Paris truqués: Patrick Montel dénonce l’acharnement dont il est victime

Dans un post publié sur son blog, Patrick Montel dénonce l'acharnement dont il est victime suite à la révélation de l'affaire des paris truqués dans un match de handball. Le journaliste de France 2 annonce qu'il ne tweetera "plus jamais". 

Patrick Montel est en colère et il a décidé de le faire savoir. Dans un post publié sur son blog, le journaliste de France 2 dénonce les "bassesses" et les "ignominies" dont il est victime depuis quelques jours. La raison ? Patrick Montel a révélé sur ce même blog les éléments qu'il avait en possession sur l'affaire des paris truqués dans un match de handball et qui a notamment conduit à la mise en examen des frères Karabatic et de l'animatrice de NRJ12, Jeny Priez.

"Quelle erreur tragique ai-je donc commise pour mériter d'ingurgiter un tel brouet ?"

Mais cette révélation du journaliste de France 2 est loin de faire l'unanimité: beaucoup d'internautes reprochent à Patrick Montel de n'avoir sorti cette affaire que quatre mois après en avoir eu connaissance. "Tous ces confrères qui me pressent de raconter cent fois la même histoire. Tous les autres, apprentis justiciers, qui se déchaînent sur les réseaux sociaux, le plus souvent sous couvert d'anonymat. Tous ces autres dont je ne sais rien et qui me prêtent avec aplomb, des intentions que je n'ai jamais eues. L'humour, le mépris, les insultes", explique le journaliste, avant d'ajouter: "Ce n'est pas le procès d'une discipline ou même d'un club qui s'instruit en coulisses mais le fait de quelques-uns". "Quelle erreur tragique ai-je donc commise pour mériter d'ingurgiter un tel brouet ?", s'interroge Patrick Montel. "En attendant dimanche, je décide de relater les faits dans ce blog en respectant au maximum l'anonymat des différents protagonistes en vertu de la présomption d'innocence. Je pèse les termes employés, choisis de rester volontairement dans le flou. 'Un bar parisien, un voisin, un colosse, une animatrice de la TNT", souligne-t-il.

"Je ne tweeterai plus jamais"

"Je n'ai pas non plus le sentiment de m'être conduit comme un flic et encore moins comme un criminel. Je n'ai jamais eu l'intention de jeter l'opprobre sur une famille qui aujourd'hui se sent sur la sellette", lâche Patrick Montel. "Je ne suis pas non plus obligé de prêter le flanc à toutes les bassesses, à toutes les ignominies. Voilà pourquoi je ne 'twitterai' plus jamais et pourquoi je ne lirai plus les commentaires lapidaires associés à mon compte. Je me contenterai muet de profiter des réflexions de mes abonnés", conclut le journaliste de France 2.