Les plaintes de l’UEJF auront trouvé oreille attentive chez le réseau social américain Twitter : selon un communiqué de l’association des étudiants juifs de France, le site va procéder « promptement » à la suppression des messages à caractère raciste et antisémite publiés sous le mot clé #UnBonJuif… Mais pas que.
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En effet et en vertu de plusieurs textes de lois, l’association demande désormais à la justice et au réseau social de fournir les identités des auteurs de ces tweets de la discorde afin d’en faire pourquoi pas, des exemples.
L’association confirme toutefois que cette requête est dirigée non seulement vers les auteurs ayant alimentés le hashtag qui a tout déclenché mais également toute personne s’étant rendue coupable de propos antisémites sur le site de micro blogging : les messages de 140 caractères postés sous les hashtags #UnBonMusulman et bien d’autres encore sont ainsi concernés par l’action en justice qu’entend mener l’association.
Non contente d’avoir rappelé Twitter à ses « obligations civiques », l’UEJF fera toutefois appel au tribunal afin qu’à l’avenir, le réseau social respecte la loi et fasse preuve de diligence dans la diffusion des données d’identifications des contrevenants :
Les acteurs du numérique doivent prendre leurs responsabilités. Twitter ne peut être un lieu d’expression hors la loi. La diffusion massive de propos racistes et antisémites sur les ondes et organes d’information grand public peuvent être les prémices des meurtres
Dès ce soir donc, et en vertu des textes de loi, Twitter recevra de la part de l’association une première série de tweets à supprimer de ses serveurs :
On a obtenu qu’ils appliquent spontanément la loi française pour laquelle une injonction judiciaire n’est pas nécessaire au retrait d’un contenu manifestement illicite
Propos de Jonathan Hayoun, Président de l’UEJF, recueillis par France 24.
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