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J'ai toujours rêvé d'être un gangster

Par Ffred

J'ai toujours rêvé d'être un gangster

L'histoire

L'histoire d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d'un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup...

Mon avis

Voilà un film original, au ton particulier et avec beaucoup de charme. Cinq ans après le le très beau Janis et John, Samuel Benchetrit nous offre un film très personnel en hommage au cinéma de gangsters des années 60-70. Pour ma part je trouve que c'est une belle réussite tant sur la forme que sur le fond. Le scénario découpe le film en plusieurs parties suivies d'une épilogue. Le lien fait entre tous est le lieu où finissent tous les personnages avant d'en repartir, une cafétéria paumée au milieu de nul part sur la nationale 17. Chaque segment a son histoire propre, avec ses protagonistes qui se croisent très peu, la serveuse faisant le lien entre tous. Un charme et une tendresse particulière se dégage de chacun. Il est difficile de dire lequel est le plus beau ou le plus raté. Une belle émotion est là à chaque fois, même si elle est souvent nostalgique. La plus drôle est sans doute celle du kidnapping, la plus triste celle du jeune braqueur, la plus cocasse et la plus nostalgique celle des vieux gangsters et la plus mémorable celle entre les deux chanteurs dans leurs propres rôles Bashung et Arno. Les dialogues sont savoureux, drôles, tendres, touchants. L'action se déroule assez nonchalamment mais sans que l'on ne s'ennuie jamais. La mise en scène est simple, elle fait la part belle au personnages, dans un décor et un environnement minimaliste. La photo en noir et blanc est tout simplement somptueuse et concoure à cette ambiance si particulière. Superbe musique aussi collant parfaitement au propos. Quant à l'interprétation elle est tout aussi somptueuse. Difficile de sortir tel acteur ou actrice du lot, ils sont tous très bien. On aura une tendresse particulière pour les cinq papys gangsters et pour la belle et mystérieuse Anna Mouglalis.

Un film atypique donc, qui sort vraiment de l'ordinaire. Techniquement magnifique, bien écrit, bien mis en scène et par dessus tout très bien interpréter. Une belle surprise de la part de Samuel Benchetrit qui après Janis et John confirme son savoir faire. A voir.

J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Jean Rochefort, Roger Dumas, Venantino Venantini, Jean-Pierre Kalfon et Laurent Terzieff
 
Anna Mouglalis. Fidélité Films
 
J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Alain Bashung et Arno

Anna Mouglalis. Fidélité Films


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