Finistère. Un livre sur le mouvement des Castors dans les années 50

Yohann Guiavarc’h est l'auteur de « Construire sa maison en commun - L’aventure des castors » paru en avril dernier. Véritable symbole du mouvement d'auto-construction coopérative, les cités Castors sont nées après la seconde Guerre mondiale.
Et dans le Finistère, 10% des communes ont accueilli cette « expérience ».    Le traumatisme de la guerre   Ce livre est un gros travail sur le mouvement Castors dans le Finistère. Il met en exergue les liens entre les différentes cités. Et leur nombre dans le département est impressionnant. Ce sont plus de 10% des communes qui ont accueilli l’expérience Castors (Lesneven, Landivisiau, Landerneau, Brest, Plouénan, Saint-Pol-de-Léon...).  Dans les années 50, ce phénomène est devenu une nécessité après le traumatisme de la guerre. Les finistériens n’aimaient pas trop se loger dans de grands immeubles. Et l'auto-construction coopérative s'est vite avérée « la » solution. Elle parlait aux gens et convenait parfaitement à la vie en milieu rural.
Saint-Pol-de-Léon a joué un rôle crucial dans son développement. Car elle a été la première ville dans le département à se lancer dans l’aventure sous l’impulsion notamment de Pol Pasquet (en photo). Quatre cités sont sorties de terre : la première pierre de Ty Dour fut posée le 1 mars 1951. Suivirent jusqu’en 1956 Keralivin, Kervarqueu, les Bruyères… Saint-Pol a donc joué un rôle prépondérant dans la réussiste de ces constructions de cités ouvrières. Par la suite, cette épopée a concerné un bon nombre d'autres communes...    Pratique. « Construire sa maison en commun - L’aventure des castors » de Yohann Guiavarc’h
12 € - éditions Skol Vreizh – Tirage : 2 000 exemplaires.