Une solution de portage pour le projet

Lors du précédent projet, j’ai été confronté à un souci majeur et éternel : le poids du chargement lors des périodes de vadrouilles, loin du camp de base.

Evidemment, lorsque l’on doit pister ou explorer une zone au loin, il est nécessaire d’avoir du matériel : nourriture, campement, photo, vétements…

Cela rend vite le sac à dos très lourd et en limite de chargement. Cela a été un calvaire de nombreuses fois.

En faisant des recherches pour solutionner ce souci, plusieurs choix se sont offerts :

• la pulka (luge) auquel on peut rajouter des roues en saison hors neige. Très pratique en hiver et permettant un chargement important, elle n’est pas adaptée aux surfaces difficiles : les franchissements de rochers et les bois morts sont ardues car la longueur de la pulka est importante.
• Un chariot de transport. avec des roues adaptées, cela permet de passer pas mal de difficultés. Cependant, j’avais déjà testé un système fait maison (avec une base de diable) et les deux roues sont assez problématiques. Le poids de chargement est également limité. En hiver, on oublie ca.

Donc, en fouillant sur le net, je suis tombé sur la présentation de ce “chariot“qui correspond parfaitement à l’usage sur le terrain que je veux en faire.

Bon, la limite de poids peut paraître faible (20kg~)mais convient pour une autonomie d’une quinzaine de jours facilement. Comme le dos n’est pas chargé et que le poids de charge est supporté principalement par le carrix, on peut supporter un sac à dos léger en supplément.

Le gros avantage est que son maniement permet de pratiquer sur des terrains accidentés sans se faire bloquer tous les 100m. L’utilisation du harnais libère les bras, ce qui est indispensable (utilisation de baton, photos, prises de données). La facilité de démontage et la légéreté de la “bête” permet de mettre sur le dos l’ensemble lors des passages impossibles à traverser.

En complément du Carrix, il sera toutefois nécessaire de trouver une embarcation légère pour lui permettre de flotter (la zone d’étude est très “liquide”)
Dans l’optique d’une autonomie complète, le carrix permet aussi de mettre un panneau solaire sur le dessus, ce qui permet une recharge durant les déplacements.

Enfin bref, que du bon. De plus, contacté par son concepteur, François Joncourt, j’ai l’opportunité d’acquérir cet outil dans de bonnes conditions. Carrix se chargera de préparer le carrix pour les spécificités du projet (longue durée, utilisation “rustique”) et se propose pour suivre le projet au niveau de la logistique (pièces détachées).

Un grand merci donc à François, chez qui on sent un vécu réel au niveau des expéditions (allez voir ici) et qui garde l’esprit du plein-air et la passion de la nature.

J’ai hate d’essayer la bête !!!

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