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l’UMP-ire du milieu, la guerre des chefs a bien eu lieu…

Publié le 20 novembre 2012 par Philippejandrok

copeLesDoigtsDansLnez-01-88a61.jpgC’est dans les difficultés que l’on apprend à connaître ses amis et les individus qui nous entourent, aujourd’hui, cette élection à l’UMP qui prend des allures de farce, nous montre également à qui on a à faire.

Monsieur Copé se dévoile, nous avons là un impatient, ambitieux, avide de pouvoir, prêt à tout pour l’obtenir et le conserver, et sans même savoir qui a gagné les élections pour la présidence du parti, il s’autoproclame vainqueur en attaquant son « ami » M. Fillon, et en le traitant d’emblée de tricheur. Fillon a eu son heure de gloire, à présent, c'est l'heure de M. Copé, lui qui a travaillé dans l'ombre et ravalé son orgueil toutes ces années, a décidé qu'il serait le chef de l'UMP, quelqu'en soit la méthode employée, car c'est la présidence qui se trouve de la République au bout du tunnel.

Il indique par ce biais, que s’il perd cette élection, les autres ont triché. Nous avons là le comportement d’un dictateur qui s’autoproclame et qui accuse ses adversaires, cela nous en dit beaucoup sur le personnage dont l’ambition dépasserait à ce niveau, la raison. Nous avions eu un petit aperçu de sa personnalité duelle dans l’affaire Takkiédine, mais là, il se dévoile, il montre clairement un autre aspect de sa caractère : son intention de gravir les marches du pouvoir pour lui-même et non pas pour ceux qui ont votés pour lui, il se voit déjà président de la république... L’espoir fait vivre et le pousse à commettre des erreurs tactiques qui dévoilent ses véritables intentions.

Tout cela à un parfum de « Dead Zone » (1983, David Cronenberg) qui ne me plait guère, un parfum qui déplait également aux Français qui ne supportent plus les magouilleurs politiques et qui s’attendent à une certaine probité que ceux qui ont les dents longues en politique, ne semblent pas avoir.

Aujourd’hui, le moindre geste, la moindre parole est analysée, mais ce que nous offre Monsieur Copé est un bien lamentable spectacle, il aurait pu, comme toute personne digne, attendre le résultat final, non, s’en est trop, il ne supporte pas que des militants aient encore à voter, qui plus est, pour son adversaire, alors il instaure lui-même sa victoire.

Napoléon s’est autoproclamé empereur des Français, M. Copé en fait autant, il est l’empereur incontesté et incontestable de l’UMPIRE ! et gare à qui le contrarierait.

Lui qui parlait d’unité, de sa sympathie pour son compagnon politique, "ennemi intime", M. Fillon, nous comprenons aujourd’hui où se situe son amitié, et l’on ne souhaiterait sincèrement pas être l’ami de M. Copé qui fait une telle déclaration et qui, dans les faits, se montre haineux, lançant des paroles venimeuses qui endorment les imbéciles. Il y a dans son comportement un insupportable parfum de traitrise qui révèle la véritable nature d’un homme qui ne se bat pas pour un parti mais pour lui-même, soit tout le contraire d’un démocrate. Le pire, sont ses lieutenants qui défilent et relayent le volonté de vérité, la conviction sans preuves, une conviction identique dans le clan Fillon.

Devrions nous rappeler que M. Copé s’était bien amusé des discensions du PS entre M. Aubry et S. Royal à Reims (14-16 novembre 2008), il déclarait à cette époque que le PS était fini, et que les querelles internes faisaient éclater cette branche politique, en clair, pour lui, le PS ne devait plus exister, dans ce cas, il est aisé de prétendre que l’UMP devrait déposer le bilan suite à sa gestion humaine et politique lamentable et surtout dans le cadre de cette élection qui s'est montrée digne d'une guerre des boutons. Que les culs nus se rhabillent, la victoire est acquise.

Mais que nous importe, Monsieur Copé s’est ridiculisé et il perd une grande crédibilité entrainant avec lui son parti, contrairement à M. Fillon qui s’est distingué par une probité et une dignité exemplaire, qui risque de lui nuire car on a d'avantage peur du chien qui aboie que celui qui vient placidement plaider sa cause ; ah l’ambition personnelle en politique, traitrise et désillusion…

Nous vivons une époque formidiable…

PS. ça y est, il a gagné, le scrutin à statué, J-F Copé est élu à la présidence de l'UMP, mais la providence nous a montré deux choses :

- La nature véritable de J-F Copé

- La division de l'UMP

A présent, à l'UMP, comment vont-il faire pour s'entendre ? Tous ses braves gens sensés défendre les intérêts des citoyens ? Ils sont bien dans l'égoïsme plutôt que dans le partage, est-ce ainsi que l'on peut gouverner un pays ?

Cette Droite divisée est aujourd'hui une droite faible, mais c'est M. Copé qui l'a divisée et affaiblie, à lui d'en tirer les leçons, mais avec tous ces orgueilleux, le mal est fait et les prévisions de M. Copé en 2008 contre le PS s'appliquent désormais à son parti, la chute l'UMPIRE est annoncée!

Dernier rebondissement de cette affaire, J-F Copé, après avoir semé la zizanie propose la vice-présidence de l'UMP à F. Fillon, on a jamais vu deux capitaines diriger le même navire.

Le Modem a été créé à la suite d'une réaction politique, l'UMP peut se dissoudre pour partie et créer un nouveau centre droite avec à sa tête F. Fillon, qui sait...

crédit photo : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-debat-f-fillon-j-f-cope-au-jeu-124826


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