prospection de la base pyramidale du schéma, qui est en substance, constituée des agrégats locaux et les secteurs traditionnels, que j’ai qualifié, de prédispositions naturelles, simultanément à son sommet, constitué de structures et institutions et à l’absence d’une disponibilité avérée de capitaux, l’on se persuaderait, de la nécessité de pourvoir, en innovation, ces secteurs, autrefois, de subsistances, de rentes et de nos jours, un tremplin pour l’industrialisation. A ceci près, cet effort de développement, doit privilégier, primo, la population, pour la simple raison, qu’elle en est le moteur, supporte et fait les frais de toutes les réformes envisagées, aussi bien politiques, qu’économiques, d’ailleurs la première république, l’a ruinée au nom de la propriété collective, elle l’a soumise à la corvée, à toutes les formes d’exploitations au nom de la préservation et de la défense des valeurs communes, relais indispensables de la doctrine révolutionnaire.

En voulant la transformer, elle l’a isolé et coupée du reste du monde, au point qu’elle finit, par l’apprendre à danser, à chanter, mais elle ne l’a pas apprise à se prendre en charge et s’adapter au gré de l’évolution universelle.

Elle l’a apprise, à défendre sa dignité, sans lui donner les moyens de la préserver, tout comme, elle l’a exhortée à faire sienne la révolution, sans lui donner les moyens d’une existence décente.

Nonobstant que la réussite, du développement économique et social, passe par son implication objective et nécessaire dans le processus de réflexion, de conception et de réalisation, des objectifs contenus, dans la plate-forme d’orientation politique du gouvernement. Une implication décloisonnée et portée par l’initiative privée, exigence absolue, de l’observance d’un cadre évolutif.

Sur ce, elle est indéniablement, le socle de toute politique de développement cohérente et durable.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

S’agissant du développement durable, un concept devenant, progressivement, très usité dans la conception et l’élaboration des plates formes de développement, parce qu’intégrant, les reflux théoriques et doctrinaux, des contraintes, résultant des différents concepts issus, des schémas de développement répertoriés à l’échelle universelle,« Guinée quel devenir », s’en saisit en guise de prégnance sur la multiplication des dérives, consacrant, une disjonction de faite, entre l’homologation des procédés et la cohésion de la plate forme de politiques publiques, et par ce biais, se fait le devoir, de démasquer la tragique réalité de l’exploitation abusive et incontrôlée de la faune et la forêt Guinéenne, les menaces de désertification et la mise en danger des cours d’eau, assorties, d’une conception du développement, en harmonie avec le respect et la protection de l’environnement, comme une des facettes, du fabuleux potentiel naturel de développement que ce pays possède, puisque résidant (le potentiel)sans nul doute, dans ses prédispositions naturelles à favoriser le développement.

A ceci près, la nature étant un atout de premier plan, dans la valorisation de notre pouvoir d’attraction touristique et économique, y compris, leur promotion dans l’optique de stimuler l’investissement, ainsi qu’un préalable à la maîtrise de l’énergie, laquelle à son tour, ouvre une brèche à l’industrialisation, l’adaptation de nos stratégies de développement, au respect de l’environnement devient un tremplin naturel, tout en nous offrant, une brèche, qui nous permettront, d’innover dans notre modèle de développement, contrairement à beaucoup de pays émergents, qui se sont développés en causant de sérieux dommages, à l’environnement car, en Guinée la nature nous a préservée sur une large partie du territoire, de la sécheresse, de l’aridité, de l’infertilité, j’en passe. Parallèlement, la faune regorge des espèces, d’une extrême rareté à l’échelle planétaire, doublée, d’un réseau hydrographique, qui arrose la plupart des pays de la sous région Ouest africaine.

D’ailleurs, la spécificité de notre modèle de développement, ne pourrait se révéler qu’au travers, d’une prise en compte effective, de la protection de l’environnement dans la conception de la politique globale de développement,

LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉNERGIE:

Certainement, le défi majeur, récurrent, mal pourvu, en approche concrète, et le stigmate le mieux corroboré, de l’échec des politiques publiques, la problématique que vient poser, l’énergie, occulte la capacité d’impulsion, des politiques publiques, ainsi que l’effet d’entrainement supposés, des secteurs porteurs de croissance économique, alors même qu’on assiste à une véritable révolution des procédés de modélisation dans ce secteur, par extension, une révolution, tirée par la reconversion des sources, et quoi que, simultanément, les agrégats conceptuels des politiques publiques, en matière d’énergie, dénotent à la fois, une réelle impertinence, une lisibilité très réduite, tout en esquissant, la difficulté notoire, à assortir; des affres à boucler, le financement des projets d’investissement dans le secteur de l’énergie, difficultés certes, résultant de l’occultation des fonds et leur cooptotation, en fonction, de l’orientation voulue de l’assistance, l’investissement, notamment au titre de la coopération multilatérale; mais prélude à une nouvelle approche de la politique bilatérale, puis que, proposant, un pan entier, de solutions innovantes, nécessaires, tout aussi, pour la construction d’une filière d’investissement, que pour sa conception et son élaboration, allusion faite, par exemple, à la constitution, d’un vaste réseau, coordonné de microprojets.

De ce fait, si la première parution de « Guinée quel devenir » n’a pas fait état du déficit énergétique récurrent et chronique que connaît ce pays, du moins dans toute son ampleur, la seconde proposera une approche analytique des véritables causes de ce déficit, puisque continuant, à faire de l’énergie une denrée rare dans ce pays, en ce 21° siècle, alors même que la plupart des pays ont rompus, avec le souci de se doter d’installations électriques, nécessaires à l’amorce de leur progrès industriel et économique, au point d’en commercialiser l’excédent, la Guinée quand à elle, demeure jusqu’à nos jours, incapable de satisfaire ses besoins énergétiques, où tout au moins, combler son déficit énergétique ne serait-ce que pour l’usage domestique. Ainsi, le quotidien des Guinéens, se trouve émaillé, par cette pénurie d’électricité, de surcroit, les coupures intempestives, à tel point qu’on s’y croit, dès fois dans les périodes les plus révolues du passé. Et pourtant, toutes les conditions naturelles, sont réunies pour permettre à ce pays, de disposer d’un potentiel énergétique décent, afin de faire de son rêve d’industrialisation, une réalité, mais une fois de plus, la capacité de valorisation du potentiel naturel, a fait défaut, comme ça l’a pratiquement été tout le temps.

Ce fait, a contribué, à entraver le progrès industriel et économique, car, l’énergie en est un préalable non des moindres. Dès lors, les questions soulevées par la pénurie d’électricité demeurent difficiles à appréhender du fait de l’échec des différentes tentatives de redonner vie à ce secteur. Les programmes de réhabilitation où de relance initiés, ces 20 dernières années en sont largement illustratifs, à savoir la jonction des réseaux thermiques et hydrauliques, les différents projets Tombo1,2,3, ainsi que l’électrification publique, des grandes villes etc.…n’auront pas suffis à redorer le blason du secteur de l’électricité, nonobstant, le sabotage d’un ambitieux projet d’équipement de centrales thermiques, d’envergure moyenne, comportant néanmoins, des innovations relatives, aux normes antipollution, dont la mise en œuvre fut envisagée en partenariat avec les USA, le fameux projet Garafiri qui a mobilisé toute une nation, mais dont l’issue est connue de tous. Partant, s’il y a un domaine dans lequel l’incapacité du gouvernement s’est révélée à faire face aux problèmes générés dans la vie de la nation, ça serait bien évidemment et incontestablement le secteur de l’énergie dont aucune explication pour la population, ne concoure à rendre compréhensible, sinon plausible les véritables raisons de son blocage. A l’occasion de chaque campagne électorale, le gouvernement, se livre à une véritable démonstration de sa bonne volonté, de doter, le pays d’installations énergétiques propices à la réalisation de ses objectifs de développement, quelque fois, en évoquant des projets, vieux de plus d’une vingtaine d’années, aux études de faisabilité déjà bouclées, pour certains, quand leur réalisation, se heurtent à des difficultés, soient pour un manque de financement, soient pour des raisons politiques contigües à la position géographique , nonobstant, le simple fait que certaines régions ciblées pour la réalisation de ces projets, soient acquises, à la cause de l’opposition, ce qui fait, qu’elles ne peuvent bénéficier des faveurs du régime.

En conséquence, la haine, le manque d’objectivité, les desseins politiques personnels, finissent, par primer, sur l’objectivité et l’intérêt supérieur de la nation, lesquels constituent sans nul doute le point d’achoppement du développement.

UNE APPROCHE PARTICIPATIVE DE LA JEUNESSE DANS LE PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT

Par ailleurs, Guinée quel devenir, tentera de proposer une approche participative de la jeunesse dans le développement social et économique de la nation, comme pour répondre à certaines critiques, qui faisaient état, de son manque d’intérêts apparents, pour les questions juvéniles, la place que doit occuper le ministère de la jeunesse en tant que, structure au sein de l’appareil étatique, en vue d’une meilleure implication et prise en compte de la jeunesse dans les objectifs de développement de la nation. Étant donné, sa marginalisation croissante par le régime Conté, due peut être à sa propension à exiger le changement, c’est-à-dire l’alternance politique où tout juste par un manque de créativité des structures chargées de trouver des solutions aux multiples difficultés que rencontrent le gouvernement dans la mise en valeur des ressources humaines, du point de vue juvénile, il apparaît clairement, que concevoir le devenir de ce pays à travers cet ouvrage, ce sera, avant tout chercher, à mettre, en évidence, le rôle combien de fois important, que doit jouer la population active, dans la consolidation de l’essor politique, économique et social d’une nation. Sur ce, l’avenir d’une nation, c’est le devenir de sa jeunesse car, elle en révèle les caractéristiques fondamentales, en assure la perpétuité, en éveille la conscience, (la tranche d’âge du concepteur de cet ouvrage, en est une preuve palpable) et consacre sa capacité de créativité, mais aussi de vivacité. De ce point de vue, la quantification de la population Guinéenne par tranche d’âge, donne une composition à dominante jeune, ce qui revient à dire, que la jeunesse est et demeurera, indissociable d’une vision harmonieuse du devenir de la Guinée. L’organisation des modes de gestion, des questions juvéniles par le ministère de tutelle, en serait une preuve, puisqu’il soulève l’épineuse question de la distorsion, que révèle, le plan directeur d’urbanisation des grandes villes, car n’offrant pratiquement, pas d’alternative dans la création des espaces de jeux, de loisirs.

A cet effet, les différentes conférences nationales de la jeunesse, n’y apporteront rien, pour avoir toutes échouées, dan le sens, où, les recommandations, qui en résultent, n’ont jamais fait l’objet d’application. Ainsi, le pays va continuer, à évoluer sans que les plans de restructuration n’y prennent gardes, comme si le sport ne pouvait constituer une source de revenus de devises,, à travers les talents révélés, la joie de vivre qu’il crée, le bonheur qu’il procure, le pouvoir de dissipation des rancœurs politiques qu’il possède, vu, qu’il est capable, de rassembler à des moments inespérés et malgré les divergences, toute la population, autour d’un objectif commun. Toute stratégie de développement social et économique, qui n’intègrera, pour une large part, les questions essentielles du devenir de la jeunesse, ses préoccupations majeures, son épanouissement psychique, physique et moral, serait purement et simplement vouée à l’échec, caduque, incohérente, imprévisible, inapte à promouvoir le progrès.

Au demeurant, il ressort du constat de certains observateurs, l’impression que la jeunesse Guinéenne est sacrifiée et abandonnée à son propre sort, pour la simple raison, qu’elle est apparemment exclue du processus de développement, alors qu’elle devrait en être une force motrice. Dans ce domaine d’ailleurs, le régime Conté, a lamentablement échoué et aurait raté, une des meilleures occasions de triompher. De ce fait, il aurait hypothéqué, le devenir de la nation. Ce régime a crée et entretenu, un conflit de génération et d’intérêts, entre la couche juvénile et les tenants du pouvoir politique, lesquels, sont à majorité vieux. Cet antagonisme est comparable à celui qu’il a crée entre les cadres nationaux et ceux de la diaspora. Ce régime, semble passer maître dans la création des situations de ce genre.

LE SECTEUR DE LA CULTURE ET DU TOURISME : UN CANEVAS

LA CULTURE

Des secteurs en pleine croissance, auréolés de concepts, également en pleine extension, de ce fait, susceptibles d’apporter de réelles, valeurs ajoutées, à l’économie, en sachant de surcroit, que la reconversion de l’économie, adjugée, par la détérioration des termes d’échanges, autrement, la baisse continue du cours des matières premières, y compris les incertitudes, s’y rapportant, y gagne, un écho particulier de substitution et de résorption.

De là, à envisager, l’interaction qui existe entre le sport et la culture, en plus de la volonté de Guinée quel devenir, d’intégrer et englober tous les secteurs, rentrant dans le cadre, de la consolidation du progrès social et économique, font que, la culture ne saurait, être en marge des secteurs cernés et ciblés, dans le cadre d’un vaste mouvement de consolidation des acquis et de relance économique.

Ceci dit, bien que le secteur de la culture, était jusque, dans un passé récent, l’un des plus en vues, disons, un maillon indissociable, de la vaste stratégie d’expansion politico-culturelle, en raison de sa diversité, et à travers bien évidemment, l’image retentissant du pays qu’elle offrait, son rayonnement international, ainsi que le message qu’il transportait vers les autres nations, avaient finis, par conférer au pays, un statut de nation culturelle. De nos jours, ce secteur est plongé, dans une anarchie totale, malgré quelques avancées caractérisées par l’incohérence et le laissé aller. Il suffirait pour cela, de jeter un regard critique-sur ses différentes composantes à savoir, le réseau des bibliothèques nationales, des producteurs et promoteurs d’œuvres musicales, son industrie, la politique du livre, des créations littéraires et artistiques, la promotion des spectacles, la disparition des espaces culturels, communément appelés » maison des jeunes », et l’exploitation abusive des artistes, à travers leurs ouvres, au moyen d’une faible contrepartie-pour l’assortir d’un appel pressant et renouvelé, à l’observance d’une certaine forme, d’humilité, propice, à une meilleure sauvegarde et protection du patrimoine culturel en général, l’extension et la réforme du musée national, une étude critique du fonctionnement du BGDA, la création d’un cadre juridique, accordant une protection, plus accrue aux professions relevant du secteur de la culture.

Ce faisant, imprimer une nouvelle dynamique, à la direction nationale de la culture, de sorte à la rendre prompte à résoudre les difficultés d’ordre promotionnel, organisationnel et financier liés à la modernisation du secteur de la culture, où tout au moins, l’adapter au gré des exigences nouvelles, qui sont au demeurant liées aux conjonctures épisodiques, mais aussi au besoin de développement, conformément à chaque période, devient, un créneau d’anticipation, de toutes les formes, d’occultation de l’innovation.

LE TOURISME

Bien qu’enclenché(ouvrage), sur fond de déconvenues, liées à l’altérité politique, sommet, de la pyramide imbriquée des concepts et leur extension, il n’en demeure pas, moins, illustré, de par son attrait à expliciter, la mutation générée, par toute une somme de confluences, révélées, au niveau des différentes formes de jonction, des politiques sectorielles.

Pour ce faire, cet ouvrage se fera l’écho du secteur du tourisme, à travers le déficit structurel, que connaît ce secteur, les difficultés promotionnelles, qui se font jours, ainsi que la création d’un lien étroit avec le renouveau et la consolidation du secteur du tourisme, lorsque, redynamiser la synergie, qui existe entre le réseau des agences de voyage et de promotions touristiques, le réseau des hôtels et restaurants, se présente, comme une impérieuse nécessité.

Par ailleurs, si pendant de longues années, le gouvernement Guinéen, a accordé peu d’intérêts, à l’essor du patrimoine touristique et à son apport financier dans les recettes budgétaires, de nos jours, il semble s’inscrire dans une logique contraire, tout en chassant que la réussite n’a pas toujours été au rendez-vous, encore moins le savoir-faire. C’est pourquoi, cet ouvrage proposera une étude à la fois exhaustive et prospective du secteur touristique, pour élucider les points d’inertie de la politique gouvernementale, en la matière, et proposer des innovations conformément, aux recommandations de l’OMT. Ce secteur bien naissant, présente des potentialités naturelles fabuleuses, au regard des merveilleux sites dissimulés, à travers tout le pays. De la plage de bel air à Boffa, en passant par la voile de la mariée à Kindia, les chaines de montagne du Fouta et leurs innombrables chutes d’eau, la Haute Guinée avec son passé d’anciens vestiges de grands empires, jusqu’aux abords du Nimba en pleine forêt Guinéenne, ce pays possède, sans nul doute une nature paradisiaque. Il suffirait, de conjuguer le savoir faire, la volonté de bien faire, les techniques modernes de gestion touristique, pour conférer à ce secteur un éclat particulier.

LE BUDGET DANS SES PRINCIPAUX PARAMÈTRES

APPROCHE ANALYTIQUE DU BUDGET

Partant de ce qui précède, « Guinée quel devenir », se proposera une étude critique du budget, à travers ses différentes composantes, à savoir:

Le déséquilibre qui le caractérise, la faible rentabilité récurrente des structures de perception des recettes, et l’inadaptation des dépenses aux besoins réellement ressentis,

En d’autres termes,

une trop mauvaise allocation des dépenses, une marge d’imprévision considérable, un manque de cohérence dans la stratification des objectifs, une rupture de lien, autrement, l’inadaptation de la politique budgétaire, aux ambitions politiques affichées, une dilapidation volontaire des ressources budgétaires, un inventaire du patrimoine financier, qui laisse à désirer dans le cadre de la comptabilité nationale, un manque notoire d’information autour de la politique budgétaire, le non respect de certaines dispositions institutionnelles dans la conception et l’élaboration des prévisions budgétaires, les imperfections des structures de gestion économique en général,

un manque de suivi de l’exécution des dépenses ordonnées, le manque semblable et avéré de coordination et de communication, à la fois, entre les services du trésor, les services fiscaux et la direction du budget, et une intervention souvent inopinée de l’exécutif dans la sphère économique. Ces pratiques, dénombrées, autour des composantes du budget, s’invitent au menu, de la dissection des affluences économiques, du renouveau prôné.

Ainsi le budget, tel qu’il est conçu de nos jours, laisse entrevoir, des disparités, aussi bien, sur le plan structurel, que dans la gestion des conjonctures économiques, notamment, au regard, des ressources disponibles.

En effet, la cohérence d’une politique budgétaire avec les objectifs de développement reflète, le dynamisme d’une économie, en révèle les performances et met à jour, sa capacité d’autofinancement, c’est à dire, la réalisation des projets d’investissement, qui en sont l’émanation. Alors comment rationaliser les prévisions budgétaires?

Quelle stratégie faut-il appliquer pour réduire la marge d’évasion fiscale trop importante?

Quelle politique faut-il mettre en œuvre pour freiner ou contenir le déficit budgétaire dans une proportion raisonnable ?

Ce sont quelques-unes des questions, que cet ouvrage tentera d’élucider dans sa tentative de proposer une perspective d’analyse des difficultés sociales, politiques et économiques, rencontrées par la Guinée, dans l’amorce du processus de développement, tout comme, l’ensemble des pays en voie de développement.

ANALYSE TECHNIQUE

L’étude critique du budget à travers ses différentes composantes, laisse entrevoir, les imperfections qui résultent de son fonctionnement, notamment, l’inadaptation des choix budgétaires avec les objectifs prioritaires de développement, le manque d’information budgétaire fiable, le poids de la dette publique, qui tend à être insoutenable, la faiblesse de la capacité d’investissement de l’état, l’influence ahurissante de la dégradation de la monnaie, impactant du coût, les ressources financières et budgétaires, et enfin, le coût somme toute élevé des dépenses à caractère militaire etc..

A cet effet, le schéma classique de la configuration du budget national et les comptes annexes, présentent deux principales composantes, soit, deux volets à savoir : le volet dépenses et le volet recettes, en plus, du budget annexe et les comptes spéciaux du trésor, car dans les pays pauvres, la rareté des ressources financières étant une réalité, la faiblesse des installations industrielles, un handicap, je limiterais mon analyse à la loi de finance annuelle, laquelle, à son tour intègre le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux du trésor, en partant du principe selon lequel, le budget ne serait que la partie descriptive et comptable de la loi de finance.

LE VOLET RECETTES

Partant, une analyse du volet recettes, à travers certaines structures, directement impliquées, dans la mobilisation des recettes, telles que les impôts et les services de douane, doivent fonder toutes démarches, compilatrices et descriptives des créneaux à explorer, en sachant déliérement, qu’en Guinée, comme dans la majeure partie, des pays, en voie de développement, l’assiette fiscale est dégarnie, par l’action compilatrice des évasions fiscales, les niches fisscales, ainsi qu’une forte propension de la fiscalité sur le tertiaire. De là, à faire resurgir, les services de douane, comme étant, les plus grands pourvoyeurs, de fonds du volet recettes, en marge d’un parc industriel et un secteur privé des banques et assurances très réduits, ne peuvent que revenir, de nouveau conforter, mon analyse de la situation économique, pour le simple fait, qu’ils génèrent (services de douane), non seulement, plus de 45% des recettes globales du budget, de l’état, à l’heure où la détérioration du cours, des matières premières, devient un fléau, mais aussi et surtout, il se trouve, qu’ils fonctionnent, avec des méthodes et procédures administratives obsolètes, malgré, l’entame d’une modernisation progressive de ses méthodes de perception, lesquelles, se retrouve, être repensées, notamment, l’informatisation, de certaines de ses structures, telles que la direction nationale, mais aussi, les bureaux régionaux, sans omettre, les mesures de sécurisation, des recettes, à travers, la désignation d’une structure privée, devant, s’occuper, uniquement de la perception des recettes et ne laisser la douane, s’occuper que de la procédure administrative. Toutes, ces mesures furent envisagées, pour dit-on, accroître la perception des recettes et mieux rentabiliser les services de douane, mais le mal persiste de toute vraisemblance.

Cependant, après un survol, sur ce que pouvaient être, les services de douane, dans le premier volume, j’ai cru qu’il serait nécessaire d’y consacrer quelques lignes pour rendre cohérente mon étude critique du budget. Au demeurant, les services de douane apparaissent, au sein des structures du ministère des finances, comme une alternative incontournable dans la tentative de reconversion des sources de recette de l’état, car la bauxite, qui constituait jadis, la principale source de recette de l’état, ne serait plus que l’ombre d’elle-même, pour le simple fait que, sa valeur marchande, serait en constante baisse sur le marché international, ce qui voudrait logiquement, dire qu’on doit consentir l’essentielle, des efforts de mobilisation des recettes, sur l’accroissement, la modernisation et la sécurisation des recettes de la douane, y compromis la professionnalisation et la responsabilisation des agents, par le biais, d’un statut, en y, inscrivant la promotion et les primes, pour parer, à la dérive.

En tout cas, à voir, la configuration des secteurs productifs, cette hypothèse paraîtrait, plus que plausible, du fait que le tertiaire, c’est à-dire le commerce et les services, connaissent une explosion et un boom évolutif spectaculaires, malgré qu’ils, ne soient pas, soumis à la rigueur, de la législation, d’où l’accroissement de niches fiscales. Ce qui fait que l’importation des marchandises, doit permettre à la douane, de générer d’importantes ressources financières, en contrepoids, compensatoire-à un régime d’exonération mal maîtrisé, abusif, érosif et fondé sur des principes extra économiques, -ainsi que son système de taxation, en plus de l’extension, de la lutte contre la fraude et la contrebande.

A cet effet, l’importation des marchandises, par la voie terrestre serait une des sources du manque, à gagner dans la perception des recettes de la douane, car le commerce sous-régional, connaît un essor et un accroissement important, par le biais de l’intégration économique, qui échappe à toutes velléités de structuration vigoureuse, conséquente et cohérente, en ce sens que les échanges, avec les pays voisins ne sauraient être ignorés, d’ailleurs, je propose, une meilleure approche des échanges et propose, une étude descriptive du phénomène. Ce qui revient à dire que, les mesures administratives ne suffiront, à elles seules, à redorer le blason de la douane. Pour ce faire, il faudrait, aussi responsabiliser les douaniers de sorte à leur rendre conscients des enjeux du moment, ainsi que le rôle qui leur revient, au sein des structures du ministère des finances, dans l’optique du redressement d’une situation d’extrême difficulté.

LA DIRECTION NATIONALE DES IMPÔTS

APPROCHE STRUCTURELLE

sur le fondement, d’une acception littérale, parce que, perméable, à un public, plus large, je pourrai comprendre par direction nationale des impôts, le sommet pyramidal de l’ensemble des structures de perception des taxes pour l’état, mais aussi la prospection et l’évaluation de la capacité fiscale de l’état, la prévention de l’évasion et les fraudes fiscales.

Ceci dit, il n’en demeure pas moins, qu’en, Guinée les domaines susceptibles d’être soumis, à un régime fiscal, sont de loin, inférieurs aux prévisions et besoins financiers de l’état, pour le simple fait qu’il y a peu d’industries, peu d’entreprises de grandes tailles pouvant être soumises à la taxe sur les bénéfices industriels, car les taxes auraient pues générer un véritable pactole, mais hélas, la structuration et la réglementation ne reflètent en rien, l’impact, l’impulsion et la marque d’une politique multisectorielle de l’état.

En tout état de cause, la détérioration des termes d’échange, nous incite à une reconversion de nos sources de revenu, ce qui fait que le régime fiscal, paraît être un tremplin pour pallier à une situation qui s’annonce périlleuse, à ne pas s’en douter.

Pour ce faire, il conviendrait d’élargir, les efforts de redressement à tout les secteurs, de sorte à promouvoir, la création des unités industrielles, comme le révèle, le schéma d’industrialisation par substitution, décliné au sein de Guinée quel devenir1, afin d’élargir l’éventail du régime fiscal, rehausser le niveau du PIB et diversifier la production nationale. Il n’y aura, à mon sens, de solutions plus pratiques, que la mise en valeur des ressources et possibilités immédiatement disponibles, de ce point de vue d’ailleurs, la fiscalité semble indépassable.

Par ailleurs, certaines structures de la direction nationale, doivent jouer un rôle prépondérant dans l’accroissement des recettes, mais aussi l’élargissement des efforts de redressement économique à tous les secteurs, je veux nommer la division des taxes sur les produits pétroliers, qui devraient jouer, un rôle important dans la baisse du prix des transports publics.

Une bonne stratification des produits importés devant bénéficier de l’exonération fiscale, constitue aussi une mesure d’accroissement des recettes, en même temps de stimulation de la consommation.

Partant, l’accroissement de la production permettrait aussi de:

Stimuler la consommation, accroître l’épargne des entreprises, en vue de renforcer leur marge d’auto financement et ensuite élargir la sphère d’imposition.

Au demeurant, pour que le volet recettes, puisse continuer à s’appesantir, sur la fiscalité, il faudrait que l’état, initie des mesures incitatives, en matière de création d’entreprises, car, à mon sens, seule la fiscalité des entreprises peut rendre constante, les recettes fiscales, lesquelles seront en mesure de renflouer les caisses de l’état, du moment que l’épargne des ménages est en voie de constitution, donc pratiquement, non imposable et que la diversification non évaluée et coordonnée, de l’assiette fiscale, notamment applicable sur l’informel, pose problèmes, en marge d’un parc industriel près qu’inexistant, ainsi qu’un réseau de banques, assurances et de services, en gestation et peinant à s’insérer dans le tissu économique. De ce fait, le rééquilibrage, du budget passe, par la maîtrise des recettes fiscales, en vue de permettre, à l’état de contenir, ses dépenses dans la perspective de la relance de l’investissement public, gage certain de la création d’emplois et de prospérité économique.

LE VOLET DÉPENSES

Après le volet recettes, il m’a paru, important de tabler, sur le volet dépenses, car, pour parler de dépenses, il faut d’abord que l’état aie les moyens, d’y faire face, à travers la mobilisation accrue des recettes budgétaires, en plus, de toutes les formes d’assistance financières, accordées par les organismes internationaux, prestataires du développement.

Sur ce, le fonctionnement des institutions financières internationales, et la baisse progressive, de l’aide publique au développement, sont des facteurs qui nous imposent, une approche, reposant sur la valorisation des potentialités locales, en somme notre propre capacité de création de la richesse, à partir des possibilités existantes, telles que l’atteste, toutes les études qui s’y consacrent, au point que ces études, soient parvenues, à inciter, les institutions prestataires du développement, à cautionner toute aide ou assistance, au titre du développement, à l’élaboration d’un document, reprofilant les stratégies et approches locales.

Ainsi quand le budget, donne à l’état, la capacité de contenir ses dépenses, il lui permet du coup, de réaliser ses objectifs de développement prioritaires, du moins, il lui dote d’une capacité avérée de transformation qualitative de l’ensemble des structures sociales, économiques, pourquoi pas, politiques, car le développement, c’est le rapport crée entre le développement des structures (infrastructures) et celui des idées (superstructures). L’un des problèmes récurrents, de l’économie Guinéenne en générale, et le budget en particulier, résultent certainement de la marge d’évasion fiscale et d’imprévisions trop importantes du budget, raison pour laquelle, la rigueur dans le respect des prévisions budgétaires, constitue une alternative sérieusement modulable et souple du budget, sans pour autant, oublier que la marge d’imprévision, demeure une des composantes du volet dépenses, sauf qu’elle doit être, sinon pourquoi, la loi rectificative des finances, en cours d’exercice?

Au stade d’évolution économique actuelle de la Guinée, la participation financière du budget national dans la réalisation des projets, serait un gage non négligeable du bon partenariat avec les bailleurs de fonds, mais aussi, il cautionne leur adhésion aux projets d’avenir. Quand l’état dépense, selon le principe stricto sensu, de la richesse réelle, crée mais non injectée, ça veut dire, qu’il fait des recettes, et quand les recettes sont constantes, ça révèle la performance et le dynamisme des structures économiques.

Ainsi, il va de soi, que l’allocation des dépenses, en fonction des opportunités de création de la richesse, révélerait la capacité d’adaptation de la politique économique de l’état aux fluctuations conjoncturelles, qui jalonnent l’évolution politique, économique et sociale d’un pays.

Sur ce, le volet dépenses, doit consentir un effort d’accompagnement financier, à l’égard des investisseurs locaux, quand il s’agit de projets, s’inscrivant dans le cadre de la privatisation et de la relance des structures industrielles. L’état s’étant souvent employé, à justifier son inaptitude à gérer de façon convenable les structures économiques, en dénonçant par exemple, le poids de la dette publique, qui se répercute, certes, sur l’ensemble des opérations financières de l’état, mais, sans pour autant, remettre en cause ses méthodes de gaspillages et de dilapidation des fonds publics, l’inertie de ses structures de réflexion, en matière d’innovations politiques, ( car, pour bien diriger à mon sens, il faut réussir à coordonner aussi parfaitement que possible, tous les domaines rentrant dans le cadre de la consolidation du devenir d’une nation prise dans son ensemble), il va de soi, que la courbe d’évolution économique, s’en trouvera altérée.  Ainsi, le cumul du budget de fonctionnement de l’administration publique, de la présidence de la république, mais aussi, toutes les activités s’y rattachant, font ressortir un train de vie, qui affecte pour une large part, les potentialités financières de l’état. Pire encore, les dépenses sont orientées vers l’achat des biens et services, qui ne sont pas conformes aux aspirations collectives, de progrès économiques, qu’inspirent, la situation de pauvreté extrême que connaît la Guinée.

La logique économique, s’en est trouvée, éprouvée, à tel enseigne, qu’elle a disparue dans la projection des objectifs de développement et d’analyse des faits économiques.

Les recettes permettent dès lors, l’allocation des dépenses, et quand elles sont bien allouées, elles deviennent un levier, de la création de la richesse, de la promotion de la croissance et du développement économique et social, mais hélas.

Sur ce, les emprunts publics, doivent être, de loin inférieurs, à la capacité financière de l’état non amalgamée, autrement contenus, par le biais d’une réduction drastique, des déficits publics, d’autant plus qu’au delà, et en dehors de tout, la force d’un état, ne serait rien d’autre, que son pouvoir financier à l’égard de ses objectifs de développement. De ce point de vue, le volet dépenses, est partie intégrante de la politique de relance économique, lorsque le respect des engagements financiers de l’état, a pour support, le suivi et la régularité des dépenses d’investissement, ce qui veut dire qu’une fois que l’état, décide d’allouer, un fonds pour la réalisation d’un quelconque projet, sous réserve de l’existence, de dotation du budget et d’une marge d’imprévision disponible, il ne doit sous aucun prétexte, utiliser ces fonds à d’autres fins(Comptabilité: Principe de non compensation), cela y va de la rigueur, dans l’exécution des prévisions budgétaires, mais aussi du respect, du calendrier de réalisation des projets, car, on constate souvent que les projets ne sont pas réalisés en fonction du temps imparti.

LA SURFACTURATION ET LE FAVORITISME: Des maux récurrents, du volet dépenses

APPROCHE ANALYTIQUE

La surfacturation et le favoritisme, constituent de nos jours, une source de prédation inégalée, ainsi qu’une des dures réalités, que connaît le volet dépenses, notamment, lors de la passation et l’octroi des marchés publics, mais aussi et surtout, l’ensemble des marchés publics et transactions financières, qui s’en trouvent fortement imprégnés. Les appels d’offre, qui sont un gage dans la concurrence entre les entreprises, en vue de déceler leur savoir-faire et la qualité de leurs travaux, ne constitueraient plus, une règle d’or, dans l’octroi des marchés publics. Ce faisant, la durée de vie des infrastructures dans le cadre de la réalisation des projets infra structurels, s’en est trouvé fortement affectée. L’administration générale des grands projets, ne serait t-elle pas, l’illustration parfaite, de l’échec de l’état à redorer son image? Par conséquent, l’état continuera à dépenser, en investissant de façon répétitive pour la réalisation des infrastructures de base, sans jamais atteindre les objectifs qu’il s’est fixé, dans l’amorce du développement social, économique et industriel.

LA SURFACTURATION

La surfacturation, à mon sens, est toute pratique visant à gonfler le coût des opérations financières effectuées par et/ou au nom de l’état, dans le cadre des dépenses publiques. De ce point de vue, il sera difficile, de délimiter, le cadre d’exercice de la surfacturation, pour le simple fait, qu’elle est devenue, une pratique courante et corrosive, au sein de l’ensemble des structures étatiques, ce qui fait que l’état dépense plus qu’il ne doit, pendant que ses besoins financiers, ne font que s’accroître, en sachant que, les énormes sommes surfacturées auraient pues servir à faire face à d’autres dépenses.

Au demeurant, il serait pratiquement difficile, sinon impossible, de dresser, un tableau clair de la comptabilité nationale, car les chiffres ne parviennent plus à donner, une image claire de la capacité financière de l’état, d’où la propension de l’état à effectuer des dépenses, conformément, à ses aspirations collectives de bien-être social, politique et économique, est en passe de devenir un vœu insolite.

Par ailleurs, la surfacturation devient alors, un facteur de détérioration de l’attractivité des structures économiques de l’état, quand elle s’exerce dans le cadre de l’investissement privé, où à l’égard des partenaires au développement tels que les ONG.   En outre, la surfacturation s’est tellement ancrée dans les habitudes de gestion, que seule, une véritable sensibilisation, si ce n’est une moralisation, des cadres de l’administration sur l’impact négatif de la surfacturation, sur les finances publiques de l’état, les enjeux économiques du moment, les fluctuations conjoncturelles et les objectifs de développement du gouvernement, dans le cadre de la politique globale, pourront apporter une approche de solution, car mêmes les ONG que je désignes souvent, sous le vocable de structures palliatives, les missions d’assistance dans le cadre de la coopération bilatérale, les projets bénéficiant conjointement du financement de l’état et des institutions prestataires du développement, qui sont censées fonctionner sous la houlette d’audit annuel, ne peuvent déceler, les contours réels, de ce que je pourrai appeler un mal, dont la récurrence devient de plus en plus inquiétante. Ceci dit, s’il doit y avoir, un effort de moralisation concernant la gestion des deniers publics, la surfacturation y sera logiquement un des thèmes clés.

LE FAVORITISME

Tout comme la surfacturation, avec laquelle, il se recoupe et s’imbrique, sur le terrain des malversations, les plus fréquemment répertoriés, je concevrais, le favoritisme, comme toute pratique qui vise à privilégier les rapports de profit, de connaissance et d’affinité dans l’octroi des marchés publics, au détriment du savoir-faire, de la compétence et de l’aptitude à accomplir un travail bien fait. Le terme favoritisme, révèle à lui seul une facette non négligeable, du laxisme sous lequel, gît les projets infra structurels, de leur phase de conception, jusqu’à, celle de leurs réalisations. Le favoritisme, tout comme la surfacturation demeurent une pratique courante, aussi bien, dans la passation des marchés publics, que dans l’exécution de l’ensemble des contrats, nécessitant une main d’œuvre locale, dans le cadre bien évidemment des accords de partenariat. Pendant que, l’état continue quand à lui, à louer ses propres efforts, consentis dans la construction des infrastructures de base dans le domaine sportif, sanitaire, militaire, éducatif et routier, sans jamais se poser la question sur la durée de vie de ces infrastructures, conformément aux études d’ingénierie initiales de leurs réalisations, le respect des engagements de l’entrepreneur etc…. raison pour laquelle la plupart de ces infrastructures s’écroulent, aussi tôt après leur construction, sans que nul ne soit inquiété dans son sommeil, tout comme les infrastructures routières, c’est à dire, le bitumage des routes et le reprofilage des pistes rurales qui étaient censées faciliter le désenclavement des localités de base et favoriser l’acheminement facile des produits locaux vers les grands marchés, connaissent elles aussi, la même réalité.

Certaines infrastructures routières, dont la réalisation avaient nécessité, de sommes faramineuses, n’ont pas été à la hauteur des attentes, tout comme les routes reliant, certaines grandes villes à la capitale, ainsi que les nombreuses pistes rurales qui se font et se refont après chaque saison hivernale. L’acuité de la problématique générée par les infrastructures routières, a débouchée sur l’élaboration d’un projet au niveau du secteur des TP dénommé le « fonds d’entretien routier », qui ne suffira pas à mon sens, à combler, les lacunes de la passation des marchés publics, du fait, que le fond d’entretien routier, vient tremper dans les mêmes pratiques, que l’ensemble des structures impliquées, dans la gestion des fonds publics. La rubrique investissement, du volet dépenses du budget continuera à faire les frais de cette cynique réalité, tant que la rigueur dans la gestion, sera absente, des principes budgétaires, sans oublier la compétence et la volonté de bien faire, des cadres des structures financières de l’état. Tout en sachant que la principale difficulté, à laquelle, le budget fait face, est sans aucun doute doute, la rareté des fonds, il serait tout à fait inadmissible, que cette rareté, se voit empirer et prendre une proportion vertigineuse, par le biais des malversations financières, l’utilisation des ressources de l’état, à des fins outres, que les véritables besoins ressentis, c’est à dire leur destination, dans la perspective d’un développement économique de bonne augure. La corrélation entre l’option politique et la gestion de l’ensemble des structures de l’état, constitue un gage de la fidélité de l’état, relatif à ses objectifs de développement.

En ce sens, la situation économique actuelle de la Guinée, révèle un besoin pressant en matière d’investissement, de sorte à faire face au déséquilibre macro économique, au déficit infra structurel, à l’inertie des secteurs de croissance, à la crise de l’emploi, et de la main d’œuvre qualifiée.

L’IMPACT DES TÉLÉCOMMUNICATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT

CONCEPTION ANALYTIQUE

Le secteur des télécommunications, me paraît être, d’une importance capitale dans l’amorce du progrès social et économique, à travers bien évidemment, ses principales structures, raison pour laquelle, cet ouvrage le place, au centre de ses principales préoccupations, dans l’optique de la conception et l’élaboration d’une stratégie globale de développement.

Ceci dit, les télécommunications, constituent de nos jours, un outil indispensable de modernisation du concept de développement. Elles permettent, à travers les services qu’elles offrent, de renforcer la capacité de compétitivité d’un pays, la fluidité des échanges d’information, l’élargissement du tertiaire aux domaines, outre que le petit commerce. Ce secteur bien naissant, regorge et offre d’innombrables possibilités de diversification de la productivité, du point de vue des prestations de service. La privatisation des services de télécommunication de l’état amorcée en 1996, démontre que la coopération sud-sud, peut apporter une réponse concrète aux problèmes rencontrés par les pays en voie de développement, en sachant, qu’elle occupe de nos jours une place non négligeable, dans les relations politiques et économiques internationales.

Au-delà, elle peut en révéler le dynamisme, proposer une meilleure approche des problèmes soulevés, par la similarité, peut être des aspects résultant du sous-développement. Ce qui ne veut nullement dire, qu’elle en est un gage essentiel. Quel est le constat qui résulte des 10 années de gestion mixte de la société des télécommunications de Guinée ? Quelles sont les perspectives d’avenir de ce secteur, au regard des progrès techniques, technologiques et du foisonnement de petites sociétés prestataires de service ? Comment accroître sa rentabilité et promouvoir son essor ? Ce sont là quelques-unes des questions que cet ouvrage tentera d’élucider.

L’EMPLOI :

Une problématique étriquée du sous développement

L’emploi, sa mobilité et les influences, qu’il subit, sont sans aucun doute, quelques-unes, des questions les plus sensibles, dans la consolidation du devenir de la nation, au regard du: taux de chômage très élevé, le manque d’initiative cohérente en matière de création d’emplois, l’impertinence des politiques publiques, dans le sens de la multiplication des mesures incitatives dans le cadre de l’investissement, en vue de mieux adapter les structures de l’OPIP, à la promotion de la main d’œuvre locale,  imposer un respect strict des dispositions du code du travail par les investisseurs qu’ils soient nationaux où étrangers, et afin de rendre plus dynamique l’inspection générale du travail.

Il reste tout de même, évident que dans la plupart des pays pauvres, il existe beaucoup plus de jeunes abandonnés à leur propre sort, que de véritables chômeurs, du moins au sens propre du terme chômage. Ce qui fait que le chômage est perçu sous un aspect très complexe, parce qu’il nécessite un débat sur des questions de premier ordre, à savoir :

L’insertion professionnelle des milliers de jeunes victimes de l’échec scolaire, le recyclage des diplômés privés employés de longues dates, la promotion de la création des PME dans un cadre associatif, l’élaboration si possible, des mesures de protectionnisme de l’emploi local.

Ceci dit, dans la plupart de ces pays, les entreprises naissent et disparaissent, en mettant au chômage leurs salariés sans aucune forme de compensation financière, tout au moins, la plupart d’entre elles. Le cadre juridique et institutionnel semble inexistant, pour le simple fait, que le secteur de l’emploi, n’est soumis à aucune rigueur. Les investissements privés sont dopés par les dessous de table, comme le dirait certains, tandis que ceux publics sont victimes de la corruption, la surfacturation etc. Quelle politique de l’emploi pour ces pays?

Quelle synergie faut-il crée entre la croissance économique et les efforts de création de l’emploi ?

Comment intégrer la population active dans le tissu économique ?

À suivre……………..



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