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Critiques Séries : Merlin. Livre II : Le secret de Brocéliande. FINAL PART.

Publié le 05 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Merlin // Mini-series. Episode 2. Live II : Le secret de Brocéliande.
FINAL PART


Après m'être enfilé la première partie de cette horreur, je ne pouvais pas louper la suite historie de me flageller une seconde fois. Outre les effets spéciaux toujours aussi dégueulasses (certaines sont pourtant plutôt correct si l'on compare à Once Upon a Time). Mais cet épisode était tout de même assez bringuebalant. Je ne comprends toujours pas l'engouement de la presse télévisée pour ce téléfilm. Surtout quand l'on parle d'une ambition visuelle. Alors certes, en France on préfère nous offrir des comédies de terroir au camping dans des décors naturels. Sauf que la relecture de Merlin, qui aurait pu être amusante si seulement elle avait exploité tout son potentiel, fini en gloubiboulga pour handicapés mentaux. Je pense qu'il faudrait d'ailleurs que je fasse un nouveau test de mon Q.I., j'ai peur d'avoir perdu des neurones à voir Merlin s'amuser alors qu'il n'a plus de pouvoir. Remarquez, ce n'est pas plus mal puisque Gérard Jugnot fait moins de gestes ridicules. Cela est laissé à Viviane qui nous invente le lave vaisselle. La blague aurait pu être drôle mais malheureusement elle tombe à plat car Gérard Jugnot est devenu un acteur pantouflard.
Outre le fait que j'ai trouvé assez drôle de voir Marilou Berry couverte de boue ou encore s'énerver pour un rien et gifler un petite fille, le tout manque encore une fois de finesse. Le tout s'enchaine assez lourdement, et le sens n'est surement pas ce qui comptait pour les scénaristes de la série. Je regrette bien évidemment qu'ils n'aient pas été plus loin dans leur relecture et notamment dans l'humour. Il y avait tellement de choses à faire, surtout dans le registre du potache mais TF1 préfère produire des comédies familiales pompeuses et fumistes. Merlin tire assez rapidement sur l'ambulance en enchainant les scènes comme des perles sur un collier sans vraiment penser à ce qu'elles soient cohérentes. Le but est à mon avis de nous faire visiter une tonne de lieux différents en un minimum de temps. L'apparition de Lancelot sous les traits de Jean Baptiste Maunier n'était pas non plus une bonne chose. Pourquoi ? Parce que l'acteur  est tout simplement niais dans ce rôle là. Il a surement accepté ce rôle uniquement pour retrouver Jugnot avec qui il avait joué quelques années auparavant dans le succès français surprise : Les Choristes.

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Vous imaginez un peu que cette fiction a coûté plusieurs millions d'euros à TF1. Je pense qu'avec tout cet argent, plutôt que de le passer dans les plateaux repas de Marilou Berry et de Gérard Jugnot, ils auraient très bien pu le passer dans de vrais auteurs. De plus, cela manque pas mal de cohérence à la fin car ce combat final manque de logique : il a ses pouvoirs de nouveau et bat Morgane en deux minutes. Et paf ! La pub. Franchement, quelle idée. Sans compter le côté noeud-noeud des retrouvailles à la fin de l'épisode entre Viviane et Merlin. C'est quand on voit que tout le monde s'excite en attrapant un papillon que l'on se rend compte que l'on a perdu presque quatre heures devant une fiction sans saveur et proche du délire scatophile. Je me demande parfois si Nonce Paolini jette un oeil à ce que sa chaine produit en termes de fictions car là on est au niveau moins cinq. Mais si vous avouez oublié de regarder Merlin et que vous avez tellement envie de le faire (même si je vous en ai dit tout le mal pour ne pas le faire), alors le DVD qui coûte la bagatelle de 16 euros sera disponible mercredi… Fuyez !
Note : 1/10. En bref, encore une fois, Merlin avilie la fiction française de tant de niaiseries.


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