Le mouvement Seapunk (littéralement « punk des mers ») est né sur le net en 2011. Difficile de mesurer son ampleur car le phénomène ne répond pas à des codes stricts et est en constante évolution. Il est surtout présent dans les grandes capitales telles New-York, Tokyo ou Londres.
S’il fallait expliquer en quoi le Seapunk consiste, il suffirait de présenter le mannequin américaine Charlotte Free, icone de la tendance. La demoiselle possède une chevelure rose bonbon et chacune de ces apparitions est remarquée grâce à ces tenues extravagantes.
Un vrai Seapunk qui se respecte a les cheveux couleurs fluo (si possible rose ou bleu), porte des imprimés improbables qui comportent des animaux en tout genre, la licorne étant la créature incontournable. Le tout est associé à un maximum de paillettes et détails brillants. Si vous ne l’avez pas encore compris, ce mouvement prône le mauvais goût assumé !
Oubliez le « less is more » et cumulez les détails kitsch : c’est bon, vous êtes un Seapunk ! La floraison de Tumblr dédié au phénomène montre l’étendu de la mouvance et sert de source d’inspirations aux membres de cette néo-tribu 2.0. Les designers ont vite compris que cette tendance régressive était universelle car elle parle à chaque enfant qui est en nous et qui perçoit le vêtement comme un outil ludique, presque un déguisement. Les magasins commencent donc à déborder de sweat à licorne et arc-en-ciel et de jeans avec des hippocampes.
Réveillez l’enfant et le créatif qui est en vous !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble