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Maxime Fougères Trio " Guitar Reflections "

Publié le 07 octobre 2012 par Assurbanipal

Maxime Fougères Trio 

" Guitar Reflections "

Gaya Music Production/Abeille

Sortie le jeudi 25 octobre 2012

Concert de présentation à Paris, à l'Improviste le jeudi 22 novembre 2012.

Maxime Fougères: guitare

Yoni Zelnik: contrebasse

Antoine Paganotti: batterie

Julien Pontvianne: saxophone ténor sur " Azure " (n°4) et " Passion flowers " (n°6).

Honorables lectrices, estimables lecteurs, soyons précis. Sur 11 morceaux du premier album du guitariste Maxime Fougères, 10 sont composés par Edward Kennedy " Duke " Ellington, un " Passion Flowers " (n°6) par son alter ego Billy Strayhorn. De plus, les ellingtoniens distingués auront remarqué que " Guitar reflections " est un clin d'oeil évident au premier album du Duke sans son orchestre " Piano reflections ". Pour autant, chez Maxime Fougères, il n'y a ni orchestre ni piano. Comment diable ce jeune homme ose t-il jouer la musique du plus grand compositeur et chef d'orchestre du Jazz, un des ses plus grands pianistes sans piano ni orchestre? Il ose et il parvient à ses fins.

C'est-à-dire que tout en préservant le raffinement et la sensualité des compositions du Duke, il en fait son oeuvre. D'abord, parce qu'il connaît parfaitement cette musique. La preuve, il ne joue pas les morceaux les plus connus. Ni Solitude, ni Poupée de satin, ni Dame Sophistiquée, ni Mariée tatouée, ni Caravane ne rodent sur cet album. Ensuite parce que ce trio swingue superbement et que cela ne veut rien dire si ça ne swingue pas. Enfin, parce que cela sonne à la fois avec l'évidence d'un classique et la fraîcheur d'un moderne. J'ignore ce que Boris Vian, fou de Duke Ellington au point de le citer dans ses romans, en aurait pensé mais Claude Carrière, le plus fin connaisseur du Duke en France apprécie. Moi aussi.

Cet album est un pur régal de la première à la dernière note, à écouter au calme pour aérer et stimuler l'esprit. Ca respire, ça balance, ça vibre. Bref, c'est du Jazz de grande qualité, fondé sur la tradition mais sans copier ni singer comme le fait Wynton Marsalis. Profitons en joyeusement!

En attendant de déguster ce trio en concert, voici ce qu'il donne en studio. Partons en voyage pour " Montevideo ".


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