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Looper de rian johnson : la boucle est bouclée

Par Acrossthedays @AcrossTheDays

Looper Affiche 1024x768 LOOPER DE RIAN JOHNSON : LA BOUCLE EST BOUCLÉE

« La boucle est bouclée »

 Comparé par certains à Minority Report, Looper apparaît comme LE film de science-fiction de cette année 2012. Un film plutôt intelligent, esthétiquement intéressant, bourré d’action et porté par un superbe duo : j’annonce, Bruce Willis et Joseph Gordon-Levitt.

Nous sommes en 2044. Comme le dit Joe – le personnage de Joseph Gordon-Levitt – la machine à remonter le temps (techniquement plus machines à envoyer dans le temps) n’a pas encore été inventée, mais le sera dans trente ans. A cette époque-ci, les mafias auront le contrôle de ces machines, et enverront dans le passé les personnes qu’elles désirent éliminer, où elles auront affaire à un Looper (boucleur) qui les tuera: plus de trace de l’individu dans le futur. Vous me suivez ?

Tout bascule le jour où Joe voit apparaître la victime qu’il doit éliminer, qui n’est autre que lui-même, une trentaine d’années plus tard (personnage interprété par Bruce Willis).

Le concept est très séduisant, mais plutôt casse-gueule. Pari réussi pour Rian Johnson, qui signe le scénario et la réalisation : pas d’incohérence au niveau de l’histoire, ce qui est souvent le cas dans de nombreux films qui parlent de ce sujet (comme le certain flou laissé par la fin du bon Source Code de Duncan Jones). L’univers du film est plutôt attirant, et peut rappeler Les Fils de l’Homme : un mix entre des éléments contemporains et d’autres futuristes (voitures actuelles modifiées, véhicules imaginés, bâtiments fictifs, etc.) : très réussie !

« Le maître des pluies » : WTF?

Mais voilà, où le magazine Studio Live disait : « c’est quand le héros trouve refuge dans une maison isolée, que le blockbuster (…) captive le plus » je dis : non ! Le film commence avec frénésie, rythmé par les flash-backs : une construction efficace qui nous met dans le bain pendant ces quarante minutes de poursuite et de bastons plutôt réussies. Mais au moment où Joe (Junior) se réfugie dans un cottage au fin fond de la cambrousse, le film, victime des quelques moments de lenteur, captive moins. Là où on aurait voulu voir la tension monter, jusqu’à l’affrontement entre Joe Junior et Senior, nous n’assistons qu’à un moment d’attente totale, où la tension est presque inexistante. Très dommage.

L’objectif de Bruce Willis dans le film : éliminer Cid (qui va devenir dans le futur un gros gros méchant). Une seule question titille mon esprit : pourquoi lui avoir donné un nom bidon du style « le maître des pluies » ? Le scénariste/réalisateur aurait tout gagné à nous épargner ça.

En dehors des petites critiques émises ci-dessus, Looper se révèle être un bon film d’action/science-fiction. Le tout est très soigné (esthétiquement comme scénaristiquement), les acteurs font leur job, particulièrement Gordon-Levitt, maquillé pour ressembler à Bruce Willis, dont le résultat est assez saisissant. Bruce Willis en… Bruce Willis : pas de surprise mais un papi plutôt en forme. Emily Blunt (L’Agence, Petits Meurtres à l’Anglaise) incarne quant à elle le personnage féminin de ce blockbuster/film de science-fiction, accompagnée de Pierce Gagnon, le très jeune acteur qui interprète Cid. Un petit garçon qu’il faut suivre !

 LOOPER DE RIAN JOHNSON : LA BOUCLE EST BOUCLÉE

En bonus, une petite infographie qui met les choses au clair :

Looper Explication 1024x723 LOOPER DE RIAN JOHNSON : LA BOUCLE EST BOUCLÉE
 


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