Homeland – Episode 2.03

State of independance

Saison 2, Episode 3
Diffusion vo: Showtime – 14 octobre 2012

Carrie tente de reprendre une vie plus palpitante tandis que tout semble rouler pour Brody jusqu’à ce que les obligations le rappelent à l’ordre …

Si vous suivez des animes japonais, vous détestez les fillers. C’est obligé. Donc vous avez détesté cet épisode qui a tout du filler. Personne n’a expliqué aux gars scénaristes qui étaient sur 24 que ce n’est plus du temps réel. On peut faire une belle ellipse sur le retour de Saul au pays. Malheureusement, ils n’ont pas choisi cette direction.

Du coup, on se tape les états d’âme de Carrie qui n’est toujours pas aimé par la CIA et ce gros con de chef de l’agence. Donc elle boit, tente de suicider, vomit et voilà. Alors certes, Claire Danes livre encore une fois une superbe prestation (même si il faut qu’elle se calme sur les gros yeux qui sortent des orbites), mais qu’est ce que c’était long. Très long. Surtout le passage chez elle. On doit avoir pas loin de deux minutes sur elle allongée dans son lit. C’est un poil abusé. Surtout qu’il me paraissait un poil trop tôt pour la faire chuter. Il aurait été plus intéressant qu’elle reprenne du poil de la bête, se sente à nouveau super invicible en ayant toujours raison (suite à la vidéo) pour mieux la détruire à nouveau psychologiquement. J’ai peur qu’à force d’abuser des hauts et bas de la belle blonde, on en soit lassés lorsque le moment viendra de la détruire totalement.

Du coté de Brody, c’est juste … Bah la conclusion de l’intrigue maudite de la veste à la con. Oui, cette intrigue de la veste qui ne fonctionne pas dans le bunker reste mon pire moment télévisuel de la saison passée, juste devant « oh je me souviens, arrrg, l’électrothérapie qui me fait oublier » de la même série. On voit donc Brody et son « ami » concepteur de veste et un poil parano. Et avec la super intrigue « tu as intérêt à arriver à l’heure mon chéri ! ». C’était prévisible, poussif et ennuyeux. Seule le final s’en sort à peu près et encore, la crise de Jessica, justifiée, repose sur du capilotracté à base de films l’imaginant aller culbuter la donzelle de la CIA. Bon, ça peut se tenir. Elle peut se faire ces films là mais j’ai trouvé le truc mal amené, surtout après son super discours 5 minutes avant.

Et puis Saul arrive et voilà, c’est la fin. Ouf.

Bref, 4/10

Les scénaristes sont contents, ils ont gagné un épisode sans rien faire, l’évolution de Carrie n’étant pas à mes yeux nécessaire et l’isolation de Brody pouvant être amenée plus subtilement au fil des épisodes. Un épisode totalement dispensable qui n’est sauvé que par de solides interprétations des différents acteurs.