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18 seconds

Publié le 21 octobre 2012 par Saintleger

18 seconds

Quelqu’un dans cette assemblée a déjà été confronté à une période de 18 secondes ? Moi, je n’arrive pas à m’en souvenir mais je vous assure que d’après ce que j’en ai vu aujourd’hui c’est particulièrement étrange. J’explique. Hier, l’ami Vincent m’appelle en me faisant une proposition indécente (à laquelle, cher lecteur, je ne refuse jamais dans la mesure du possible) : une session au lever du jour (remarquez qu’en la circonstance je ne parle pas de soleil, hein). Bref, sur le papier les reports affichaient cinq étoiles avec au programme : une houle en hausse de 1m à 1,7m, un vent relativement neutre et, c’est sans doute là que la différence se fait, une fameuse période de 18 secondes. Donc go. Et nous voilà rendus à Bisca pour découvrir des lignes relativement bien rangées, moins belles qu’hier, mais nettement surfables. Ni une ni deux, Vincent et moi sautons dans nos combardes et direction le line up. Une fois sur place, des conditions propres et de bonne taille s’offrent à nous. Une vague chacun, retour au pic, et là… mutation totale ! Houle croisée, houle grossissante (prévu au programme remarquez bien) mais sans réel potentiel de transformation.

Jusqu’au moment où la chose arriva.

En quelques minutes, une série franchement grassouillette s’abat sur nous, sans prévenir, propulsant la moitié des surfeurs directos sur la plage (peu tenteront de remonter au pic), soit tout de même 150 m. Par chance j’échappe de justesse au carnage. Et ça continue comme ça avec six ou sept mastards assez dingo qui chargent en mode cavallerie. Puis plus rien pendant 20 minutes. Et de nouveau le même schéma (avec une bonne grimpette de vague à toute berzingue pour éviter le cassage de gueule et de matos), ce qui m’aura permis de droper au passage une bombasse plus que grasse en mode « kamikaze on the wicked »…

La question que je me pose, et certains techniciens de la vague pourront peut être m’éclairer, concerne l’incidence de cette période élevée. Pour moi, elle traduit une concentration assez surprenante. Cette longue période, mettant à profit le rangement des lignes au travers de l’océan, aura-t-elle par là même « fusionné » les énergies ? Quelqu’un a une idée ? Parce que franchement, ce matin, c’était totalement barré comme histoire…

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