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Stephen Curry se dévoile

Publié le 28 septembre 2012 par Insidebasket @insidebasket
Stephen Curry
La saison dernière a été difficile pour Stephen Curry. Des blessures à la cheville en pagaille, des résultats décevants donc pour les Warriors et pas de convocation dans le groupe préliminaire de Team USA en vue des Jeux Olympiques, une compétition à laquelle il n'aurait de toutes façons pas pu participer.
Mais le jeune meneur des Warriors espère que la saison prochaine lui sourira un peu plus, comme il l'a confié dans une interview très intéressante donnée au site américain The Big Lead. Il a d'abord connu le plus grand bonheur en juillet avec la naissance de sa fille, et son nouveau rôle de père qui va avec.
"Je fais ce que je peux pour aider, mais ma femme la nourrit le plus souvent. Être père, c'est génial. Ces deux mois ont été superbes. Et oui je change ses couches, j'adore changer ses couches" s'amuse Curry.

Stephen Curry tournait l'an dernier à 14.7pts, 3.4rbds et 5.3pds, des chiffres bien en-deçà de ce qu'il est capable de produire (18.6pts et 5.8pds la saison précédente). Il cherchera donc avant tout à se relancer, en espérant laisser les pépins de santé derrière lui.
"Ma cheville est parfaite. J'ai été autorisé à reprendre toutes les activités la semaine dernière, sans limitations, même si bien sur, je ne peux pas recommencer à jouer 48min tous les soirs dès maintenant. Mais je suis prêt pour le training camp."

Des bonnes nouvelles donc pour Mark Jackson et toute la franchise, qui espère passer un cap cette saison avec le renfort d'Andrew Bogut ou encore Harrison Barnes.
Il est également revenu sur cette déception encore très perceptible de ne pas avoir été inclus dans la première sélection pour les JO.
"J'étais surpris, je n'y croyais pas. J'étais très frustré. Je n'ai pas eu d'invitation et je n'ai jamais pu parler avec quiconque après ça. Coach K ou Mr Colangelo avaient mis en place une bonne équipe pour le Mondial 2010, j'étais très chanceux d'en avoir fait partie et d'avoir pu gagner une médaille d'or. Je trouvais que j'avais bien joué, et je pensais que j'aurais une chance de tenter de faire partie du roster pour les Jeux, mais ce n'est pas arrivé. J'avais vraiment cet objectif en ligne de mire."

La multiplication des talents sur les postes extérieurs explique sans doute ce choix, mais la plaie reste entrouverte pour le joueur.
Stephen Curry a ensuite été interrogé plus librement sur la NBA, tout en ajoutant quelques anecdotes savoureuses.
Son joueur préféré quand il était jeune : "Muggsy Bogues. Il jouait avec mon père et j'essayais toujours d'être aussi grand que lui (rires). Il était le plus petit joueur en NBA, j'avais 12 ans et je faisais presque sa taille. Quand je l'ai finalement rattrapé, nous avons fait un petit un-contre-un et je racontais à tout le monde que j'étais aussi grand qu'un joueur NBA."

Le nom le plus important de son répertoire téléphonique : "En NBA, je dirai LeBron ? Et en non-NBA... Webb Simpson, dernier vainqueur de l'US Open. Je joue beaucoup au golf avec lui."

Le joueur le plus sous-estimé en NBA : "Jrue Holiday."

Le joueur le plus adepte du trash-talking : "Nate Robinson quand il était dans notre équipe. Il le fait 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il parle sans arrêts dans les avions, dans le vestiaire, n'importe où. Mais c'est toujours pour s'amuser.
Sur le terrain, je dirais Chris Paul. Quand il était chez les Hornets, ils avaient une grosse avance sur nous, de 20pts, et il est allé sur le banc. Nous sommes remontés à quelque chose comme 3pts, et ils ont remis CP sur le terrain. Il était assis devant la table de marque et il disait à moi et au coach : 'il est temps de remettre le finisseur sur le terrain.' Il rigolait, puis, oui, ils sont repartis et ont gagné le match."

Pour terminer, il a rappelé une histoire qui lui était arrivé sur le campus de son université, et qui résume finalement parfaitement l'état d'esprit de ce joueur. Il tomba par hasard, sur un portefeuille dans lequel se trouvait la somme de 160 dollars. Là où beaucoup ne se seraient pas gênés pour se servir, lui a préféré retourner l'objet.
"C'était le début de mon année sophomore, et j'ai trouvé ce portefeuille dans le réfectoire. Nous avions un système d'e-mails qui paraissaient chaque matin, et je l'ai donc signalé ici. Mais sur mon e-mail, il y avait mon premier prénom, Wardell, écrit comme envoyeur, donc je ne crois pas qu'il savait qui j'étais avant de se présenter à ma porte. Quand il m'a vu, il s'est écrié, 'c'est toi qui a allumé Maryland au tournoi NCAA' et ensuite m'a demandé un autographe. J'ai trouvé ça plutôt marrant."

Difficile de croire qu'avec un tel Karma, Stephen Curry ne connaîtra pas une excellente saison  cette année et que les blessures ne cesseront pas de l'accompagner. C'est tout ce que les Warriors espèrent pour tenter, enfin, de retrouver les affres de la postseason, ce qui serait une première depuis 2007.

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