Magazine Cinéma

Nous-York : The Bide Apple

Par Unionstreet

Mon Dieu. Les lumières se rallument. Une question me vient comme ça : pourquoi ? Le succès de Tout ce Qui Brille paraît bien loin tellement le nouveau film de la petite bande d’amis est mauvais. Doux euphémisme.

Nous-York : The Bide Apple

Je n’en attendais pas non plus énormément, même pas de rire, mais au moins d’être attaché à ces amis qui se retrouvent à New-York pour faire une surprise à une expatriée (Leïla Bekthi toute mignonne mais qui joue mal dès qu’elle parle en anglais, bizarre).  D’ailleurs je dois vous dire que c’est la seule intrigue dans ce film dénué de scénario qui nous inflige une peine énorme. Et quel supplice : suivre les vacances de ces trentenaires aux comportements de gamins. Ca gueule, ça parle mal, ça parle mal anglais, ça drague. Et tout ça au profit de blagues vaseuses qui tombent toutes à plat.

Exemple : « Ca se dit comment cheeseburger en anglais? » qui aurait du normalement déclencher l’hilarité générale.

Le cadre du film ne sauve rien du tout tellement la ville est mal filmée et en devient même inintéressante. On se dit qu’on est quand même mieux en France qu’à New-York à regarder des vieux jouer à la balle aux prisonniers. Nous York est un film abattant où les français portent des T-shirt Obama, crient « Obamaaaa » et ont des discussions très intellectuelles (« Je peux pas être rabbin j’ai pas les cheveux bouclés« ). L’anecdotique histoire d’amour de Manu Payet prend plus d’importance que celle de ces deux françaises amies pour la vie qui voient leur rêve américain déchanter. C’est bien dommage. Mais l’amitié dure toujours malgré l’ascension sociale pas si belle de l’une d’entre elle.

Vous l’aurez remarqué, c’est le même emballage que TCQB placé dans une autre ville. Ce qui fonctionnait avec le film précédent est resté en France et le spectateur ressentira assez vite l’envie de quitter la salle. Personnellement je refuse que l’on me parle de la Grande Pomme pendant une semaine.

Prévisible, caricatural, ennuyeux, laborieux, sans rythme, je ne sais plus quels arguments utiliser pour vous dissuader de voir ce film. Croyez moi je prend mon rôle de sauveur du bon goût à coeur. Rien ne sauve ce film qui base son humour sur des caleçons et des blagues à base de Nutella sur les dents. La subtilité est restée également en France au profit d’une scène WTF (« La Star » qui avale la clé retenant prisonniers nos amis qui … sortent quand même) qui fera passer Le Gendarme à New-York pour un chef d’oeuvre de la comédie. Ce qui sauve le film du ratage total ? Un générique sympa et une interprétation acapela de New-York New-York qui nous fait oublier celle de Carey Mulligan dans Shame. Je plaisante.

 Nous-York, pour conclure, est un film énervant où des trentenaires immatures se querellent puis dépensent tout leur argent dans une fête foraine au lieu de payer leurs billets d’avion. Affligeant.

Nous-York : The Bide Apple

Oui, ils ont 30 ans.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Unionstreet 88609 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines