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Christopher Goyer et David Nolan, ou le contraire

Publié le 11 octobre 2012 par Meidievil @gamerslive
Christopher Goyer et David Nolan, ou le contraire

M.Goyer David (vous avez remis les mots dans l’ordre je vous fais confiance), scénariste professionnel pour le cinéma, et pas que du cinéma à chier, est venu frapper à la porte des studios Treyarch, qui l’attendaient peut-être comme le messie, pour s’engager dans la production du prochain Call of Duty, Black ops 2 de son petit nom. C’est ce qu’on apprend à la lecture d’une interview du Point.fr, pas (encore) connu pour son érudition en matière de gaming. Le personnage nous raconte avoir précédemment mis les pattes sur le premier Black Ops (le 112e volet de la série) mais avait débarqué chez le développeur au beau milieu de la production. « Ils m’ont demandé si j’étais prêt à commencer du début et j’ai dit oui ». On reste par contre circonspect devant sa façon de nous évoquer le rail-shooter de Treyarch : « Le jeu avait un récit complexe, quelques retournements surprenants et une fin que je trouve audacieuse ». Oui, vous pouvez froncer les sourcils. En même temps, si vous êtes un fan, je respecte. Je suis pour un œcuménisme universel, mettant sur un même plan de dignité les joueurs de Hearts of Iron et les joueurs de Angry Birds. On appelle ça l’égalité.

De façon très touchante, presque naïve, l’engagé Goyer s’émerveille et « trouve important d’avoir un méchant dont on peut comprendre les motivations ». C’est sûr ça facilite la vision des choses … Blague à part, deux détails ont éveillé ma curiosité. D’abord cette idée qu’il faudra jongler avec des niveaux dans le futur et d’autres dans le passé. Why not. Ensuite, ce cher David Goyer (oui, ce n’est pas un scénariste discount) nous explique que lui et son équipe (dont il n’est pas le boss, hein !) « ont mis en place quelque chose d’inhabituel pour un FPS [lepoint.fr précise first person shooter, mais vous aviez compris, non ?]. Selon les choix du joueur, il y a énormément de fins potentielles, 16 ou 17 [...] ». Euh … 16 rails alors ? Et de garantir que « dans certains cas, il y a 6, 7 ou 8 façons différentes pour le joueur d’apprendre une information ». Monsieur ayant atteint son niveau d’incompétence sur le dernier Batman, il se met à rêver, pour lui que « ce serait un challenge intéressant de voir si je suis capable de créer un jeu à partir de zéro ». On lui souhaite plein d’avenir ? Ou pas … l’interview en entier c’est .


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