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Surfboat: Les Béglaises veulent glisser vers le succès

Publié le 15 octobre 2012 par Bordeaux7

Surfboat: Les Béglaises veulent glisser vers le succès«Là-bas, on pourra ramer deux fois par jour, tous les jours pendant 15 jours. Pour nous, c’est royal ! Ça vaut tout l’or du monde quand on est passionné!» à deux semaines de son départ pour l’Australie, Anaïs Courtot est impatiente.

Du 15 au 18 novembre, avec ses trois amies du Club des Sauveteurs Bèglais Surfboat 33, elle participera au championnat du monde interclub organisé à Adélaïde. Une expérience humaine et sportive unique que les jeunes femmes préparent depuis plus d’un an: «On ne reçoit quasiment aucune aide donc on économise au quotidien pour construire notre budget. Il faut payer le voyage, le camping-car, la logistique... Ça représente un coût d’environ 4000€ par personne. C’est un énorme investissement. On est ric-rac sur tout. D’ailleurs, nous sommes toujours à la recherche de sponsors...»

Au total, 28 Béglais, dont 14 compétiteurs, traverseront la planète pour participer au «Rescue 2012», le championnat du monde du sauvetage côtier. Le surfboat est l’une des nombreuses disciplines programmées durant les dix jours de compétition. Un sport encore méconnu en France mais aussi médiatisé au pays des kangourous que le rugby dans l’Hexagone, selon Évelyne Périn, la doyenne de l’équipe: «Le surfboat, c’était le bateau utilisé pour le sauvetage avant l’invention du moteur. Là-bas, il y a une grande passion pour cette activité et ils en ont fait un sport avec un vrai circuit pro. On attend 10000 spectateurs et 100000 téléspectateurs!»
Représentantes de la France
Très exigeante physiquement, la discipline est une course contre les éléments: «On part de la plage et on rame, en passant la barre des vagues, jusqu’à une bouée située à 400 mètres, explique Évelyne. Puis il faut revenir le plus rapidement possible en surfant sur les vagues.» Un barreur, un homme en général – car «il faut beaucoup de force physique pour maîtriser la puissance des vagues» – accompagne les quatre rameuses. Pour garder la forme, l’équipage béglais s’entraîne quatre à cinq fois par semaine, à raison de 1h30 à 2h.

En Australie, les Girondines seront les seules Françaises en lice. Plus d’une vingtaine de nationalités seront représentées avec des équipages en provenance de Nouvelle-Zélande, du Portugal, d’Angleterre, du Japon, d’Afrique du Sud, d’Italie ou encore des Pays-Bas. «Les grandes favorites seront bien-sûr les Australiennes, chez elles, affirme Anaïs. Notre objectif? Nous qualifier pour les demi-finales!» «Et pourquoi pas la finale!» ajoute Évelyne dans un éclat de rire. Le rendez-vous est pris. • OSF

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