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Homo erectus – Tonino Benacquista

Par Nada @nada

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Quatrième de couverture

Et s’il existait, au cœur de Paris, une société secrète où les hommes puissent enfin confier leurs dérives sentimentales, leurs expériences rocambolesques, leurs fantasmes inavouables ?

C’est à cette société que ce roman de Benacquista inscrit ses lecteurs et surtout ses lectrices.

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Tonino Benacquista , est un auteur dont je vous ai déjà parlé, mais oui souvenez vous … C’était pour son livre ‘’Quelqu’un d’autre’’, une histoire assez insolite qui m’avait quelque peu dérangée.

Benacquista nous plonge une fois de plus dans un univers surprenant, du moins pour nous les femmes. Il nous invite dans la l’intimité de ses personnages par le trou de la serrure, et nous donne à voir ce que l’on ne pourrait pas voir autrement.

 

Le pitch :

Au sein de la capitale, tous les jeudis à heure fixe mais dans des lieux divers, se  réunissent des hommes, éprouvant  le besoin de se  livrer. Chacun peut raconter ses expériences amoureuses, ses illusions, ses désillusions, sa sexualité. ..

Cette confrérie ou loge est réservée aux hommes. Son but ? Donner la possibilité à un intervenant de s’exprimer devant une centaine d’auditeurs anonymes, sans crainte d’interruption ou de jugement, avec comme seul impératif, un unique temps de paroles. Certains disparaissent après leur témoignage, d’autres attendent des mois avant de raconter leur histoire.

Dans ce roman, l’auteur nous infiltre dans la vie intime de trois hommes, qui vont se lier sans promesse de lendemain.

-Philippe, sociologue et philosophe :

‘’Il était curieux de cette thérapie de groupe sans thérapeute, cet étonnant bureau des pleurs masculins, cette occulte et mâle congrégation à laquelle on pouvait accéder sans intronisation’’.  

Il rencontre un Top model, c’est le mariage de la carpe et du lapin

-Denis le serveur :

’Denis avait vécu l’existence classique du jeune homme bien décidé à jouir de la vie avant de songer à fonder une famille. Et puis passé le cap des trente ans, quand il avait enfin aspiré à une relation durable, les femmes, elles, c’étaient mises à fuir.’’

Exclu de la Gent féminine, il pense au complot et s’exclu lui-même de la société.

-Yves le poseur de fenêtres :

’Sa pauline était devenue, cette garce de Pauline, plus jamais il ne l’appellerait autrement, et bientôt  il n’aurait plus besoin de l’appeler du tout.’’  

L’amour monnayé deviendra son crédo.

Dans ce roman les hommes sont mis à nu au sens propre comme au figuré,  il est rare d’obtenir autant de confidences de mâles sur leurs déviances, leurs fantasmes, leurs faiblesses.

L’histoire est originale, l’écriture est fine, l’humour est présent, quoiqu’un peu surréaliste, mais ce n’est pas fait pour me déplaire. Des coups de griffes par ci par là, mettent à mal notre monde surfait et surinformé, avec quelques poncifs.

Un bon livre, mais je suis un peu déçue par le Happy-end un peu trop convenu.

La morale de cette histoire, selon Benacquista, est qu’il ne faut pas se fier aux apparences, les hommes plaqués font comme les femmes, ils pleurent et souffrent.

L’homme est une femme comme les autres …

GAIA


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