Si l'Olympique lyonnais ne peut plus espérer réaliser que le doublé Coupe de France-Championnat, une autre équipe du club est encore en lice dans les trois compétitions (Championnat, Challenge de France - l'équivalent de la Coupe nationale - et Coupe d'Europe) : la section féminine. En demi-finale aller de l'épreuve continentale, les Lyonnaises reçoivent dimanche au stade de Gerland (14h30), où plus de 10 000 spectateurs sont espérés, les Suédoises d'Umea et sa Brésilienne Marta considérée comme la meilleure joueuse du monde. «C'est pour nous encore un plus gros morceau qu'Arsenal que nous avons éliminé en quart de finale (0-0, 3-2) », estime l'entraîneur Farid Benstiti, pour qui le résultat idéal serait une victoire - «Même 1-0 ou 2-1» - avant le match retour le 6 avril, disputé sur terrain synthétique dans des conditions difficiles (près de -10 °C). 
L'OL féminin, qui a recruté l'arrière gauche danoise Dorte Dalum Jensen et la gardienne norvégienne Bente Nordby en janvier, ne manque pas d'atouts. «C'est une fierté d'être encore présentes sur les trois tableaux, souligne la défenseur Sandrine Dusang. La Coupe d'Europe, c'est la cerise sur le gâteau, mais en même temps un objectif. Maintenant qu'on est en demi-finale, on veut aller en finale et la gagner. Cette compétition procure des étincelles dans les yeux.» Pour se mettre en jambes, les Lyonnaises ont joué cette semaine, et perdu (4-2), contre une équipe composée d'anciens joueurs de l'OL (Christophe Delmotte, Franck Gava, Florian Maurice et Sonny Anderson). A Lyon, tout le monde se met au diapason pour aider une équipe du club à remporter un premier trophée européen
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