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Jour 23 – Esquisses d’un quotidien

Par Pantsavarts

Exprimer en quelques mots ce qui fait les bons de ma journée. Les bons échos, les bons moments qui sont l’aube de ce qui se passe ensuite. Et restent toujours là en moi, s’intensifiant, s’inscrivant dans mes heures gènes. Là où temps éclair.

Franchir la porte.

Trouver la musique, y poser mon coeur, mes mains, mes ombres et mes lumières. Regarder, ressentir, comme s’inscrire, comme être écriture sur soi. Noter chaque sursaut, chaque rebondissement lors que le ballon, la balle, est là en moi, ou là moi.

Tu ne comprends pas je ne suis plus là tout en l’étant je suis si loin et si près. Je deviens danse, je deviens, fluide, je deviens ballon, chat, et enfant.

être dans la marche, dans l’avancement, dans l’avancée, emportée par les pieds, pose dynamique de l’avant du pied, comme une chute un entrainement une dynamique, une presque danse où chaque pas est un emportement. Et l’aube, la lumière, la mienne apparaît aussi dans le souffle privilège de l’asthmatique. Qui m’a appris à lire à comprendre ce geste des poumons et sa liaison au monde intérieur et extérieur.

Je marche sur la plante des pieds je ne suis plus celui d’hier ni du week end tout en étant lui moi toi eux. Je tombe en avent, c’est ici mon dernier jour, comme mon premier, la naissance c’en est un autre, comme je te l’ai déjà dis : je temps n’existe plus, n’existe pas, ne m’excite même plus.

Comment alors oui comment le dire si c’est pour rire pour sourire, je respire comme si c’était la fin comme si c’était le début si demain on commençait si ce soir c’est la première ou hier la dernière je n’existe plus… Pas plus que le temps. Je me glisse à la bonne heure et je ne reviens plus.

Arrivée à la gare. Écouter le croisement des lignes dans le paysage. Synesthésie entre la musique le paysage et moi. S’inscrire plus large et plus grand, agrandir le cadre et se lancer à l’écoute de la résonance, de l’écho.

Prendre le train, se laisser prendre. Toujours accompagné dans l’accompagnement. Seul et multiple.

Se laisser couler dans l’esprit, dans le corps, se laisser couler et mieux nager, apprendre, se tendre vers les profondeurs, y trouver les échos lumineux les brins d’énergie qui dorment encore dans cette telle intensité de vie. Le sommeil du rêve là où tout s’est mit Vie. Là où quand là et quand Vie tourne cadencé.

Et toujours le rythme interne et externe toujours trouver l’écho du grand cadre. La vie est une pièce de théâtre disait Will, la vie est une pièce de Vie, unique et majestueuse dans une Royalité intense. Tout se lie, tout est lié par le cœur de nos regards.

Les ombres positives, les flash de lumière, leurs échos dans ma chair qui se met vibration, éclair harmonique entre le passage les bruits du métro, superposition synesthésique entre les ombres, les bruits cadencés de la ligne 2, la musique dans mes oreilles, les échos en ma chair cœur esprit. Expérience sprirituelle ? Je ne me la cache pas, ni à moi ni à vous. Religieuse ? Certainement là ou religion est relier. Relier alors relions. Relire ce qui relie en laissant tout se qui délie. Il y a tant de cœur à trouver partout dans toutes les sagesses écrites et vécues. Que je ne marquerai jamais ces mots sous le sceau unique d’une église, mais tout au contraire d’une ecclesia majestueuse englobant tout le vivant.

Voilà quelques uns des moments vécus au quotidien et leur emplacement dans ma journée, dans ma semaine, dans ma vie. Apporté par mon expérience de l’auto hypnose, apporté par mes formations, mes rencontres avec Kevin Finel, enclenché par mes belles rencontres avec Nathalie Roudil Paolucci, Pierre Alain Pérez. Et l’homme qui fut au début de ma boucle au juste bon moment Frédéric Vincent et l’autre bout de la boucle sa formation PNL-H où depuis je creuse encore plus loin grace aussi à ses techniques de zéro mental que j’ai agrémenté de mes ombres lumières personnelles. Mes échos encore une fois se nourrissent si bien de ce qu’il m’a apporté. Et je vous oublie bien sur pas toutes mes amies et mes amis croisés lors des beaux moments.

Je vous laisse lire cette suite qui est une de mes chroniques du Poisson Silencieux. Qui est écrite sur les échos d’un quotidien que j’ai tenté d’exprimer sur ces quelques mots de façon plus claire.

—-

(librement inspiré par Da Silva)

J’essaie pourtant de l’expliquer mais en vain. Je vais tenter de l’écrire dans les chroniques mais sous cette forme ça ne sera pas clair non plus. pas sombre non plus je n’exagère pas je n’exagère plus je ne suis plus là, mais je reste encore pourtant.

Comment alors oui comment le dire si c’est pour rire pour sourire, je respire comme si c’était la fin comme si c’était le début si demain on commençait si ce soir c’est la première ou hier la dernière je n’existe plus… Pas plus que le temps. Je me glisse à la bonne heure et je ne reviens plus.

Tu ne comprends pas je ne suis plus là tout en l’étant je suis si loin et si près. Je deviens danse, je deviens, fluide, je deviens ballon, chat, et enfant.

Je marche sur la plante des pieds je ne suis plus celui d’hier ni du week end tout en étant lui moi toi eux. Je tombe en avent, c’est ici mon dernier jour, comme mon premier, la naissance c’en est un autre, comme je te l’ai déjà dis : je temps n’existe plus, n’existe pas, ne m’excite même plus.

Tu vas me croire de plus en plus fou.

Et même si ça me rend triste, ça me fait encore autant rire.

Je ne rentrerai pas tu sais je suis parti je suis loin de tout, tout de loin je souris je glisse même sur la neige.

Ne m’attendez pas, ne m’attendez plus, je ne rentrerai pas.

Tu m’as confondu avec un autre, un de mes autres, un de moi, un d’ailleurs, un d’ici, un sans âme, un sans ride, un sans, tout sans rien sans lui sans elle sans toi. Tu penses que je suis étanche mais tu penses mal. Je tangue et je glisse comme ce soir je glisse sur le flux flots, je suis Noûs je suis toi je suis moi je suis sans le savoir je sais sans l’être.

Je tombe à la renverse, et je retourne à l’heure d’été sans aller ailleurs que dans le passé, sans imaginer l’espace comme un autre temps, tu penses je ne connais pas les airs, ces mauvais airs, les bons comme les autres, je ne suis plus, je ne suis plus, je suis là mais plus encore, tout à la fois me glissant dans la neige, tout à la fois me chassant sans cesse je suis fumée et je me fonds dans le bitume, même à des heures indues, même au fin fond de l’inconnu.

Je suis loin et je pars encore je suis dense comme je suis danse et le flux flots c’est aussi moi et le Noûs grandit vers l’infini et pourtant il y a aussi toi et moi de relié mais tout est dans tout et bientôt je suis serai tout. Je me noie dans les flux flots à en respirer encore plus fort, plus profond. Tout me traverse tout me transperce.

Ne m’attendez pas, ne m’attendez plus, je ne rentrerai pas.

Je ne suis que cet inconnu qui s’ouvre porte après porte comme toi même l’a été ma Porte-Clé, toi qui m’a ouvert à tout comme à rien en même temps tu m’as confondu avec un autre, moi je tire des traits, et je cours devant les courbes, je suis le cercle au fond du trou comme le trou autour du monde.

Tu dois me croire de plus en plus fou.

Et même si ça me rend triste, ça me fait encore plus rire.

Je ne rentrerai pas tu sais je suis parti je suis loin de tout, tout de loin je souris je glisse même sur la neige.

Ne m’attendez pas, ne m’attendez plus, je ne rentrerai pas.

Jour 23 – Esquisses d’un quotidien

Patrick DUQUOC….*


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