Magazine Bd

Batwoman #13

Par Katchoo86

Batwoman #13

Si seulement Maggie pouvait me voir en ce moment… Que pourrais-je lui dire ? Que je suis assise juste à côté d’une Demi-Déesse ? Cela semble totalement ridicule, que les dieux grecs existent réellement et que leurs enfants soient parmi nous.
Mais là, vous êtes juste en train de lui parler, et vous commencez à vous demander… Sa voix est à la fois dure et lisse comme le marbre, et à chaque fois qu’elle vous regarde, c’est comme si vous étiez soulevé par une vague jusqu’à ce  que vous ne sachiez plus si vous alliez vous envoler ou sombrer. Son armure et son lasso brillent comme le soleil, mais c’est sa peau qui semble si incroyablement claire et lumineuse, et tellement parfaite qu’elle paraît inhumaine.
Du coup, je ne sais pas vraiment ce qu’elle est… Mais après toutes les choses étranges que j’ai pu voir… Les fantômes et autres légendes urbaines, un ennemi qui saigne un liquide bleu, un sorcier métamorphe et même un patron fait d’os… Et pourquoi pas une Déesse ?
Cela a-t’il tant d’importance ? Elle pourrait être un ange, une alien ou un robot pour ce que je sais, tant qu’elle m’aide à retrouver ces enfants disparus.
Mon Dieu, ma Mags me manque.

C’est de cette manière que démarre magistralement le 13ème numéro de Batwoman, par une réflexion de la part de son héroïne principale vis à vis de son alter ego solaire, avec une introduction qui sonne ici bel et bien autant comme une interrogation qu’une admiration totale envers l’invitée de marque qui se joint à elle. Cette méthode va d’ailleurs être employée la page suivante par Wonder Woman, essayant d’analyser qui est vraiment la vigilante de Gotham, et de percer ses secrets.  Cet effet de miroir que j’avais déjà évoqué pour le numéro précédent prend ici tout son sens, comme un hommage à deux personnages iconiques de l’univers DC, deux facettes du super héroïsme au féminin.
Dans ce numéro, JH Williams III et W. Haden Blackman vont traiter de la partie sombre et cauchemardesque que tout vrai héros porte en lui, en entraînant les deux femmes dans un labyrinthe horrifique jonché de cadavres où Amazones et créatures démoniaques ont toutes succombées à Nyx, déesse de la nuit, libérant ainsi Medusa. La scène du labyrinthe (en forme subtile du logo de Batwoman) nous montre une nouvelle fois à quel point notre artiste préféré est un fou furieux de la composition, et que dire alors de cette double page constituée des dialogues entre Wonder Woman et Nyx, qui suivent la forme de ces insectes grouillants dans l’obscurité. C’est ici, dans les entrailles de la terre et sur le point d’être dévorées qu’une autre déesse de la nuit saura devenir lumière à son tour et les extirper de leur funeste destin.

Batwoman #13

Les péripéties souterraines de Batwoman n’ont pas l’air d’inquiéter ses employeurs du D.E.O. outre mesure, quant à Bette, elle continue son entrainement dans la douleur aux côtés de son oncle qui tente de lui faire trouver la motivation qui lui permettra de redevenir l’oiseau de feu qu’elle fût jadis. On sent bien que ces deux là ont absolument besoin l’un de l’autre, leurs apparitions bien trop courtes au fil des épisodes est l’une des cordes émotives qui constituent cet arc narratif.
Le principal regret que je pourrais émettre au sujet de ce numéro concerne l’absence totale de Maggie, mais celle-ci est totalement justifiée, et compensée plus tard j’en suis sûre à en deviner les futures sollicitations.
Ici encore, l’abondance des magistrales splash pages qui sont en quelque sorte l’une des marques de fabrique de la série, créent malheureusement l’impression que l’épisode est incroyablement court.

Batwoman #13Alors certes, on reste un peu sur sa faim dans ce 13ème numéro mais l’on ne peut que constater que ce binôme tant attendu par les fans fonctionne pour le moment très bien, c’est je pense désormais au tour de Wonder Woman de montrer ce dont elle est capable. J’attends de voir ça avec impatience.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Katchoo86 982 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine