Élection du 1er fédéral du PS : ma profession de foi

Profession de foi de Nicolas Cadène, candidat au poste de premier secrétaire fédéral de la fédération du PS du Gard

Cher-e-s camarades, 

Si aujourd’hui je me porte candidat à l’élection du premier secrétaire fédéral du PS du Gard, c’est avant tout dans un esprit de rassemblement.

> Rassembler l’ensemble des militants et des élus, quelque soit leur sensibilité, en vue de préparer au mieux les échéances à venir.

> Rassembler pour défendre l’action de notre majorité gouvernementale et partout où nous sommes aux responsabilités localement.

Ma candidature émane de la contribution fédérale “Une fédération pour tous”, approuvée par l’ensemble des motions réunies lors de notre congrés fédéral de Quissac le 20 octobre dernier.

Je proposerai donc une direction fédérale composée de toutes les sensibilités gardoises et nationales et respectant les exigences de parité, de renouvellement et de diversité sociale et culturelle. La collégialité sera le maître-mot : je n’ai pas de goût pour un quelconque autoritarisme et ne compte pas être omniprésent. Nous serons plusieurs à animer notre fédération, en lien constant avec les militants.

> Chaque secrétaire fédéral se verra attribuer de larges prérogatives dans son domaine de compétence et pourra représenter la fédération.

> Le secrétariat fédéral (SF) sera un organe exécutif de travail et uniquement de travail. Il mettra en œuvre les décisions prises par le conseil fédéral (CF) et le bureau fédéral (BF) et veillera à l’avancée du plan de travail.

> Je proposerai que le conseil fédéral soit présidé par une autre personne que le premier secrétaire fédéral. Ce président du CF sera chargé d’animer les débats. Les comptes-rendus seront systématiques et transmis aux membres du CF et aux secrétaires de section.

> Le bureau fédéral rendra également systématiquement compte de son activité aux membres du conseil fédéral, afin que celui-ci puisse jouer pleinement son rôle de contrôle de l’exécutif.

Si je suis candidat, c’est aussi parce que je veux que cette fédération fasse largement la place au militantisme et au débat politique.

> Pour ne pas nous enfermer dans nos seules questions internes et pour répondre aux attentes des Gardois, très touchés par la crise et parfois attirés par les sirènes de l’extrême-droite, chaque conseil fédéral donnera lieu à un débat d’actualité.

Ce qui fait la force d’action concrète d’un parti politique, ce sont ses résultats électoraux, ce qui les rend possible c’est la force de proposition, l’implication dans la réalité locale, dans le débat local et national.

> Je défendrai une décentralisation du fonctionnement fédéral pour que les sections soient appuyées dans leur action de terrain, pour que les secrétaires fédéraux soient issus de l’ensemble du département et puissent travailler en proximité avec les élus et militants de leur territoire.

> Je favoriserai les synergies et les regroupements entre petites sections pour une vie militante plus efficace.

> Nous multiplierons les initiatives ouvertes à toute la population, les échanges avec nos partenaires et avec les associations. Je suis moi-même issu du milieu associatif et sais combien il est essentiel de travailler avec lui au plus près des difficultés concrètes rencontrées par nos concitoyens.

Notre vie politique ne peut se résumer aux seules campagnes électorales ou “à se compter” à l’occasion des congrès. C’est à travers le débat politique constant, ouvert et libre que se forgent un parti puissant et des militants aguerris prêts à affronter l’adversité.

> Chaque nouvel adhérent qui le souhaite pourra suivre une formation militante, conduit par le secrétaire fédéral à la formation.

Le parti a la chance d’avoir des militants compétents dans de nombreux domaines : ils doivent être largement sollicités. Notamment grâce à la formation, le Parti doit être un lieu de promotion sociale. Il doit permettre à quiconque le souhaite d’accéder à des postes de hautes responsabilités soit dans le parti soit en qualité d’élu (la future loi sur le non-cumul des mandats va d’ailleurs dans ce sens). Pierre Bérégovoy, ancien Premier ministre, n’avait qu’un simple CAP d’ajusteur.

> La fédération mettra en place des universités permanentes et populaires : ce sera un moyen efficace pour faciliter les contacts entre militants et créer le lien avec l’action politique.

Nos élus sont avant tout des militants socialistes. Ce sont des relais du parti auprès de la population et de celle-ci auprès des pouvoirs locaux et nationaux. La fédération les appuiera dans leur volonté de rester en contact permanent avec la population et pour garantir une large présence sur le terrain.

> Afin d’assurer une présence auprès de nos concitoyens, qui ne se limite pas aux campagnes électorales, la fédération soutiendra les élus pour mettre en œuvre, conformément à la déclaration de principes du PS, la démocratie participative.

> La fédération organisera ainsi, avec eux, des réunions pour écouter la population gardoise, échanger avec elle et expliquer la politique appliquée tant au niveau local que départemental, régional et national.

Enfin, je voudrais vous parler de convivialité. Elle crée du liant entre nous, apaise les tensions et nous rend plus forts collectivement.

> Ainsi, la fête fédérale pourrait être remodelée pour retrouver un vrai visage politique, populaire et culturel où les débats seraient nombreux et sereins.

> Le local fédéral sera un lieu d’échanges où les adhérents et sympathisants prendront plaisir à se retrouver dans l’échange et dans la convivialité.

On le sait, les militants n’adhèrent pas au PS uniquement pour coller des affiches et distribuer des tracts, mais pour faire de la politique : débattre, échanger, construire ensemble. C’est uniquement ainsi que l’on incitera les citoyens à s’investir et à ne plus être des spectateurs. C’est à tout cela que je m’engage auprès de vous. C’est pour cela que je sollicite votre vote le jeudi 15 novembre 2012.

En vous remerciant et en vous adressant mes plus sincères amitiés socialistes,

Nicolas Cadène

Mon parcours militant 

Je suis arrivé en politique par le militantisme associatif à Nîmes et dans le Gard (samu social, médecins du monde, croix rouge française, amnesty international). Très tôt, je me suis impliqué au PS, en particulier sur les questions européenne et sociales. En 2007, j’ai été membre de l’équipe de campagne de Ségolène Royal aux côtés de Jean-Louis Bianco, puis, en 2012, de celle de François Hollande. Actuellement membre du conseil national du PS, secrétaire fédéral à la coordination de notre fédération et porte-parole de la section « Nîmes Marianne”, je continue, en plus de mes activités militantes au PS, de participer à des débats associatifs locaux allant de l’humanitaire à l’histoire locale en passant par le social.