Valérie Trierweiler réclame 85.000 euros aux auteurs de « La Frondeuse »

Valérie Trierweiler a assigné les auteurs et l’éditeur de « La Frondeuse » , biographie de la Première Dame. La compagne de François Hollande leur réclame pas moins de 85.000 euros, a annoncé son avocate Me Frédérique Giffard, confirmant une information du Parisien. L’audience a été fixée au 10 décembre. 

Nouvel épisode judiciaire pour Valérie Trierweiler. Depuis quelques mois, la compagne de François Hollande ne cesse de saisir la justice pour protéger sa vie privée. Après avoir assigné les magazines VSD, Public, Closer et Voici suite à la publication de photos volées d’elle en maillot de bain, la Première Dame de France a déposé plainte contre les auteurs de sa biographie, « La Frondeuse » pour « diffamation et atteinte à la vie privée« .

La compagne de François Hollande réclame aux journalistes Christophe Jakubszyn et Alix Bouilhaguet, auteurs de « La Frondeuse« , 40.000 euros pour atteinte à la vie privée, 40.000 euros pour diffamation et 5.000 euros pour frais de justice, révèle Le Parisien sur son site internet. Dans un communiqué publié la veille de la parution de cette biographie non autorisée, Me Frédérique Giffard, l’avocate de Valérie Trierweiler avait expliqué: « Le caractère des propos sous forme d’affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, ont conduit Mme Valérie Trierweiler à prendre cette décision ».

« Nous n’avons pas piégé Valérie Trierweiler »

Dans « La Frondeuse« , les deux journalistes révèlent notamment des détails de la vie sentimentale de l’actuelle compagne de François Hollande. Selon les auteurs, Valérie Trierweiler aurait eu « une relation intime qui aurait duré plusieurs années » avec Patrick Devedjan, le président UMP du conseil général des Hauts-de-Seine. « A l’époque, ils sont tous les deux engagés. Ils ont hésité à faire le grand saut, à changer de vie. Patrick Devedjian a tergiversé si bien que Valérie Trierweiler s’est laissée courtiser par un deuxième homme d’un autre bord politique: François Hollande« , précisent-ils.

Dans une récente interview accordé au magazine Point de vue, Christophe Jakubszyn et Alix Bouilhaguet ont précisé que Valérie Trierweiler ne leur avait « pas accordé d’entretien formel » pour l’écriture du livre. Mais, « nous ne l’avons pas piégée« , a assuré Alix Bouilhaguet, avant d’ajouter: « Nous lui avons permis de donner sa version« .Google+