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Critiques Séries : Arrow. Saison 1. Episode 2. Honor Thy Father.

Publié le 18 octobre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Arrow // Saison 1. Episode 2. Honor Thy Father.


Ne connaissant pas plus que ce que j'ai vu dans Smallville de l'histoire de Green Arrow (et c'est bien mieux comme ça), le cliffangher de fin de l'épisode m'a vraiment fait plaisir. On sent que nous allons rapidement avoir des réponses sur comment Oliver Queen a appris à se servir d'un arc, à parler telle ou telle langue, … Ce cliffangher donne forcément envie de voir la suite, surtout quand Oliver Queen insistait particulièrement bien sur le fait qu'il avait passé 5 années… seul. On découvre donc qu'il a passé 5 années avec quelqu'un d'autre : un homme. Tous les flashbacks de ce second épisode de Arrow sont surtout là pour le devoir de mémoire du père d'Oliver : Robert Queen. C'était donc assez touchant même si l'on sent les grosses ficelles scénaristiques derrière et la petite musique qui sera évidemment là pour faire pleurer dans les chaumières. Mais ce second épisode se dépatouille toujours très bien avec tout ce qui est scènes d'action et de combat. La réalisation nerveuse permet de ne pas se laisser happer par autre chose. C'est donc efficace et l'on reste scotché à son écran.
Car ce que j'attends de Arrow ce n'est pas que des intrigues mystérieuses, c'est aussi de vraies scènes d'action. Pour le moment Arrow semble tenir ses promesses de ce point de vue là. Ce second épisode est également là pour tenter de nous montrer les faiblesses d'Oliver Queen. Il n'a pas vu la civilisation durant 5 ans et ne sait plus vraiment comment se comporter ou faire. J'ai beaucoup aimé le petit discours mièvre qu'il fait à la presse en disant qu'il n'est pas son père et qu'il ne sera jamais la moitié de l'homme qu'il était. C'était humble de sa part et cela prouve aussi que Oliver a grandi et qu'il n'est plus le fils à papa qu'il pouvait être. Mais Moira, la mère d'Oliver, aimerait bien qu'Oliver reprenne les rennes de la société. C'est son droit le plus légitime. C'est sa place qui lui revient de droit. Il va forcément la reprendre un jour où l'autre et l'on fait monter les attentes de ce point de vue là. Ce n'est pas plus mal non plus (à quand Cassidy Freeman dans Arrow pour nous parler d'histoires de gros sous d'entreprise ? C'était excellent dans Smallville). Mais Moira n'a toujours pas révélé tout son jeu. Entre ce symbole mystère et le fait qu'elle sait que l'accident de match n'était pas un accident. Tout cela reste curieusement intéressant.

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Si beaucoup de séries perdent en rythme une fois le premier épisode passé, ce second prouve qu'elle sait tenir la barque et qu'elle est prête pour tenir un bon bout de temps (et je pense que si les audiences restent stable ce sera bel et bien le cas). Nous avons également un cas de la semaine : Laurel (la belle Katie Cassidy) poursuit en justice Marc Summers, un millionnaire, qui est impliqué dans des affaires pas très nettes. Cette intrigue nous offre donc sur un plateau d'argent une petite nouvelle, une tueuse de la Triade chinoise (c'est un grand classique cette mafia là). Des scènes de combats encore et encore, et quelques scènes sympathique d'une Katie Cassidy au tribunal dans le rôle de l'avocate. Ce qui m'a frappé dans cet épisode c'est qu'elle ressemble à Erica Durance dans Smallville. Ca m'a fait un choc. Mais Laurel joue aussi avec Oliver. On sait pertinent que les deux personnages vont finir ensemble un jour ou l'autre mais les scénaristes trainent la patte afin de faire monter la pression. Finalement, ce second épisode était réussi. J'ai tout aussi hâte de voir la suite. Des mystères, de l'action et un arc, que demander de plus.
Note : 6.5/10. En bref, de l'action, des mystères et de bonnes prestations. Une série de qualité, agréable et toujours soignée.


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