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La bourse de Paris cherche une direction

Publié le 11 octobre 2012 par Bourlingueur

La bourse de Paris cherche une directionLa Bourse de Paris se redressait jeudi à mi journée (+0,69%) grâce à des rachats après trois séances de baisse et à une émission obligataire italienne rassurante, mais le contexte reste fragile après la dégradation de la note de l’Espagne.

A 12H40 (10H40 GMT), l’indice CAC 40 gagnait 24,10 points pour s’inscrire à 3.390,54 points, dans un volume d’échange faible de 825 millions d’euros.

Ponctuellement la dégradation par Standard and Poor’s de la note de l’Espagne qui se retrouve proche de la catégorie des emprunteurs spéculatifs, va accentuer la tension en zone euro, souligne-t-on dans les salles de marché.

Les investisseurs qui attendent depuis cet été que Madrid se décide à demander un plan de sauvetage pourraient commencer à perdre patience ce qui risque de se traduire par une défiance à l’égard de la dette espagnole et à une remontée des taux, facteur d’instabilité pour l’ensemble des marchés financiers.

La dégradation de l’Espagne risque « de faire trembler les marchés financiers », indique Saxo Banque. Moody’s pourrait d’ailleurs abaisser également la note de l’Espagne, tout prochainement.

Mais le courant pessimiste sur le marché action a été quelque peu limité ce matin par des rachats techniques et par l’annonce de deux nouvelles rassurantes: L’emission italienne s’est bien déroulée avec des taux en baisse sur des échéances au-delà de 2015 et la dette nette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne (BCE) a baissé en septembre, pour la première fois en un an.

La hausse est toutefois fragile car le contexte économique reste morose. Les premières publications trimestrielles américaines sont mitigées et le dernier rapport de conjoncture sur l’économie américaine confirme une croissance « très modérée » en septembre.

Les banques étaient bien orientées. L’agence de notation financière Fitch a finalisé l’examen d’un groupe des plus grandes banques mondiales et a maintenu « stable » ses perspectives à l’exception de la Société Générale qui voit sa perspective passée à négative. Pour autant le titre prend 2,29% à 23,26 euros. Le Crédit Agricole progresse de 2,81% à 5,88 euros et BNP Paribas prend 0,81% à 38 euros.

Carrefour s’inscrivait comme la plus forte hausse de la cote (+3,56% à 16,55 euros) après la publication de bons chiffres au 3e trimestre.

EADS cédait 1,29% à 27,12 euros soumise à des prises de bénéfice après sa forte hausse de la veille dans le sillage de l’annonce de l’échec de la fusion avec BAE. Maintenant le marché s’interroge sur la stratégie du groupe et sur l’avenir de son PDG Tom Enders qui était à l’origine de ce projet de fusion. Deutsche Bank a relevé sa recommandation sur le titre à « acheter », contre « conserver » auparavant.

LVMH gagnait 3,55% à 122,6 euros et Hermès s’adjugeait 1,87% à 217,55, après l’annonce par Burberry de chiffres meilleurs que prévu qui ont rassuré le marché. Evoluant également dans le secteur du luxe, PPR qui avait beaucoup progressé ces derniers temps dans le sillage de l’annonce de l’introduction en Bourse de la Fnac, progressait plus modestement (+0,66% à 129,05 euros).

Le groupe de luxe britannique Burberry, a annoncé que la croissance de ses ventes avait ralenti au deuxième trimestre mais moins que prévu.

Du coté des baisses on note la poursuite du recul de Alcatel Lucent (-2,05% à 0,71 euros) .

source : AFP

Avis de la redaction : l’annonce de la degradation de la note espagnole est la consequence de cette journee sur les marches mais il semble que la plupart des societes se sont immunise contre les effets de la crise. Si d’aventure l’Espagne devait demander de l’aide au fond de soutien Europeen (MES) la bourse de Paris pourrait bien prendre une belle envolee, il est donc temps de se positionner sur les differentes actions et nous privilegeons pour se faire les valeurs media et marketing qui seront les premieres beneficiaires de telles mesures. Une relance passera par une augmentation des budgets publicitaires et aura un effet non negligeable sur les societes de ce secteur particulier qui est souvent la preñiere victime de la crise mais egalement les preñiers gagnants de la relance.


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