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ami-ennemi

Publié le 30 septembre 2012 par Hoplite

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« Jean-François Copé se met à parler de racisme anti-blanc alors qu'il a toujours - en tant

qu'homme de la droite dite "républicaine" - condamné le Front National de la manière la plus solennelle précisément parce qu'il parlait de racisme anti-blanc. Jean-François Copé est d'une obscénité et d'un cynisme sans fond, c'est une affaire sur laquelle on ne devrait plus revenir.

J'ai vu la comédie française "Case Départ" sur la traite négrière. Les méchants y sont tous blancs et leurs victimes sont noires et juives. Ce qui m'a frappé, au-delà de la déformation historique, c'est la façon dont les esclavagistes sont représentés. Tous horribles physiquement, pas simplement désagréables non, particulièrement hideux, un peu comme les caricatures de Juifs à l'époque de la propagande nazie.

Christiane Taubira, ministre de la Justice, a affirmé "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes».". Dans le même temps elle est une militante de la mémoire de l'esclavage occidental imposée aux jeunes Français de souche.

Rokhaya Diallo, une jeune femme animatrice d'une émission sur La Chaîne Parlementaire - chaîne publique - a affirmé sur twitter que Mme. Taubira avait raison car comme nous sommes en France, nous devons parler de l'esclavage en rapport avec la France. Seulement Rokhaya Diallo milite aussi pour "adapter" les programmes scolaires à la nouvelle réalité française, aux Français d'origines africaines, en oubliant un peu nos Rois pour parler de leurs ancêtres. Mais pas de leurs ancêtres esclavagistes. Remplacer l'histoire des Français de souche par celle des Arabes, sauf quand cette dernière n'est pas glorieuse, donc. Pile je gagne, face tu perds.

Ségolène Royal a dit que Najat Vallaud-Belkacem "ne serait peut-être pas là où elle est si elle s'appelait Claudine Dupont". Jean-Luc Mélenchon écrit sur son blog "la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains". Pour Yves Jégo, député UMP, le racisme anti-blanc est "une réalité que ne constate aucun Français de bonne foi". Pour Dominique Sopo, ex-président d'SOS-racisme, "le racisme anti-blanc est une notion forgée par le FN". Omar Djellil, ancien membre d'SOS-Racisme, affirme lui que le bureau national de l'association demande à ses membres de ne pas traiter les affaires dont les victimes sont blanches.

Le Figaro écrit "Il est difficile de savoir si un racisme antiblanc progresse parce qu’il n’existe aucun chiffre le mesurant", sans se demander pourquoi le FN progresse sans cesse. Le Monde titre "Comment l’extrême droite a fait du «racisme anti-blanc» une arme politique", j'ai cherché et ils n'ont en revanche jamais écrit d'article qui s'appellerait "Comment la gauche a fait du «racisme» une arme politique", de Julien Dray à Harlem Désir. Beaucoup disent que parler de racisme anti-blanc c'est en appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. Personne ne dit que parler de racisme blanc contre les immigrés depuis 30 ans c'est appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. On dit que parler de racisme anti-blanc est grave car le racisme ne se divise pas, mais on dissocie volontiers "racisme et antisémitisme".(…) Xyr

Xyr parle d’or, comme souvent.

Je trouve intéressant de constater que, ce faisant, il se place lui aussi dans une logique communautaire. Je veux dire par la que Xyr est l'héritier qu’il le veuille ou non d’une évolution philosophique longue –et propre à l’Occident et à l’Europe en particulier- du communautarisme vers l’individualisme, c’est-à-dire l’atomisation du corps social et l’anomie. Nous, européens, engagés depuis plus de mille ans dans cette transformation métapolitique profonde sous l’effet du Christianisme d’abord, puis du nominalisme (Occam), du Cartésianisme, des Lumières et de la révolution française, nous retrouvons en porte-à-faux devant ce fait communautaire archaïque qui resurgit à cause de mouvements migratoires de grande ampleur et en un temps trés court sur notre sol. En porte-à-faux car c’est au moment ou l’anomie et l’atomisation du corps social a gagné l'essentiel de nos sociétés (c’est-à-dire en fait la disparition du fait communautaire européen de souche) que nous nous trouvons confrontés à une immigration de masse et de remplacement dont le trait principal est la nature traditionnelle (ie communautaire) des populations concernées, donc profondément étrangères sinon hostiles à la modernité occidentale faite d’autonomie et de désintégration sociale.

Il ne fait aucun doute pour moi que si les européens avaient gardé un minimum de conscience communautaire (c’est-à-dire culturelle et ethnique), jamais ils n’auraient accepté cette submersion migratoire aussi tranquillement. Jamais ils n’auraient accepté de voir mourir leur culture, leur langue, leurs traditions, leur cosmogonie, leur monde sans réagir, sans se battre. Plus encore, jamais l’on a vu des hommes et des femmes participant consciemment et activement à la dissolution de leur propre culture, de leur propre peuple, sorte d’ethno-masochisme unique dans l’histoire de l’humanité (Faye). Ce qui est fait est fait, on ne revient pas sur mille ans d’évolution historique et philosophique comme ça. Autant demander aux néo-européens d’origine musulmane (au sens civilisationnel du terme) de faire un chemin aussi long en une ou deux générations : impossible (si tant est qu’il soit possible, l’islam n’étant pas le christianisme).

Les européens de souche sont donc placés dans une situation impossible : confrontés d’un côté (comme le souligne Xyr) à la violence d’un communautarisme étranger sur leur sol (à l’irruption du fait identitaire allogène) et sommés de l’autre, par leur culture propre de moderne et par leurs "élites" –nous y reviendrons- à abandonner toute référence identitaire propre, à dissoudre tout sentiment communautaire (les « français de souche n’existent pas »). Tout leur ADN libéral (au sens philosophique du terme –cf supra) les poussant à répudier le moindre attachement culturel sinon familial ou communautaire, la moindre affiliation verticale (ascendants, descendants) ou horizontale (communauté, famille, corps sociaux) alors que leur environnement quotidien (géographique, humain, politique, culturel) est jour après jour envahi par le fait communautaire étranger particulièrement résilient.

Quid de nos « élites » ?

Dans le post précédent, j’évoquais le jeu pervers de ces ploutocrates de « gauche » comme de « droite » qui célèbrent la République-qui-ne connaît-que-des-citoyens chère à Clermont-Tonnerre un jour, et le lendemain intriguent pour rentrer dans une quelconque loge maçonnique, s’aplatissent devant le communautarisme gay ou juif (repas annuel du CRIF). Le jeu pervers de ces bons apôtres pseudo-républicains du MRAP, de SOS-MACHIN ou de la LICRA prompts à encourager le moindre communautarisme pourvu qu’il ne soit pas européen, pourvu qu’il ne soit pas blanc, pourvu qu’il ne soit pas catholique. Doublement traîtres : traîtres aux peuples qu’ils sont censés représenter car oeuvrant jour après jour à leur disparition culturelle, spirituelle et même physique, et traîtres à l’idéal qu’il affectent de porter par leur travail méthodique de destruction des fondements et de la démocratie et de la république.

« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » (Faits et documents 15-30/11/09)

Les habitués d’Hoplite connaissent ce court extrait de la lettre d’E Ratier, mais il est tellement explicite quant à la mentalité des ces « élites » qu’il faut y revenir : la France traditionnellement assimilationniste n’est pas le Royaume-Uni, multiculturel, certes, mais ce passage révèle clairement la volonté non seulement de satisfaire aux oukases du capitalisme globalisé (en l’occurrence, le site UK) d’une main d’œuvre bon marché et autrement corvéable que les britanniques de souche (ayant le tort d’être encore syndiqués et exigeants…) , mais encore la volonté délirante de transformer ethniquement un peuple pour le rendre conforme aux dogmes multiculturels du moment et sans le moindre mandat…on croit rêver ! hé bien non, c’est vrai. Et aucun doute à mon avis que le pauvre Neather dispose de clones dans notre beau pays et partout ailleurs, prêts eux aussi, à trahir la volonté populaire et à jouer les apprentis sorciers aux petits pieds.

On en revient donc à la conclusion du post précédent : compte-tenu de l’évolution propre de nos systèmes politiques désormais en pilotage automatique (loin de tout audit populaire) ou soumis aux mêmes politiques suicidaires (de notre point de vue) quant à la survie des peuples européens, il est urgent de penser notre avenir et nos vies en marge de ce système c’est-à-dire penser en termes d’autonomie et de communauté. J’y reviendrai.


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